Le mystère de lEvangile de Jésus Cette présente étude n’a - TopicsExpress



          

Le mystère de lEvangile de Jésus Cette présente étude n’a pas pour but de polémiquer sur la fameuse maquette commandée par Bérenger Saunière actuellement en possession d’André Douzet, mais d’apporter des éléments inédits sur celle photographiée dans le livre « L’évangile de Jésus ». Monsieur Douzet en parle longuement dans son intéressant dossier n° 3 intégralement consacré à la maquette. Pour les personnes n’ayant pas lu ce dossier voici les principaux points développés dans celui-ci: - La maquette de Saunière, ou du moins un double, apparaît photographiée dans un ouvrage indiscutablement religieux « L’évangile de Jésus », à la page 368. Cet étrange livre introuvable dans le commerce, mais pourtant bien réel avec ISBN et dépôt légal est en possession d’André Douzet. - D’autres religieux que l’abbé Saunière avaient connaissance de ce moulage et en ont fait usage pour d’autres perspectives. - Gérard de Sède en aurait eu connaissance et fait allusion à cette maquette dans son célèbre ouvrage « Le trésor maudit de Rennes-le-château ». - Quelques différences entre les deux maquettes sont à noter, voici les principales : le contenu du titre du cartouche et le sens de son écriture diffèrent, les lieux désignés sur la maquette de Saunière et inscrits sur le moulage sont juste fléchés en légende sur la maquette de l’Evangile de Jésus, sur la maquette de Saunière est clairement inscrit « tombeau de Joseph d’Arimathie » alors que sur l’autre maquette nous avons simplement « autres tombeaux juifs », le nord sur cette deuxième maquette est clairement indiqué, ce qui n’est pas le cas sur celle de Saunière. André Douzet se demande en conclusion de ce chapitre « …comment des spécialistes en écrits bibliques, des historiens religieux, des ecclésiastiques, ont pu présenter un support aussi peu scrupuleux des lieux d’origine de la religion catholique naissante avec une telle désinvolture ? ». Il poursuit : « Il faudrait donc admettre que pour la circonstance livresque on ait choisi cet objet convenant peu à la précision des textes ce qui le rend incongru dans une telle étude des plus sérieuses. A moins que la présentation de la maquette, pour une autre obscure démarche, en ait largement justifié l’usage. Quoi qu’il en soit, dans les deux cas, il est évident que des religieux ont eu connaissance de ce moulage et s’en s’ont servi dans un but pour le moins déroutant, insolite, peu convaincant à ce stade de notre approche générale de l’objet. » Nous allons à présent reprendre point par point ces informations, les vérifier une à une et apporter de nouveaux éclaircissements. LEvangile de Jésus, un exemplaire unique? Nous avons donc commencé notre enquête par l’objet sur lequel repose toute la thèse d’André Douzet, c’est-à-dire le prétendu livre introuvable en sa possession : l’Evangile de Jésus. Après seulement quelques vérifications auprès des éditeurs, nous avons découvert que ce livre, loin d’être unique, se trouve dans toutes les bonnes librairies chrétiennes sous la référence : L’évangile de Jésus Mgr Galbiati St Gaëtan Médiaspaul éditions Nous nous le sommes bien entendu procuré et l’analyse qui va suivre va éclairer d’un jour nouveau cette seconde maquette, qui n’est peut-être pas aussi hérétique que le prétend André Douzet. Ouvrage hérétique ou catholique ? A noter tout d’abord que ce livre a reçu « l’imprimatur », mot qui a pour définition « permission d’édition d’un ouvrage, donnée par l’autorité ecclésiastique ou rectorale ». Connaissant le passé de l’Eglise et les nombreux autodafés qu’elle a ordonné pour des ouvrages jugés hérétiques, peut-on alors sérieusement penser que cette institution ait donné consciemment son accord pour un ouvrage qui contiendrait des éléments non conformes au dogme chrétien ? Précisons également que ce livre a fait l’objet de plusieurs rééditions. Il a été traduit en anglais, espagnol, malgache, portugais et slovaque, ce qui prouve la volonté de diffuser à grande échelle cet ouvrage. Citons pour compléter ces