Les cordages Les cordages utilisées par les gens de la marine - TopicsExpress



          

Les cordages Les cordages utilisées par les gens de la marine pour tirer les vaisseaux hors de l’eau sont appelées franc-funins ou aussières. Ils s’agit d’un enroulement de 3 à 6 torons composé de fils de caret. Lorsqu’on enroule ensemble plusieurs aussières on obtiens un grelin. En effet, par exemple, plutôt que d’enrouler seize torons il est préférable d’enrouler 4 aussières de 4 torons. Le cordage obtenu est d’environ 1/4 plus résistant. p_cordage Les fibres, qui sont la base du cordage, sont au XVIIIème des fibres de chanvre. Le choix du chanvre est primordial pour la qualité de la corde. Deslongchamps dans sont manuscrit de 1763 insiste sur la provenance du chanvre : « Or chaque fil de caret bien filé, et de bonchanvre de Bretagne, soutiendra140 a 150 livres ». Cette préférence pour un chanvre locale autant tiens de sa qualité que du fait que Deslongchamps est un officier de marine brestois. La culture du chanvre nécessite un climat tempéré et se cultive aussi très bien dans les pays froids. Depuis le XVIIème siècle, la France, l’Angleterre et surtout la Hollande importe du chanvre du Canada et surtout de Lettonie (Riga). Obtenir un franc-funin à partir de chanvre nécessite tout une suite d’opération. Le paysan après avoir récolté le chanvre, travaille le chanvre pour obtenir « la filasse » qui permettra de réaliser les fils de caret. Il confectionne alors des ballots remplis de fibres de chanvre. Ces ballots lorsqu’ils sont réceptionnés à la corderie sont examinés par la commission de recette en charge de vérifier que le chanvre est bien sec et de bonne qualité, ce qui dépends fortement de sa provenance. Ils s’agit ensuite de travailler cette matière première. Pour que le cordage soit de qualité, il faut que les brins de chanvres mesurent environs un mètre avant assemblage et soit de préférence assez plat pour faciliter peignage. Le peignage consiste à faire passer les fibres de chanvre dans un peigne à dégrossir. Suivant la finesse du peigne on obtiens différentes grosseurs de brin qui permettrons la fabrications des cordages de différentes grosseurs et utilités. On obtiens alors des brins de chanvre qu’il faut maintenant assembler. Cette opération s’appelle le filage et ce fait dans la filerie, l’un des ateliers d’une corderie. Il s’agit de torde les filaments les uns avec les autres. Les filaments sont disposés à cheval les uns sur les autres et tordu dans le même sens. Le fileur recule au fur et mesure pour obtenir les fils de caret. Ce principe de tortillement est celui utilisé dans toutes les corderies des arsenaux. Cependant les études de M. Pieter Van Musschenbroeck (1692-1761), physicien hollandais, reprise par M.Louis Duhamel de monceau dans « Traité de la fabrique des manœuvres pour les vaisseaux, ou l’art de la corderie perfectionné » que contrairement à la croyance répandu, ce tortillement rends les fils de carets moins solides que d’autre méthode. Mais les usages, les outils et les techniques en place étant très difficiles à changer, cette méthode perdura. Ces fils de carets sont ensuite dévidés sur des bobines. Avec ces fils de carets on constitue alors les torons puis les aussières. Ces fils de carets étaient soit « blanc », soit « noir » si ils avaient été goudronnés pour les rendre imperméable aux intempéries. Le fais de goudronner rendaient les cordages beaucoup moins souple. corderie Les franc-funins utilisés avec les appareils à tirer les vaisseaux hors de l’eau dans le manuscrit Deslongchamps sont des cordages de 10 pouces de diamètre (environ 19 cm) constitués de 480 de caret et 4 torons. La qualité d’un cordage tiens à sa force, à sa raideur, son poids et au minimum de frottement. Très régulièrement les officiers des différents arsenaux se plaignaient de cette qualité. Les cordages trop lourd brisaient les poulies. La raideur des cordes trop importantes et les frottement de celle si avec les rouets des poulies rendaient les manœuvres plus difficiles. Malgré les travaux de M.Louis Duhamel de Monceau qui traitent de la meilleur manière de concevoir les cordages, les corderies des arsenaux construites sur le modèle de la corderie royale de Rochefort, bijoux de l’industrie de la fin du XVIIème siècle, les gestes et pratiques ne changèrent peu. Les cordages