Les troupes de la LRA excédées de faire la guerre décident de - TopicsExpress



          

Les troupes de la LRA excédées de faire la guerre décident de déposer les armes C’est dans la journée du lundi 23 septembre 2013, que l’annonce inattendue a été faite par « Chine Nouvelle ». Plus de 1 500 éléments de la LRA se sont rendus avec armes et effets militaires aux nouvelles autorités centrafricaines. C’est à Bria, dans la préfecture de la Haute Kotto que les autorités locales les ont accueillies. Ils acceptent d’être désarmés et sont disposés à aider le gouvernement centrafricain à rétablir la paix et la sécurité dans cette partie du pays régulièrement en proie à une spirale de violences venant de l’intérieur ou de l’extérieur. Et cet état de fait est la résultante de la porosité des frontières et surtout de la faiblisse des moyens permettant aux forces de défense et de sécurité régulières à assurer la sécurité de la population civile et défendre l’intégrité du territoire national. En apprenant la nouvelle, le gouvernement ne s’est pas prononcé officiellement sur la question mais les Nations-Unies par l’intermédiaire du Bureau Intégré des Nations-Unies en Centrafrique (BINUCA) qui propose de prendre la question en main. Une mission de cette institution onusienne doit se rendre dans la ville de Bria pour rencontrer les troupes de la LRA qui ont fait défection. Pendant plus de deux décennies, les troupes de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony ont pris les armes contre le pouvoir de Kampala (Ouganda). Pendant des années donc, il y a eu des tentatives de négociations sans succès avec les rebelles d’abord par le président ougandais Yoweri Museveni puis par la communauté internationale. Ils se sont livrés à des exactions les plus ignobles, des viols, vols, pillages et des tueries plusieurs centaines de milliers des populations civiles de la République Démocratique du Congo (RDC), du Soudan, de l’Ouganda et de la République Centrafricaine. Se débarrasser du sanguinaire ougandais En raison des traitements inhumains, humiliants et dégradants infligés à ces peuples voisins que la Cour Pénale Internationale (CPI) a délivrés contre le chef de guerre sanguinaire Joseph Kony, un mandat d’arrêt international et ses quelques lieutenants. Ils sont poursuivis par cette juridiction internationale pour les faits gravissimes ci-dessus qui leur sont reprochés. Depuis lors, les armées nationales des pays concernées mènent des traques conjointes pour les débusquer et les traduire en justice. Elles sont aidées en cela par les soldats américains qui leur apportent une assistance technologique de détection et des moyens logistiques voilà de cela plus de cinq années. Entretemps, il y avait eu des défections isolées de certains éléments rebelles jusqu’ à la désertion massive de ce début de semaine qui a surpris tout le monde. La priorité des autorités des pays pris otages par la LRA reste et demeure la mise hors d’état de nuire Joseph Kony qu’il convient de le poursuivre jusque dans ses derniers retranchements pour permettre à la population de recouvrer la paix et de vaquer à ses activités socioéconomiques quotidiennes. A sa prise de pouvoir le 24 mars 2013, Michel Djotodia, le chef de l’Etat de la transition, a promis à ses compatriotes qu’il disposait de trois mois francs pour se débarrasser de l’encombrant ougandais. Est-ce un discours prémonitoire ou un heureux hasard ? A quelque chose malheur est bon, dit-on. lepays
Posted on: Tue, 24 Sep 2013 07:00:37 +0000

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