remarques les paroles dont nous fait part le Docteur ès-sciences bibliques Henri Galbiati dans l’avant-propos de ce livre: « Nous recherchons un résultat avant tout pratique : conduire les jeunes et les très jeunes, et le peuple en général, à la lecture personnelle des Quatre Evangiles. » Cet ouvrage est donc en fait destiné principalement aux personnes faisant leurs premiers pas vers les Evangiles, aux novices qui désirent s’initier au catholicisme. Maintenant que le contexte de ce livre est établi, entrons dans le vif du sujet c’est-à-dire la comparaison entre la maquette de « l’évangile de Jésus » et les lieux saints. Voici la reproduction de la page 368 du livre où sont en fait représentées non pas une mais deux maquettes : La maquette de gauche représente le sol naturel du site de la basilique du Saint Sépulcre et celle de droite les fondations de cette même basilique. André Douzet dans son étude ne se réfère qu’à la maquette de gauche alors que les deux maquettes sont complémentaires et ne peuvent se lire l’une sans l’autre. Cette double maquette représente ainsi un seul et même endroit, le Saint Sépulcre. Comparons cette photographie avec le plan de la basilique du Saint Sépulcre extrait d’un guide sur Jérusalem. (Jérusalem Terre Sainte – La vie prier – Hors série n° 8.) Il n’y a qu’à comparer ces deux documents pour se rendre compte qu’ils sont identiques. Nous retrouvons effectivement sur le schéma ci-dessus et sur la maquette du livre : - Le tombeau de Jésus et autres tombeaux juifs. A noter que dans la basilique à côté du tombeau de Jésus, se trouvent effectivement d’autres tombeaux juifs. - Le rocher du calvaire. - La citerne dite crypte de Sainte Hélène. Ces lieux sont placés au même endroit, par conséquent le plan de la basilique est scrupuleusement respecté sur la maquette. La place de ce moulage dans ce livre est alors loin d’être incongrue puisqu’il illustre parfaitement et avec précision les textes de cet ouvrage. Il serait alors très audacieux de conclure que la maquette de l’Evangile de Jésus est hérétique. Sur quels éléments se baser réellement pour affirmer une telle assertion ? Restons objectifs, si tout est identique, la maquette de « l’évangile de Jésus » est de ce fait conforme au dogme chrétien et n’est en aucun cas hérétique ! Peut-on conclure pour autant que la maquette de Saunière est elle aussi conforme au dogme chrétien et par conséquent que la thèse d’un secret caché en son sein ne serait qu’illusion ? Le détail qui change tout Si nous étudions minutieusement la maquette de Saunière un détail nous saute aux yeux : sur cette maquette apparaît l’inscription « jardin de Gethsemani ». Quoi de plus normal nous direz-vous ? En effet, le Jardin de Gethsemani fait bien partie des lieux Saints qui entourent Jérusalem. Il paraît logique qu’il apparaisse sur une telle maquette. Toutefois si nous regardons avec plus d’attention la maquette de Saunière nous constatons que ce jardin de Gethsemani est mal placé. En effet, il se trouve sur le moulage entre les tombeaux et le calvaire, alors qu’il devrait se trouver à sa droite, place qu’il occupe réellement géographiquement. Cette mauvaise localisation rend incorrecte cette maquette et la rend hérétique. Par contre sur la maquette de « l’évangile de Jésus », pas de trace de ce jardin. L’explication est toute simple. En fait la maquette de Saunière représente la ville de Jérusalem, car elle comporte les tombeaux et le jardin de Gethsemani qui est à l’opposé de la ville ; alors que la maquette de l‘Evangile de Jésus représente non pas la ville de Jérusalem mais un lieu beaucoup plus restreint : le temple de Jérusalem. Le jardin de Gethsémani n’a donc plus de raison d’y apparaître. Ces deux maquettes ne sont donc pas du tout à la même échelle. Une maquette on ne peut plus catholique Signalons pour conclure que nous avons contacté l’éditeur italien de ce livre dans le but d’obtenir le maximum de renseignements. Ce dernier nous a informé que nous pouvions admirer cette maquette au musée archéologique des Pères Franciscains de Jérusalem. Elle n’est