Lorsque je suis arrivé à la maison et que ma femme servait le - TopicsExpress



          

Lorsque je suis arrivé à la maison et que ma femme servait le dîner je lui ai pris la main et lui ai dit: jai quelque chose à te dire. Elle sasseya et tranquillement sans dire un mot mangea. Encore une fois je vis la peine dans ses yeux. Soudainement je ne savais plus ouvrir la bouche. Mais je devais lui faire part de ce que je pensais. Je veux divorcer. Jai soulevé le sujet calmement. Elle na pas semblé contrariée par mes paroles, elle ma simplement demandé pourquoi? Jai fuis sa question. Elle sest alors fâchée. Elle lança les baguettes et cria vers moi, tu nest pas un homme! Ce soir là nous ne nous sommes pas adressé la parole.Elle pleurait.Je savait quelle voulait savoir ce qui était advenu de notre mariage.Mais je ne pouvais lui donner une explication satisfaisante, elle avait perdu mon cœur pour Cheibia. Je ne laimais plus. Javais seulement de la pitié pour elle!Avec un énorme culpabilité, je lui fis part de mes arrangements pour le divorce, que je lui léguais la maison, lauto et je mettais en jeu 30% de mon entreprise. Elle y jeta un coup dœil et le détruisit en morceaux. Cette femme qui avait passé 10 ans de sa vie avec moi, était devenue une étrangère. Jétais désolé pour elle de ce temps gaspillé, de ressource et dénergie, mais je ne pouvais reprendre ce que je venais de lui dire, car jaimais Cheibia chèrement. Soudainement elle sest mise à pleurer très fort devant moi, ce à quoi je mattendais. Dans le fond, ses pleurs étaient pour moi une délivrance.Cette idée de divorce qui mobsédais depuis plusieurs semaines, me semblait maintenant plus ferme et claire. Le jour suivant, je suis revenu à la maison très tard, et lai trouvée assise à la table en train décrire. Je nai pas soupé et je suis directement allé me coucher et mendormir aussitôt car jétais fatigué de ma journée mouvementé avec Cheibia .Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours assise à la table à écrire. Je ne men suis pas occupé, je me suis retourné de côté et rendormi à nouveau. Au matin elle me présenta ses conditions de divorce: elle ne voulait rien de moi, mais avait besoin dun mois davis avant le divorce.Sa requête était que, durant ce mois, nous devions tous deux se battre pour vivre une vie aussi normal que possible. Sa raison était simple: notre fils devait passer un examen à la fin de ce mois là et ne voulait en aucun cas, le déranger avec un mariage brisé. Cétait parfait pour moi. Mais elle ajoutait autre chose, elle me demanda de lui rappeler comment je lavais transporter dans notre chambre nuptial le jour de notre mariage. Sa deuxième requête était que durant ce mois, je devais la transporter de notre chambre au seuil de la porte tout les matins. Je croyais quelle devenait folle. Pour faire de ses dernier jours supportables, jacceptais son étrange requête. Javisais Cheibia des étranges conditions de divorce.Elle sest mise à rire et croyait elle aussi, que cétait absurde.Cheibia me dit avec mépris, que peu importe les ruses quelle prendrait, elle devait faire face au divorce.Ma femme et moi navions plus aucun contact physique depuis que javais pris la décision de divorcer.Alors quand jai dû la sortir de la chambre le premier jour, nous étions tout les deux maladroits. Notre fils applaudissait derrière nous, papa porte maman dans ses bras. Ces mots mapportais de la peine. De la chambre au salon, ensuite à la porte, jai marché environ 10 mètres avec elle dans mes bras.Elle ferma les yeux et me demanda doucement de ne pas parler du divorce à notre fils. Jai fais oui de la tête, jai ressenti un étrange sentiment plutôt bouleversant. Je lai déposée par terre à lextérieur de la porte. Elle est parti attendre lautobus pour le travail. Jai conduis seul jusquau bureau. Le deuxième jour, tous les deux agissions plus facilement. Elle sappuya sur mon estomac. Je pouvais sentir la fragrance de sa chemise. Je réalisais que je navais pas regardé cette femme attentivement depuis