Le colonel Bencherif accuse le wali de Bejaia de corruption : « - TopicsExpress



          

Le colonel Bencherif accuse le wali de Bejaia de corruption : « Hamou 10 % est un corrompu ! » Graves accusations contre un haut fonctionnaire de l’Etat. L’ex-membre du Conseil de la révolution et ancien patron de la gendarmerie, le colonel Ahmed Bencherif, a nommément accusé l’actuel wali de Bejaia, Hamou Ahmed Touhami, de corruption : « L’enquête que je mène depuis fort longtemps me permet actuellement d’affirmer que l’ex-wali de Djelfa, Hamou Ahmed Touhami, surnommé du temps où il était wali de Béchar «Hamou 10 %» est un corrompu », écrit M. Bencherif dans une tribune publiée mercredi 23 novembre 2011 dans le quotidien le Soir d’Algérie. Pour l’ex-patron de la gendarmerie nationale, le sobriquet « Hamou 10 % » fait allusion à la quote-part prélevée par Ahmed Touhami auprès de chaque entrepreneur bénéficiaire d’un marché public. Une fois le marché obtenu, cette commission occulte de 10 % était remise en « mains propres » du wali, précise le colonel à la retraite. Pour ce dernier, cette pratique a prévalu tout le long de son séjour dans la wilaya de Béchar puis dans celle de Djelfa où il a « sévi pour se servir et non servir l’intérêt collectif ». Ahmed Bencherif ne prend pas de gants pour accuser l’actuel wali de Bejaia d’avoir trahi sa mission en « légalisant » la corruption durant son « règne » à Djelfa où « le maître mot était la part du Mâallem (le patron). « L’ex-wali a trahi la wilaya de Djelfa qui lui a offert son hospitalité et sa confiance. Il en a abusé en piétinant ses traditions et son mode de vie, en profitant de son poste uniquement pour s’enrichir rapidement, défiant les lois de la République et celles de Dieu », soutien-t-il. Pis encore, selon certaines indiscrétions qui seraient parvenues à l’accusateur, Ahmed Hamou Touhami ne se contentait plus de ses 10 %. Devenant de plus en plus « gourmand », il réclamait toujours plus. Le risque est grand de le voir reproduire les mêmes pratiques à Bejaia où il vient d’être « promu », soutient Ahmed Bencherif alors qu’il devait faire valoir ses droits à la retraite : « Il risque de faire autant de mal à Bejaïa, ville de Yemma Gouraya, ville d’Histoire et d’intelligence. Sa promotion (alors qu’il devrait aller à la retraite) en tant que wali de Béjaïa n’aurait pas eu lieu si son dossier avait été divulgué au moment opportun », écrit-il. Demandant qu’une enquête soit ouverte sur une liste de dossiers cités nommément, Ahmed Bencherif, originaire de Djelfa, soutient qu’il reste à la disposition des autorités pour faire toute la lumière sur le dossier de l’ancien wali de Djelfa. « Ce wali doit rendre des comptes devant la justice ! », clame-t-il. Ancien wali de Djelfa et de Béchar, Hamou Ahmed Touhami a été muté à Bejaia le 30 septembre 2010 à la faveur d’un vaste remaniement qui a touché le corps des walis. Le parquet ira-t-il jusqu’à ouvrir une information judiciaire ou les accusations du colonel Bencherif resteront sans suite ?
Posted on: Sun, 04 Aug 2013 20:10:50 +0000

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