donc pas en possession de quelque obscur groupe d’initiés. Nous avons donc pris contact avec ce musée de Jérusalem et voici l’intégralité des informations que nous avons pu recueillir sur les deux maquettes photographiées à la page 368 de « l’évangile de Jésus » : « Les deux maquettes en plâtre (50 X 70 X 10) appartiennent au fond original du musée constitué en 1904. Elles furent évidemment préparées auparavant par des pères français qui étaient nombreux dans la custodie de Terre Sainte. Le père Meistermann ou le père Viaud, l’un et l’autre auteurs de livres savants, peuvent être à l’origine de l’entreprise. Une autre maquette en bois, représentant la ville entière de Jérusalem est signée par un certain Frère Emile Dubois , mais les deux premières ne sont pas signées. » Ces deux maquettes seraient donc antérieures à celle de Bérenger Saunière qui aurait commandé la sienne en 1916. Par conséquent s’il y a bien eu copie, c’est Saunière qui s’est inspiré de ces maquettes existantes et non l’inverse. La théorie d’André Douzet selon laquelle d’autres religieux que l’abbé Saunière auraient eu connaissance de ce moulage et en auraient fait usage pour d’autres perspectives ne tient donc plus. Une troisième maquette : celle de Gérard de Sède Selon André Douzet, Gérard de Sède aurait eu connaissance de la maquette de Saunière et en ferait même référence dans son célèbre ouvrage Le trésor maudit de Rennes Le Château. Gérard de Sède emploi effectivement le mot maquette dans son ouvrage ; écoutons-le : « Fidèle disciple de l’abbé Bourdet, ce qu’il nous a laissé, sous couleur de pieuses iconographies, c’est une piste, une maquette astucieusement allusive des lieux qu’il avait explorés et auxquels il avait arraché leur secret. » En fait Gérard de Sède ne fait aucunement allusion à un quelconque moulage, il donne à ce mot maquette une toute autre signification. Pour s’en assurer il ne faut pas se contenter de lire le paragraphe où il cite ce mot, mais de lire les deux pages suivantes où il nous donne plus d’informations sur ce sujet. En voici un extrait : « Or, c’est ce dernier procédé, analogue à celui des cartographes mais au fond, beaucoup plus simple, qu’a employé Bérenger Saunière. Toute l’astuce est que cela passe inaperçu car personne ou presque n’imagine que des statues religieuses puissent cacher une cartographie. » Ainsi Gérard de Sède explique que la décoration et plus particulièrement les statues religieuses de l’église cachent une cartographie, un plan des lieux que Saunière avait explorés. Rien ne prouve donc que Gérard de Sède ait eu connaissance de la maquette de Bérenger Saunière, puisqu’il emploie ce mot dans un autre sens que celui de moulage. Il n’est donc nullement question de la maquette commandée par Saunière. Voilà un mystère de plus élucidé ! En outre, André Douzet situe les lieux de la maquette de Saunière sur les anciennes terres de la famille de Périllos sur l’actuelle commune d’Opoul dans les Pyrénées Orientales. Pour poursuivre nos investigations nous nous sommes rendus sur ce site mystérieux et nous avons choisi le jour de l’année le plus particulier d’entre tous : le lundi de Pentecôte. Récit dune journée à Perillos Le lundi 9 juin dernier nous nous sommes rendus à Périllos afin d’assister à la messe en plein air qui a lieu chaque année, le lundi de Pentecôte. Plus de cent personnes s’étaient déplacées, mais la majorité étaient des habitants d’Opoul-Périllos. Il s’agit en fait d’une fête locale. Lors de cette cérémonie est sortie la très antique statue étoilée de Sainte Barbe. Elle n’est visible qu’une fois par an à cette occasion. Elle est amenée à Périllos juste avant le début de la messe et est aussitôt retirée à la fin de celle-ci. Son propriétaire y porte une attention toute particulière. Nous avons voulu en savoir plus et nous avons eu la chance de pouvoir nous entretenir à la fin de la cérémonie avec le maire et l’actuel propriétaire de cette statue. Cette statue représente bien selon eux Sainte Barbe. Elle fut découverte il y a 200 ans environ lors d’un déboisement à Périllos. Elle se