Le Pape a clôturé l’Année de la foi en réaffirmant deux - TopicsExpress



          

Le Pape a clôturé l’Année de la foi en réaffirmant deux grands fondamentaux de la foi chrétienne : la centralité du Christ et sa magnanimité. 25.11.2013 IMPRIMER Elisabeth de Baudoüin ©ALESSIA GIULIANI/CPP 77 Partager (légende photo : le Pape tenant le reliquaire de saint Pierre) 25/11/2013 L’Année de la foi a pris fin. Inaugurée par Benoît XVI le 11 octobre 2012, cette longue année (treize mois et treize jours) a été clôturée le dimanche 24 novembre 2013, par une messe pontificale concélébrée Place Saint Pierre par le Pape et de nombreux cardinaux et évêques, en la solennité du Christ Roi de L’Univers. Placé à droite de l’autel, un objet hautement symbolique rappelait une nouvelle fois l’importance de cette année charnière entre deux pontificats, et qui a donné lieu à de nombreux débats et manifestations dans l’Eglise : le reliquaire de saint Pierre, une urne en bronze offerte par Paul VI en 1971, contenant les ossements présumés de ce simple pêcheur de Galilée sur lequel, il y a deux mille ans, le Christ a bâti son Eglise. Au terme de la célébration, le Saint Père a remis son exhortation apostolique Evangelii gaudium à 36 représentants du Peuple de Dieu, provenant de 18 pays différents. Une lettre qui encourage les catholiques à être missionnaires et qui sera rendue publique officiellement le mardi 26 novembre 2013. Auparavant, dans une homélie très attendue par les milliers de fidèles présents, le successeur de Pierre a une nouvelle fois appelé de tous ses vœux la paix au Proche Orient et salué le courage de ces chrétiens qui « confessent le nom du Christ avec une fidélité exemplaire, souvent payée fort chère ». (Preuve que ce souci ne le quitte jamais, il aura une nouvelle pensée pour « ces chrétiens, si nombreux, qui sont persécutés à cause de leur foi », lors de l’Angélus qui suivra la messe). Puis on est entré dans le cœur du sujet. « Le Christ est au centre, Il est Le centre. Et il donne toujours plus que ce que nous lui demandons ». Ce sont les deux grandes lignes de cette homélie, feuille de route pour continuer à marcher sur celle de la foi. Le Pape nous invite à remettre Jésus, Roi aussi bien de l’Univers que de nos vies, au centre de tout. Et, pourquoi pas, à prendre pour modèle ce « bon Larron », canonisé sur la croix par le Christ lui-même. Une homélie « cœur de cible », que voici dans sa presque totalité : Remettre Jésus au centre de nos vies Rappelant que « l’apôtre Paul nous offre une vision très profonde de la centralité de Jésus », le Pape a commencé par réaffirmer que « Jésus est au centre de la création », et que « l’attitude du croyant est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette centralité de Jésus-Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses œuvres ». « Ainsi, a-t-il poursuivi, nos pensées seront des pensées chrétiennes, des pensées du Christ. Nos œuvres seront des œuvres chrétiennes, des œuvres du Christ, nos paroles seront des paroles chrétiennes, des paroles du Christ. Par contre, quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement autour de nous et pour l’homme lui-même ». En Lui, nous sommes un Mais « le Christ est aussi centre du Peuple de Dieu, a ajouté le Saint Père. Et précisément aujourd’hui il est ici, au milieu de nous. Maintenant il est ici dans la Parole, et il sera ici sur l’autel, vivant, présent, au milieu de nous, son peuple ». « Le Christ est le frère autour duquel se constitue le peuple, qui prend soin de son peuple, de nous tous, au prix de sa vie. En lui nous sommes un ; un seul peuple uni à lui, nous partageons un seul chemin, un seul destin. C’est seulement en lui, en lui comme centre, que nous avons notre identité comme peuple ». Quand Jésus est au centre, il nous donne l’espérance Enfin, « le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité, et aussi le centre de l’histoire de tout homme. C’est à lui que nous pouvons rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont notre vie est tissée. Lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres de notre existence s’éclairent, et il nous donne l’espérance ». « Aujourd’hui, avec moi tu seras dans mon Royaume » Pour preuve, l’histoire du Bon larron, racontée dans l’Evangile du jour : « Tandis que tous les autres s’adressent à Jésus avec mépris – Si tu es le Christ, le Roi Messie, sauve-toi toi-même en descendant de la croix ! – cet homme, qui a commis des erreurs dans sa vie, à la fin, repenti, s’agrippe à Jésus crucifié en implorant : « Souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton Royaume » (Lc 23, 42). Et Jésus lui promet : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43) : son Royaume ». « Souviens-toi de moi, Seigneur ! » Rebondissant sur cette histoire, Le Pape a encouragé les fidèles, et au-delà, chaque croyant, à se mettre dans la peau de ce pécheur repentant et confiant : « Jésus prononce seulement la parole du pardon, non celle de la condamnation ; et quand l’homme trouve le courage de demander ce pardon, le Seigneur ne laisse jamais tomber une telle demande. Aujourd’hui, nous pouvons tous penser à notre histoire, à notre cheminement. Chacun de nous a son histoire ; chacun de nous a aussi ses erreurs, ses péchés, ses moments heureux et ses moments sombres. Cela fera du bien, au cours de cette journée, de penser à notre histoire, et regarder Jésus, et de tout cœur lui répéter de nombreuses fois, mais avec le cœur, en silence, chacun de nous : Souviens-toi de moi, Seigneur, maintenant que tu es dans ton Royaume ! Jésus, souviens-toi de moi, parce que je veux devenir bon, je veux devenir bon, mais je n’ai pas la force, je ne peux pas : je suis pécheur, je suis pécheresse. Mais souviens-toi de moi, Jésus. Tu peux te souvenir de moi, parce que tu es au centre, tu es justement dans ton Royaume !. Que c’est beau ! Faisons-le tous aujourd’hui, chacun dans son cœur, de nombreuses fois. Souviens-toi de moi, Seigneur, toi qui es au centre, toi qui es dans ton Royaume! Le Seigneur donne toujours plus ! « La promesse de Jésus au bon larron nous donne une grande espérance : elle nous dit que la grâce de Dieu est toujours plus abondante que la prière qui l’a demandée. Le Seigneur donne toujours plus, il est tellement généreux, il donne toujours plus que ce qui lui est demandé : on lui demande qu’il se rappelle de nous et il nous emmène dans son Royaume ! Jésus est bien le centre de nos désirs de joie et de salut. Allons tous ensemble sur cette route » a conclu le Pape François.
Posted on: Wed, 27 Nov 2013 19:50:21 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015