L’imposture Bernard-Henri Lévy Les généraux d’Alger - TopicsExpress



          

L’imposture Bernard-Henri Lévy Les généraux d’Alger préfèrent un reportage de BHL à une enquête internationale Les quotidiens algérois viennent de saluer sa performance : quatre pages dans « Le Monde ». Mais sans mentionner qu’elles sont bourrées d’erreurs, d’approximations et de non-dits. Invité par la cinémathèque algérienne, Bernard-Henry Lévy a reçu le meilleur des accueils de la part des plus hautes autorités de l’Etat. Qui lui ont permis, ainsi qu’il l’a lui-même modestement reconnu, de se rendre « dans des lieux interdits aux journalistes ». Et quand on sait que mieux vaut ne pas ruser avec les interdits en Algérie lorsqu’on est porteur d’une carte de presse, on ne peut donc que se réjouir de constater que le régime les ait levés pour BHL. Se sont ensuivis deux gros articles dans « Le Monde », que nombre de médias français, de « L’Humanité » à TF1 en passant par Canal Plus, ont largement commentés, en invitant souvent leur auteur à en rajouter. Pareillement, et malgré les critiques justifiées qu’il formule contre une armée qui protège si mal la population, ces impressions de voyage ont été fort appréciées par la presse officielle algérienne. Et pour cause, BHL ne dit rien sur l’autre aspect de la violence dans ce malheureux pays. À savoir celle qu’exerce l’Etat : bombardements au napalm, arrestations et tortures systématiques, disparitions de centaines d’opposants, etc. En revanche, que d’erreurs sous la plume de cet envoyé spécial qui aura emmagasiné tant de « choses vues » en si peu de temps ! Exemples. par Nicolas Beau, décembre 2003 Aperçu Les 11 et 12 janvier, L’Authentique, le quotidien contrôlé par le général Betchine, conseiller spécial de Zeroual pour les questions de sécurité et ancien patron de la Sécurité militaire, a publié de larges extraits des papiers de BHL dans Le Monde. « Un pavé dans la mare », a estimé ce grand journal indépendant : « Bernard-Henry Lévy est venu en Algérie. Il a vu et il a probablement vaincu cette obscène question qui obsède de nombreux intellectuels, journalistes et hommes politiques occidentaux qui ajoutent à l’horreur des massacres génocidaires une confusion insupportable sur les auteurs des crimes. » BHL : « Chérif Rahmani, ministre gouverneur d’Alger (...), est ouvert. Brillant. Il est typique (...) de la nouvelle génération de “quadras” qui arrivent aux affaires et poussent vers la porte les caciques discrédités du FLN. » Faux. Enfant chéri du régime actuel, Rahmani est d’abord le neveu du colonel Bencherif, le patron de la gendarmerie sous Boumediene. Dès les années 80, sous la présidence de Chadli, ce « quadra », qui est en fait largement quinquagénaire, fut secrétaire général du ministère de l’Intérieur, trois fois ministre des Travaux publics, de la Jeunesse, de l’Equipement, et plusieurs fois wali (préfet) à Tébessa (le fief de son oncle), puis à Alger. A la fin de ces années-là, Cherif Rahmani se rendra célèbre en affirmant dans la presse que les Algérois pouvaient s’apprêter « à jeter leurs jerrycans d’eau », que beaucoup conservent chez eux par peur des pénuries. Espérons que les négociations que ce ministre-gouverneur mène aujourd’hui avec la Lyonnaise des eaux lui permettront de tenir, dix ans plus tard, sa promesse. BHL : « “Mouloudia ! Mouloudia !” Ca veut dire “chiffonnier”, explique Rahmani. “Club des chiffonniers”, c’est le nom de notre “Paris-Saint-Germain” local. » Le grand club de foot algérois qui existait dans l’« Algérie française » porte le nom de Mouloudia, un terme à connotation nationaliste et religieuse qui (...) monde-diplomatique.fr/2003/12/BEAU/10584
Posted on: Mon, 24 Jun 2013 19:58:06 +0000

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