Les Etats-unis n’a aucune leçon à donner aux vrais Africains - TopicsExpress



          

Les Etats-unis n’a aucune leçon à donner aux vrais Africains que nous sommes dans le domaine du respect de la dignité humaine, des libertés et des droits de l’homme et de la démocratie. Je m’étends à dessein sur ce point pour enlever toute illusion à certains Occidentaux qui sont de bonne foi mais qui sont malheureusement victimes de l’ignorance, des préjugés racistes surannés, du vol de l’histoire et de la falsification mensongère et meurtrière de la vérité historique et qui croient encore aux idées totalement fausses. Qu’on consulte notamment les écrits des Africanistes et des Philosophes étrangers et africains tels que le Prof. Irung Tshitambal’a Mulang, « La conception de l’individu et de la démocratie en Afrique noire traditionnelle. Réflexion critique sur les études africanistes. », Zaïre-Afrique, Février 1993, pp. 71 -82 ; Cheikh Anta Diop, “Antériorité des civilisations nègres” et “Civilisation ou barbarie. Anthropologie sans complaisance”, Paris, Présence Africaine, 198, 1981 ; pp. 387 - 477 ; Obenga Théophile, “La philosophie pharaonique”, in Présence Africaine; 1986,, n° 137 - 138 ; p. 14 ; Towa Marcien, “L’idée d’une philosophie négro- africaine”, in Cahiers du Département de philosophie, 1987, n° 2, pp. 22 ; Gonidec, P.E., « Les systèmes politiques africains, Première partie : L’évolution - La scène politique - L’intégration nationale », Paris. Librairie générale de Droit et de Jurisprudence, p. 1971, pp 38 - 39, 40 ; Niamkey, Koffi, « La démocratie à l’africaine. Cours de Licence en philosophie. Abidjan, Textuel, 1985, p. 24, polyc. ; Fifatin, Maurice, « La notion de démocratie et les autorités traditionnelles en Afrique noire », in Annuaire du Tiers - Monde, IX, Paris, Ferdinand Nathan, 1987, p. 38 ; Deschamps, Hubert, « Les institutions politiques de l’Afrique noire », Paris, PUF, 1962, p. 26 ; Pongo Kivula, “Etude comparée des Contes du Décepteur dans les Littératures Luba et Mbala”, Mémoire de Licence en Langues et Littératures Africaines. Lubumbashi, 1984, pp. 14 – 16. Sans trop uniformiser les données ni taire les particularités remarquables de certaines sociétés de l’Afrique précoloniale, ces Auteurs ont déjà définitivement démontré, à partir de l’Onomastique (signification des noms), des études sur l’Egypte ancienne, des proverbes, des textes philosophiques préexistants et d’une abstraction remarquable, du sens profond du déroulement de la palabre africaine..., dans la société africaine précoloniale, l’existence ontologique et la consistance axiologique de la personne humaine ainsi que sa dimension sociale prononcée et bénéfique en Afrique précoloniale. La personne humaine était une évidence première et irrécusable dans cette société. Sa subjectivité était inaliénable et toujours maintenue en éveil. L’individu pouvait toujours, se poser et s’imposer comme une conscience de soi, centre de conception et de décision, conscience critique, sujet libre et responsable, et s’affirmer dans la liberté du discours et dans la discussion par la confrontation des opinions diverses.
Posted on: Wed, 24 Jul 2013 07:23:26 +0000

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