Le phénomène de la violence dans les stades prend des proportions graves. Il s’est développé de telle sorte qu’il est devenu impossible de contenir les fans radicaux avec des sanctions dissuasives et des campagnes de sensibilisation. Plusieurs raisons favorisent la propagation du « choix » du chaos et de la violence parmi les supporteurs dans les gradins, lorsque leur équipe favorite perd. Les athlètes et les responsables ont essayé d’analyser ce phénomène et de proposer des solutions pour y remédier, et ils ont même échangé les accusations et ont tenu les autres pour responsables à cause de la propagation effrayante du phénomène, ce qui a fait étendre la situation d’« insécurité » en dehors des stades pour affecter les citoyens et leurs propriétés dans les rues, y compris des hommes, femmes, enfants, personnes âgées, et même ceux qui n’ont rien à voir avec le sport ou le football en particulier. Les campagnes de sensibilisation qui visent à éduquer les supporters et à réduire la violence n’ont pas aboutit aux résultats espérés, ce qui rend plus que nécessaire l’établissement immédiat de sanctions dissuasives. Les responsables ont choisi de tenir les clubs sportifs responsables des conséquences des comportements imprudents de leurs fans, après leur avoir d’abord donné la possibilité de les contrôler par la création de clubs de supporteurs, mais l’initiative est mort-née, parce que les membres de ces clubs de fans eux-mêmes sont devenus avec le temps les premiers à alimenter la violence. Et pourtant, le fait de faire payer des amendes aux clubs et l’interdiction aux supporteurs hooligans d’accéder aux stades comme mesures punitives n’ont pas changé leurs comportements, et ne les a pas fait du tout réfléchir sur leurs actions, puisque les mêmes scènes malencontreuses se reproduisent dans les stades à la première erreur de leur équipe préférée. Quelles que soient les solutions proposées, elles ne seront pas efficaces parce que le problème est beaucoup plus profond pour être limité à " la sensibilisation ou la dissuasion ". Le problème du hooliganisme est associé principalement à des facteurs éducatifs, culturels, sociaux et même politiques. Peu importe les différences des points de vues sur les responsables de la propagation du hooliganisme, et sur les meilleurs moyens pour remédier à ce phénomène, ce qui importe le plus est de détecter ses causes en premier lieu. Il est indéniable que les facteurs sociaux, économiques et culturels affectent les comportements de ceux qui fréquentent les stades. On remarque ainsi plusieurs facteurs à ce niveau : la plupart des fans sont jeunes, l’usage du mauvais language à chaque match, les supporters d’une même équipe se jettent des pierres et des objets entre eux ou les jettent aux supporters de l’équipe adversaire, certains spectateurs détiennent des drogues et des armes blanches, le chaos et la panique sont étendues aux citoyens en dehors des stades, l’usage des expressions régionales et racistes. Tout cela nous amène à voir clairement que le problème ne réside pas dans l’enthousiasme superflu, mais il est plutôt né dans un milieu loin des terrains de sport, et a été alimenté par les conditions sociales difficiles de ces jeunes et le manque d’un sens de responsabilité civile et d’une culture suffisante pour contenir leurs comportements, rendant ainsi la transmission de l’infection aux stades, et son aggravation dans cet espace, une simple " conclusion prédéterminée ".
Posted on: Sat, 31 Aug 2013 20:58:11 +0000
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