Mag. Pascal Vahirua: « La patte Galtier » Vu 51 foisPubliée le - TopicsExpress



          

Mag. Pascal Vahirua: « La patte Galtier » Vu 51 foisPubliée le 21/08/2013 à 00:30 ASSEFootballLigue 1ASSE L’ancien ailier international d’Auxerre (1982-95) était de passage la semaine dernière, à Saint-Etienne, en compagnie des dirigeants et entraîneurs polynésiens de l’AS Tefana, club partenaire de l’ASSE. Le Tahitien ne tarit pas d’éloges sur l’équipe de Christophe Galtier: «C’est celle que l’on a envie de regarder». Le Chaudron magique «J’ai passé de très bons moments dans ce stade chaud et mythique. Malgré plusieurs descentes, l’ASSE est toujours là. Elle a su garder ses vraies valeurs. Il y a le respect des anciens. C’est une image qu’il faut véhiculer ailleurs». Des îles... bien vertes « En Polynésie, nous avons un club de supporters des Verts. Avec l’OM et le PSG, l’ASSE fait partie des clubs préférés des Polynésiens. Il y a même des journalistes qui ont monté une équipe qui porte le nom de l’ASSE. Ils jouent tous les dimanches ». De « Galette » au marquage... « J’ai souvent joué contre lui. Aujourd’hui, quand on se voit, on se fait la bise. Il y a du respect entre nous. On se raconte aussi quelques anecdotes. Il était défenseur latéral et moi ailier. On était fier de nos maillots respectifs et on avait 90 minutes pour se lâcher. Il m’en a mis des coups. Il était dur. Mais cela fait partie du métier. Je dirais même que c’est normal. Un défenseur qui laisse passer les attaquants adverses, n’est pas bon. A la fin de la rencontre, le vaincu félicitait toujours le vainqueur. Des matchs, j’en ai gagné pas mal contre lui, même s’il jouait à l’OM ». ... à Galtier sur le banc « Depuis que Christophe est à Saint-Etienne, ça va crescendo. C’est un jeune entraîneur qui a évolué tout doucement, sans faire de bruit. Il fait vraiment bien son travail. On retrouve sa patte dans cette équipe. Il y a beaucoup de mouvement. De la disponibilité. Ça joue l’attaque. En football, on n’a que ce que l’on mérite. S’il y a autant de monde aux entraînements et au stade, c’est parce que sur le terrain, les joueurs donnent tout et ont l’amour du maillot. Les gens qui viennent au match, c’est pour voir du spectacle. Il faut leur donner du plaisir. Aujourd’hui, l’ASSE est l’équipe que l’on a envie de regarder ». Recherche héritier(s) désespérément « Pendant 6 ans, j’ai entraîné les 17 ans d’Auxerre. Mon contrat n’a pas encore été prolongé. On est en discussion. Si ça n’aboutit pas, ma seule solution sera de rentrer en Polynésie. Mon cousin Marama (Vahirua), qui vient d’arrêter, est lui déjà rentré. Je regrette qu’il n’y ait pas eu de suite derrière nous. C’est dommage. J’ai envie de chercher la petite perle pour que la tradition se perpétue. Il n’y a pas que des Vahirua en Polynésie, il y en a d’autres. Le potentiel existe. Le problème c’est qu’on aime notre île, le soleil. On adore aussi d’autres disciplines, comme le surf, le beach-soccer dont la Coupe du Monde aura lieu là-bas en septembre, la pirogue... Le Polynésien est doué partout. Malheureusement, dans le football, il faut s’investir un peu plus, se faire mal et ça, justement, on a du mal. Mais, personnellement, j’y crois. Il y a un club qui est en train d’éclore, Tefana, qui s’appuye sur les jeunes ». La coupe des Confédérations, contre-publicité? « Tout le monde était content d’y participer mais moi j’ai été très déçu (défaite 10-0 contre l’Espagne, 6-1 face au Nigéria et 8-0 contre l’Uruguay). Dans une compétition comme celle-ci, on essaye d’être à la hauteur même si on n’est qu’amateur. Il aurait fallu montrer une meilleure image du football polynésien. Aujourd’hui, j’ai envie d’aider la fédération pour permettre à nos joueurs d’évoluer dans un monde plus professionnel tout en gardant les pieds sur terre, ce qui est naturel chez nous ». Thomas Dutang
Posted on: Wed, 21 Aug 2013 09:15:09 +0000

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