Micro Station d’épuration : Explications des différents systèmes de traitement des eaux usées | par Stoc Environnement | SYNTHESE DES DIFFERENTS DISPOSITIFS EN ASSAINISSEMENT AUTONOMES Les systèmes de prétraitement et de traitement des eaux usées domestiques peuvent être classées dans 5 catégories ayant des caractéristiques très spécifiques. Bien choisir son systéme d’assainissement autonome. Déterminer la filière la mieux adaptée…1- Les dispositifs anaérobies 2- Les micro stations à cultures fixées 3- Les micro stations à boues activées 4- Les biodisques 5- La phytoépuration 1 Les dispositifs anaérobies : Il s’agit principalement des fosses septiques et fosses toutes eaux, auxquelles on peut rajouter les bacs à graisse. Ce sont des systèmes passifs dont le principe repose sur la rétention par flottation, et par décantation. Ces dispositifs sont souvent qualifiés de « traditionnels ». Ce sont en effet les premiers systèmes utilisés pour le traitement des eaux usées domestiques en assainissement autonome. Le principal avantage de ces systèmes réside dans le fait qu’ils ne disposent d’aucun mécanisme particulier, dans le cadre d’une installation gravitaire. La rétention des particules est d’autant mieux réalisée que le volume de la fosse est important ou que le débit est faible. Des différences significatives de rendement sont cependant observées sur les produits actuellement sur le marché. La rétention des matières est accompagnée d’une liquéfaction et d’une réduction des boues par l’action de bactéries anaérobies (milieu sans oxygène). Cette dégradation s’accompagne de la production de gaz malodorants (H2S, méthane,…) et dangereux. La réglementation oblige à extraire ces gaz par la mise en place d’une ventilation dite « secondaire ». Ces dispositifs anaérobies sont presque toujours présents en prétraitement dans les systèmes de traitement à cultures fixées. 2 Les micro stations à cultures fixées : Dans la plupart des cas, cette technique utilise une phase de prétraitement anaérobie (fosse septique ou toutes eaux, décanteur) et une phase de traitement aérobie. Le principe repose sur le développement des bactéries sur un support. Selon les fabricants, ce dernier prend des formes et utilise des matériaux très différents. Ainsi retrouve-ton comme support, des billes ou autres géométries en plastique, des structures alvéolaires, des morceaux de laine de roche, des fibres végétales ou textiles, etc… . Le fait de combiner une phase anaérobie et une phase aérobie fait que ces solutions sont moins compactes que les solutions à boues activées. Leur rendement épuratoire est en général assez stable à condition toutefois que la maintenance soit assurée normalement. Le système d’oxygénation fonctionnant 24 heures sur 24 dans la plupart des dispositifs de ce type, celui-ci demande une surveillance et un entretien plus fréquent que dans les autres techniques. Les vidanges peuvent par contre être plus espacées que dans les systèmes à boues activées du fait de la présence d’un décanteur en tête. 3 Les micro stations à boues activées : Ce sont les systèmes les plus compacts. Ces dispositifs ne disposent pas en général de prétraitement de type anaérobie. Ils sont le plus généralement composés d’un compartiment d’oxygénation, d’un clarificateur et d’un compartiment de rétention des boues contenu parfois dans le même compartiment que le clarificateur. Le principe repose sur l’oxygénation forcée des effluents bruts afin de développer une masse bactérienne de type aérobie dans le milieu agité. L’oxygénation utilise diverses solutions telles que le micro bullage ou l’oxygénation de surface à l’aide d’une turbine. Cette oxygénation évite la formation de gaz malodorants, ce qui est un avantage indéniable de cette technique. Texte rédigé par STOC-Environnement ® Disponible également ici : stoc-environnement.fr/assainissement/produits/micro-station-d_epuration-explications-des-differents-systemes-de-traitement-des-eaux-usees/
Posted on: Fri, 02 Aug 2013 09:48:55 +0000
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