un bon bout de temps.Je réalisais quelle nétait plus jeune.Il y avait des ride sur son visage, ses cheveux grisonnaient ! Notre mariage avait fait des ravages sur elle.Pour une minute je me suis demandé ce que je lui avait fais. Le quatrième jours, jai ressenti un retour dintimité. Cest cette femme qui mavait donné 10 ans de sa vie. Le cinquième et sixième jours, je réalisais que lintimité ressentie grandissait à nouveau. Je nai pas parlé de ceci à Cheibia . Il était plus facile de la transporter au fur et à mesure que le mois avançait.Peut-être que ce travail chaque jour me rendais plus fort. Un matin quelle tentait de choisir quoi porter, elle essaya quelques robes mais ne parvenait pas à trouver la convenable. Elle murmura que toutes ses robes étaient devenues trop grandes. Soudainement je prenais conscience quelle avait maigri, et cest la raison pour laquelle je pouvais la transporter plus facilement.Cela me frappa... elle avait enterré tant de peine et damertume dans son cœur. Inconsciemment jai atteint et touché sa tête.Notre fils est arrivé à ce moment et a dit: papa il est temps de porter maman dehors. Pour lui, voir son père transporter sa mère dehors était devenu une partie essentiel à sa vie.Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra très fort.Jai tourné la tête parce que javais peur en cette minute de changer didée.Je lai ensuite prise dans mes bras, marchant de la chambre au salon et dans lentrée.Elle mit ses bras autour de mon cou tout doucement et naturellement. Jai tenu son corps serré, cétait comme le jour de notre mariage.Mais sa maigreur me rendais triste. Le dernier jour, lorsque je lai prise dans mes bras, je pouvais à peine bouger dun pas. Notre fils était parti pour lécole.Je la tenait fermement et lui dit: je navais pas remarqué que notre vie avait manqué dintimité.Je conduisis jusquau bureau... rapidement je sautai hors du véhicule, sans barrer les portes. Javais peur quun seul délai puisse me faire changer didée... je montais les marches. Cheibia ouvrit la porte et je lui dit: désolé Cheibia , je ne souhaite plus divorcer maintenant. Elle me regarda sidérée et me toucha le front. Fait tu de la fièvre? Je retirai sa main de mon front.Désolé Cheibia , mais je ne divorce pas. Ma vie de mariage était probablement devenu ennuyeuse parce que, ni elle ni moi navions évalué les détails de nos vies, mais non parce que notre amour était mort. Maintenant je réalise que depuis le jour ou je lai transportée dans notre demeure le jour de notre mariage, cest mon devoir de la soutenir jusquà ce que la mort nous sépare.Cheibia semblait soudainement se réveiller. Elle me gifla violemment et claqua la porte puis éclata en sanglots. Je redescendis lescalier et je suis parti.En route, jarrêtai chez un fleuriste, jai commandé un bouquet de fleurs pour mon épouse.La vendeuse me demandait ce quelle devait écrire sur la carte. Je souris et écrivis je te porterai dehors tout les matins jusquà ce que la mort nous sépare. Cet après-midi là jarrivais à la maison, fleurs à la main, sourire aux lèvres, je montais les marches à la course, pour retrouver ma femme seule dans son lit - morte.Ma femme se battait contre un CANCER depuis des mois, mais jétais tellement préoccupé avec Cheibia pour seulement men apercevoir.Elle savait quelle allait mourir sou peu et elle voulait me préserver, peu importent les réactions négatives de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. Au moins, au yeux de mon fils je suis un mari aimant... Les plus petits détails de votre vie sont ce qui compte vraiment dans une relation; ce nest pas la demeure, lauto, la propriété, largent en banque.Ceci crée un environnement favorable pour la joie mais ne peut donner la joie à soi-même.Alors trouvez du temps pour être lami de votre épouse et faites ces petites choses lun pour lautre, qui crée lintimité. Ayez vraiment un mariage joyeux!
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 22:09:58 +0000

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