Les cordages utilisées par les gens de la marine pour tirer les vaisseaux hors de l’eau sont appelées franc-funins ou aussières. Ils s’agit d’un enroulement de 3 à 6 torons composé de fils de caret. Lorsqu’on enroule ensemble plusieurs aussières on obtiens un grelin. En effet, par exemple, plutôt que d’enrouler seize torons il est préférable d’enrouler 4 aussières de 4 torons. Le cordage obtenu est d’environ 1/4 plus résistant. p_cordage Les fibres, qui sont la base du cordage, sont au XVIIIème des fibres de chanvre. Le choix du chanvre est primordial pour la qualité de la corde. Deslongchamps dans sont manuscrit de 1763 insiste sur la provenance du chanvre : « Or chaque fil de caret bien filé, et de bonchanvre de Bretagne, soutiendra140 a 150 livres ». Cette préférence pour un chanvre locale autant tiens de sa qualité que du fait que Deslongchamps est un officier de marine brestois. La culture du chanvre nécessite un climat tempéré et se cultive aussi très bien dans les pays froids. Depuis le XVIIème siècle, la France, l’Angleterre et surtout la Hollande importe du chanvre du Canada et surtout de Lettonie (Riga). Obtenir un franc-funin à partir de chanvre nécessite tout une suite d’opération. Le paysan après avoir récolté le chanvre, travaille le chanvre pour obtenir « la filasse » qui permettra de réaliser les fils de caret. Il confectionne alors des ballots remplis de fibres de chanvre. Ces ballots lorsqu’ils sont réceptionnés à la corderie sont examinés par la commission de recette en charge de vérifier que le chanvre est bien sec et de bonne qualité, ce qui dépends fortement de sa provenance. Ils s’agit ensuite de travailler cette matière première. Pour que le cordage soit de qualité, il faut que les brins de chanvres mesurent environs un mètre avant assemblage et soit de préférence assez plat pour faciliter peignage. Le peignage consiste à faire passer les fibres de chanvre dans un peigne à dégrossir. Suivant la finesse du peigne on obtiens différentes grosseurs de brin qui permettrons la fabrications des cordages de différentes grosseurs et utilités. On obtiens alors des brins de chanvre qu’il faut maintenant assembler. Cette opération s’appelle le filage et ce fait dans la filerie, l’un des ateliers d’une corderie. Il s’agit de torde les filaments les uns avec les autres. Les filaments sont disposés à cheval les uns sur les autres et tordu dans le même sens. Le fileur recule au fur et mesure pour obtenir les fils de caret. Ce principe de tortillement est celui utilisé dans toutes les corderies des arsenaux. Cependant les études de M. Pieter Van Musschenbroeck (1692-1761), physicien hollandais, reprise par M.Louis Duhamel de monceau dans « Traité de la fabrique des manœuvres pour les vaisseaux, ou l’art de la corderie perfectionné » que contrairement à la croyance répandu, ce tortillement rends les fils de carets moins solides que d’autre méthode. Mais les usages, les outils et les techniques en place étant très difficiles à changer, cette méthode perdura. Ces fils de carets sont ensuite dévidés sur des bobines. Avec ces fils de carets on constitue alors les torons puis les aussières. Ces fils de carets étaient soit « blanc », soit « noir » si ils avaient été goudronnés pour les rendre imperméable aux intempéries. Le fais de goudronner rendaient les cordages beaucoup moins souple. corderie Les franc-funins utilisés avec les appareils à tirer les vaisseaux hors de l’eau dans le manuscrit Deslongchamps sont des cordages de 10 pouces de diamètre (environ 19 cm) constitués de 480 de caret et 4 torons. La qualité d’un cordage tiens à sa force, à sa raideur, son poids et au minimum de frottement. Très régulièrement les officiers des différents arsenaux se plaignaient de cette qualité. Les cordages trop lourd brisaient les poulies. La raideur des cordes trop importantes et les frottement de celle si avec les rouets des poulies rendaient les manœuvres plus difficiles. Malgré les travaux de M.Louis Duhamel de Monceau qui traitent de la meilleur manière de concevoir les cordages, les corderies des arsenaux construites sur le modèle de la corderie royale de Rochefort, bijoux de l’industrie de la fin du XVIIème siècle, les gestes et pratiques ne changèrent peu.
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 16:18:45 +0000

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