L’astrocyclologie et le couple Par Jacques Halbronn En - TopicsExpress



          

L’astrocyclologie et le couple Par Jacques Halbronn En astrocyclologie, nous ne croyons guère à la possibilité de l’astrologie d’explorer une personnalité, et notamment sur la base du thème natal. Nous pensons que l’astrologie se situe essentiellement au niveau du relationnel et ce relationnel est nettement plus facile à appréhender que ce qui se passe dans la tête d’une personne, ce qui d’ailleurs a le plus souvent des incidences au niveau relationnel, de toute façon. En revanche, on ne saurait cantonner l’astrocyclogie dans le seul domaine de ce qu’on appelle l’astrologie mondiale et en effet, on peut tout à fait utiliser notre modèle pour des modes relationnels allant du couple à une fédération et dans les deux cas, il y des processus d’union et de divorce. En fait, il est fort probable que les tensions au sein du couple soient les signes avant-coureurs de tensions à un niveau plus global et on ne saurait donc les négliger d’autant que pour nous l’influence astrale passe par les personnes et que les évènements n’ont pas lieu par eux-mêmes mais en étant relayés par des gens qui révèlent leur « vraie » nature à l’occasion, ce qui signifie que celle-ci ne se manifeste pas tout le temps avec la même intensité. Nous pensons notamment à la question des personnages exceptionnels – (on renvoie à ce sujet aux travaux de Gauquelin sur les élites professionnelles). En effet, les dits personnages sont particulièrement marqués par la cyclicité et il est clair que les gens médiocres ont des amplitudes sensiblement plus faibles et donc aux effets moins perceptibles. En effet, ils vivent les cycles par procuration, par ricochet, notamment, justement, au niveau du couple et nous pensons en particulier aux femmes, sauf le respect que nous leur devons. On prendra le cas de la sortie de la phase disruptive, qui correspond en gros au passage de Saturne en fin de signe cardinal et en début de signe fixe (comme c’est au demeurant le cas actuellement). Ce passage à la phase ascensionnelle vers la conjonction de Saturne avec l’une des quatre étoiles fixes royales est voué à marquer les esprits au sein du couple en ce qu’il exige de sérieux réajustements. En effet, si l’on a affaire à un « saturno-stellaire », la sortie de la disruption ne devrait pas passer inaperçue. On dira que le « saturno-stellaire » supportera de plus en plus mal certaines familiarités (voire des humiliations, des vexations) qui auraient pu avoir été de mise, s’instaurer subrepticement durant les 28 mois de la phase disruptive, phase durant laquelle au demeurant il n’était pas au mieux de sa forme et ne marchait pas à plein régime, ce qui pouvait entretenir une certaine illusion d’égalité, dans le style des saturnales romaines. Il importe donc que l’entourage prenne la mesure de l’enjeu d’autant que le saturno-stellaire tend à devenir de plus en plus ambitieux quant à ses objectifs, on peut parler d’une forme d’omniprésence qui ne va pas sans un certain sentiment d’omniscience, ce qui le prépare à jouer un rôle central pendant la période conjonctionnelle de 56 mois, pour lequel il est, peut-on dire, programmé.. Rappelons que l’humanité n’a pas besoin d’un grand nombre de ces personnages puisque l’idée conjonctionnelle est celle du rassemblement autour d’un axe. Si ces personnages étaient par trop nombreux, il y aurait forcément trop de centres et ce serait contre (productif. Il faut donc comprendre – par-delà la question des hommes et des femmes- que l’on affaire à une toute petite minorité de surdoués qui est décelée justement à ces moments-là de sortie de disruption et c’est alors que cette catégorie se révèle, fait son « coming out ». On voit donc l’inanité démagogique du thème astral pour tous ! Cela peut évidemment, si l’on en reste au niveau du couple – si couple il y a en l’occurrence- à une séparation, à un divorce dès lors que le partenaire n’a pas perçu la transformation du saturno-stellaire, de moins en moins disposé à ce qu’on lui parle sur un certain ton et sans ménagement, tant il est de plus en plus conscient de sa valeur et de sa mission.. Mais il nous faut aussi parle de la sortie de la phase conjonctionnelle, 56 mois plus tard grosso modo, soit quand Saturne se situe à la fin d’un des 4 signes mutables (ou communs) et par anticipation, l’effet disruptif peut être perçu dans la seconde moitié du signe, surtout si le « pas » de Saturne est particulièrement rapide. (Voir aussi le cas de la rétrogradation de Saturne, en sens inverse). Donc en phase post-conjonctionnelle on assiste à un certain déclin du tonus du saturno-stellaire, ce qui va à nouveau exiger des ajustements mais d’un autre ordre, à savoir une certaine banalisation du personnage, dont l’étoile pâlit, qui perd de son envergure et n’est plus aussi capable d’affirmer sa supériorité et sa centralité. Son caractère se fait moins ferme, par la force des choses et cette fois, c’est le partenaire qui peut éprouver quelque déception et se sentir attiré par d’autres candidats, éventuellement par souci de revanche, à présent que le héros semble ne plus être qu’un « has been ». D’où un nouveau type de crise à l’horizon. On aura compris que grâce à l’astrocyclologie, il est possible de calmer le jeu en situant les choses dans la continuité, dans la cyclité. Il est conseillé de relativiser, de resituer. Il est important que le partenaire sache que cette période de fléchissement, de baisse de régime est temporaire et que tôt ou tard le saturno-stellaire reprendra du poil de la bête et qu’il ne serait peut-être pas très heureux de le laisser tomber ou de le traiter avec trop de désinvolture car il est amené à rebondir.. Entre ces deux seuils, on aura noté que ne s’écouleront que 28 mois avec l’entrée en phase disruptive et en sortie mais 56 mois avec l’entrée en phase conjonctionnelle et la sortie de la dite phase. Si un couple fait connaissance en début de phase conjonctionnelle, la crise ne se présentera qu’au bout de quatre ans environ tandis que si un couple se forme en début de phase disjonctionnelle, le souci viendra au bout de seulement deux ans environ, sans parler des cas, évidemment, où le couple se forme en milieu de phase, ce qui laisse encore moins de temps avant la première échéance. Il est clair que les techniques habituellement utilisées par les astrologues (synastrie, transits sur le thème natal) sont caduques.. L’astrologie a vocation avant toute chose à nous aider à mieux comprendre et à mieux suivre une élite dont le pouvoir vient de leur résonnance remarquable aux signaux cosmiques qu’elle est d’ailleurs la seule à pouvoir capter au milieu d’un ensemble d’une très grande complexité à savoir le système solaire mais aussi les étoiles fixes. L’idée n’est nullement de combiner tous ces facteurs mais d’isoler ceux qui sont opérationnels. C’est pourquoi le thème natal n’a aucun sens, il n’est que le point de départ de ce que l’on pourrait appeler la recherche d’une « dominante », mais celle-ci n’est pas fonction de l’état du ciel mais doit être appréhendée, il s’agit en l’occurrence de capter le signal formé par l’intervalle entre Saturne et les 4 étoiles fixes royales, ce qui n’est pas donné à tout le monde contrairement à ce que prétendent des astrologues soucieux de démocratiser l’astrologie en faisant miroiter, comme un Dane Rudhyar la chimère d’une créativité qui serait accordée à tout un chacun, ce qui serait on l’a dit catastrophique. Cette minorité a vocation à féconder la majorité/ Et d’ailleurs en phase disruptive, c’est là que l’illusion, le mirage d’une humanité égalitaire se cultive. JHB 17.10.13
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 23:29:59 +0000

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