Mohamed Aloulou Halte à la supercherie : Notre système politique vit aujourd’hui sur un faux postulat fondé sur un vrai mensonge: - le faux postulat est que la légitimité ne repose que sur le vote populaire. - le mensonge est que le vote populaire peut toujours octroyer une délégation de pouvoir illimité dans la durée et les attributions. Dans notre cas, le Peuple a élu, partant d’une légitimité consensuelle, une Assemblée Constituante pour rédiger une Constitution, en un an, avec la charge de gérer parallèlement les affaires du pays au respect des règles qu’impose une période de TRANSITION. Il va sans dire que : - Durant ce délai, tout abus tendant à profiter du pouvoir pour favoriser un quelconque courant politique à s’incruster dans les rouages de l’Etat n’est pas permis. - Dépassé ce délai il n’y a plus de légitimité si elle ne redevient pas consensuelle. Nos élus à l’Assemblée se maintiennent arbitrairement au pouvoir et l’exercent abusivement en prétendant assumer dûment leur mandat, un mandat pourtant initialement délimité dans le temps et restreint dans les prérogatives. Nous vivons otages d’un véritable coup d’Etat institutionnel, à l’ombre d’une illégitimité évidente imposée par le chantage pervers au vide institutionnel. En fait le véritable choix maintenant se pose entre : - soit le maintien de « la fausse légitimité électorale » actuelle qui maintient labus de représentativité et de pouvoir, - soit le recours à « une légitimité consensuelle » loyale incontestable pour sortir de la crise qui nous mène au désastre.
Posted on: Sat, 12 Oct 2013 01:03:35 +0000
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