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«Lancement du Mouvement Pan-Canadien de dé-fédération de la CFS/FCÉÉ Le mardi 4 septembre 2013, Plusieurs universités et collège du Canada entreprennent aujourd’hui la première étape d’un long processus légal qui, le souhaitent-ils, les mèneront à quitter un groupe de lobbying étudiant national, la Fédération Canadienne des Étudiants et Étudiantes (FCÉÉ). Cette initiative de «dé-fédération» s’entame avec le lancement d’une pétition issue du corps étudiant du CEGEP Dawson de Montréal, ainsi que des derniers membres majeurs de la FCÉÉ; University of Toronto, York University, et Ryerson University. Plus de 15 associations étudiantes s’unissent en espérant enclencher un mouvement de désaffiliation grandissant. Selon les organisateurs, il est temps de réagir au contrôle que la FCÉÉ a sur les affaires internes des associations locales. Sur une touche plus positive, ils appellent les associations d’à travers le Canada à réfléchir sur les moyens provincial ou local d’organisation qui redonne le pouvoir décisionnel à leurs étudiants et étudiantes, plutôt qu’à une fédération fédérale quasi corporative. Le Québec, par contre, profite déjà relativement d’un très grand réseau d’organisations de ce type. La participation anglophone en son sein y reste tout de même limitée. Dawson restait le seul membre actif québécois de la FCÉÉ. Sa communauté étudiante souhaite reprendre leur autonomie syndicale, tel que l’a fait, en 2008, leurs prédécesseurs de l’Université Mcgill et Concordia. Ces associations syndicales étudiantes sont toujours à ce jour en procès contre la FCÉÉ. Certaines de leurs associations départementales se sont ainsi rejointes au mouvement étudiant provinciale du Québec, notamment L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiantes (ASSÉ). «Plusieurs d’entre nous sont des étudiants impliqués de longues dates, nous avons assisté à de nombreuses tentatives de réforme qui ont malheureusement toutes échouées lamentablement. Nous décidons alors d’entamer la dé-fédération parce que nous croyons sincèrement que cette fédération est nuisible au mouvement étudiant canadien», affirmait Ashleigh Ingle, une étudiante de deuxième cycle à l’Université de Toronto. La FCÉÉ a récemment perdu de son emprise au sein de plusieurs campus à travers le Canada. Ce mouvement de dé-fédération pourrait même mettre en péril sa présence en Colombie-Britannique, au Manitoba et au Québec. Ces absences, combinés à son manque de représentation actuel en Alberta et dans les provinces Maritimes, remet grandement en question son «titre» de fédération représentant les étudiants et étudiantes du «Canada». «Tous et toutes, peu importe la position politique, ont une raison valable de quitter la FCÉÉ. Pour ce qui en aie de nos étudiants, c’est l’inefficacité du lobbying, la bureaucratie étouffantes, les états financiers et méthodes démocratiques douteux qui nous ont poussé à prendre cette décision. Nous sommes persuadés que nous méritons mieux», admet Brenden Lehman, un étudiant de Laurentian University. Plusieurs étudiants et étudiantes envisagent la création d’une nouvelle organisation étudiantes canadienne qui se définirait sous les principes de la démocratie directe et de la liberté d’association, le congrès d’inauguration serait prévu pour 2014. Les organisateurs nous informent qu’«une organisation étudiante digne devrait limiter sa dépendance aux cotisations étudiantes tout en maximisant la reprise du pouvoir décisionnel inhérent au étudiants et étudiantes dans l’envergure d’une lutte vers la gratuité scolaire. Mais, même si ce ne sont pas tous les membres de la FCÉÉ qui s’entendent sur ces questions, toutes devraient tout de même simplement envisager de quitter la FCÉÉ. Il est grand temps de nous réappropriez nos droits. Si vous voudriez partir une pétition sur votre campus ou donner un coup de main, envoyer un message à timetomobilize@gmail. Il est venue le moment de dire ensemble NON à la FCÉÉ dans l’intérêt des étudiants et étudiantes.» Pour plus d’informations. Veuillez contacter timetomobilize@gmail ou Porte parole francophone Nicholas Di Penna : 514 833 1625 Porte parole anglophone Ashleigh Ingles : 416 573 9974»
Posted on: Wed, 04 Sep 2013 07:29:44 +0000

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