trouvait dans des rochers formant une niche et non dans la grotte de la Caune comme le prétend André Douzet. A l’emplacement de cette découverte fut construite la chapelle Sainte Barbe que l’on peut admirer en montant au village abandonné de Périllos. Depuis cette statue est restée en possession de la famille de l’inventeur. Elle aurait une grande valeur historique et financière. Quant à la nature du bois dont elle est composée, le propriétaire a avoué son ignorance, mais suppose qu’elle est en bois de chêne, comme toutes les anciennes vierges noires. Cette statue a bien été repeinte en blanc par son propriétaire : visage, mains et même son socle. Donc si vous désirez la contempler, rendez-vous à Périllos au mois de juin ! Vous pourrez également en profiter pour visiter la vieille église qui est habituellement fermée. Si vous vous y rendez, ne manquez pas de regarder sur le mur de celle-ci la plaque commémorant le 600ème anniversaire de Ramon de Perellos au purgatoire de Saint Patrick en Irlande qui a eu lieu le 8 septembre 1397. Et si vous désirez contempler la célèbre côte du Babaos vaincu par le comte de Perellos il vous faudra vous rendre à Prats-de-Mollo, village à la frontière de l’Espagne. Cette côte se trouve à l’extérieur de l’église sous le porche. Concernant le rapport entre la maquette attribuée à Saunière et le secteur de Périllos, le lien peut paraître incertain pour beaucoup, toutefois il faut bien admettre que nous retrouvons bien à Périllos sur la carte IGN au 1/25 000 de Durban le « Montoulié de Périllou » qui signifie « le mont des oliviers de Périllos » et qui correspond sur la maquette au lieu nommé Golgotha. M. Douzet nous informe dans son dossier n°4 que le Montoulié de Perillou est visible uniquement de Durban depuis le Roc Coumbach. Nous sommes montés au sommet de ce pignon rocheux, non sans difficulté, d’immenses ronciers ayant envahis le chemin, mais s’il est vrai que la vue de là-haut est magnifique, il n’est point nécessaire de grimper au sommet pour voir le Mont des Oliviers de Périllos ! L’accès au Roc Coumbach se fait par la piscine et les terrains de tennis du village de Durban. Mais si vous voulez une vue générale du Roc Coumbach le mieux est de se placer sur la petite route montant au château… Mais il existe à notre connaissance au moins un deuxième et magnifique point de vue sur le Montoulié de Perillou depuis la commune de Fraisse (Aude). Il faut pour cela se rendre à la chapelle Sainte Colombe (19ème siècle) à proximité de ce village. Enfin, sans pour autant dénigrer le fait que la commune d’Opoul-Périllos ait pour code postal 66600, c’est-à-dire le nombre de la bête de l’Apocalypse, nous préciserons à toute fin utile que c’est loin d’être la seule commune dans ce cas. Voici pour preuve la liste des 10 autres villes arborant ce nombre tant redouté : - 66600 : Calce - 66600 : Cases de Pene - 66600 : Espira de l’Agly - 66600 : Peyrestortes - 66600 : Rivesaltes - 66600 : Salses le Châtau - 66600 : Vingrau - 06660 : Auron - 06660 : Saint Dalmas le Selvage - 06660 : Saint Etienne de Tinée Y aurait-il alors 11 bêtes de l’Apocalypse ?!!!!!! Voici donc les premières conclusions de nos recherches. Très bientôt, nous l’espérons, nous serons à même de vous apporter des informations relatives à différentes cavités du secteur de Périllos, non mentionnées sur les cartes IGN, mais qui sans nul doute ne feront que relancer la thèse d’un secret bien gardé sur ces terres mystérieuses. Car tout nous laisse penser, grâce à nos dernières découvertes inédites que non seulement un secret fabuleux a bien été gardé par cette étrange famille aux nombreux titres de noblesse, mais que ses membres nous ont laissé en héritage tous les éléments nécessaires pour le retrouver. Nous serons également en mesure d’éditer des documents concernant Ramon de Perellos et les siens, notamment le récit de son fabuleux voyage au purgatoire de saint Patrick en Irlande et d’autres encore bien plus étonnants… L’Ordre de Galaad
Posted on: Mon, 11 Nov 2013 01:21:13 +0000

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