Mon constat, 1ère suite du document Les irréductibles du MRND de Dr. Gasana Anastase Analyse par Seif-Omar Dufitemungu (dufitemungu_s@rocketmail), forum DHR, 17/10/2013 Chers Netters, Rwandaises, Rwandais, Chers amis: Du documentLes irréductibles du MRND de Mr.Gasana Anastase, signé le 14 mai 1992, je vous ai dit quil lavait antidaté. Il la protesté. Voici ce quil en est dudit document tel quel : Sans tarder outre mesure sur le présumé destinataire, il m’en souvient que, quelque temps après la chute de Kigali en1994, vous avez été membre du Comité directeur du Mdr, Pierre-Célestin Rwigema, en fut le président. Il demanda pardon à Paul Kagame tandis que Anastase Gasana s‘acharnait pour que ledit parti soit dissout. Mais aussi, après le 16 juillet 1993, date de déposition du gouvernement de Dismas Nsengiyaremye, lors du Congrès extraordinaire du Mdr du 23/07, la Première ministre Agathe Uwilingiyimana a démissionné, et les congressistes ont prononcé l’exclusion de Faustin Twagiramungu, Anastase Gasana, Faustin Rucogozo et consorts. « Les irréductibles du MRND » du Dr. Gasana Anastase sont bien postérieurs à mai 1992 et ne servent qu’à justifier ses crimes de haute trahison envers la nation rwandaise et le peuple rwandais. Et ont servi à justifier les agissements de ceux exclus des rangs du Mdr. En voici les preuves irréfutables : 1. Le président Habyarimana est tombé dans des multiples nasses de la propagande du Fpr dont celle-ci qui le déclarait comme « le meilleur politique du Rwanda ». Elle a circulé dès fin mars 1993. M. Habyarimana a été poussé à oublier l’adage « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » en kinyarwanda « Ujya kwica ubukombe arabwagaza ». Il sortira de sa réserve d’humilité et, à la surprise générale ; il osa même l’impensable puisqu’il était cerné et dit « Ndi Ikinani cyanananiye abagome n’abagambanyi ». L’une des pires nasses. C’était en septembre 93, à l’Hôtel Amahoro, le jour où il a cédé la direction du Mrnd à Maître Ngirumpatse Matheu. Sciemment et pour lui nuire, M. Gasana a transforma les mots de feu Habyarimana. Et post mortem ! Il n’a pas dit : « Ikinani cyananiye abaflyarwanda . » Ce qui est tout à fait contraire à vos allégations. (nagerageje guterura aya magambo uko nyiri ubwite yayandiste, ili kosa ryakozwe n’umwanditsi wakoreshaga iyo mashini Bwana Gasana yavuze). Si Adolf Hitler a dit dans Mein Kampf (1925) que : « La propagande doit, au contraire, se destiner exclusivement à l’édification des masses, des mesures plus musclées se chargeant plus particulièrement des intellectuels », le 3ème principe de la propagande nous dit : « Le propagandiste doit mettre en avant des informations qui poussent l’ennemi à en tirer des conclusions souhaitées, le forçant à révéler des informations importantes sur lui-même, ou le poussant à agir dans une direction voulue. » Tout Kigali, depuis le 8 février 1993 au 6 avril 1994, fut submergé de rumeurs allant les unes contre les autres pour brouiller les victimes. Elles ont poussé Juvénal Habyarimana à agir dans la direction voulue par le Fpr. Si la démission de la première ministre avait été effective, Faustin Twagiramungu était fini comme homme politique ainsi que les Gasana et consorts. En les récupérant, il a aussi récupéré le Fpr qui avait tout perdu. Et le 29 juillet, à Kinihira, Anastase Gasana a signé la venue du Fpr armé jusqu’aux dents dans la capitale. Dans ses négociations à huit-clos, Dr. Gasana a déplacé le champ de bataille sur plus de 200 km sans un moindre coup de feu en plein milieu de Kigali. 2. Dans votre essai, vous accusez Juvénal Habyarimana de mettre en place « les escadrons de la mort ». Cette machination sortira des pages du journal de Janvier Afrika, originaire, lui aussi de Gikomero, comme vous, à la mi-juillet 92 et non avant le 14 mai 1992 comme vous l’avez prétendu. Lequel Janvier Afrika venait de divorcer d’avec Pascal Simbikangwa dont il avait été informateur et qui le finançait dans l’impression du journal « Umuravumba ». Pour vous, l’occasion était propice et opportun d’assener un coup de marteau sur la tête de celui qui, à vos yeux, avait cessé d’être un ennemi politique. Vous le considériez comme un monstre à abattre. Afrika Janvier pour se venger de son renvoi et punir le capitaine Simbikangwa n’a fait qu’accepter d’être votre complice. Et ainsi vous étalez votre pensée : « Il a été prouvé que le régime du Mrnd trouille face à une campagne de dénigrement dans la presse. Il faut donc en profite et comparer les Interahamwe à des nazis, à des milices de chez Duvalier, des tortionnaires, des assassins ».(Ici je vous reprend avec la même faute sur profiter) M. Gasana Anastase, vous avez été et l’auteur et l’instigateur de l’article publié par Janvier Afrika sur lesdits « Escadrons de la mort ». Vous avez été, M. Gasana Anastase et votre complice Janvier Afrika, la 2ème roue de la théorie du complot. Car si escadrons de la mort il y a eu, ils appartenaient au Fpr. Ainsi que dirait Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre les mains sales : « Seul s’adonne à la violence celui qui n’a rien à perdre ». Tel était le cas du Rwanda. Tel est aussi la nature humaine. 3. La ministre Agathe Uwilingiyimana fut ignominieusement humiliée dans son espace intime et dans son espace privé, par les éléments du FPR qui étaient hébergés à Kimihurura par la jeune femme- Emmerita de son prénom- chauffeur de taxi à l’Hôtel des 1000 Collines, parmi lesquels éléments, le sergent Eric Habumugisha alias Magwandi. Il avait été lui aussi chauffeur de taxi à Nyamirambo. Après l’assassinat du petit-frère de Bucyana Martin et de celui-ci, à Mbazi, le groupe du Fpr fera la peau à sa bienfaitrice pour s’assurer du silence absolu. 4. La propagande du Fpr qui suggérait que : « Le président de la République devait se préparer aux futures élections » a, quant elle, circulé dans tout Kigali, après avril 1993. En ce moment-là, le premier ministre Nsengiyaremye Dismas avait eu maille à partir avec François Mutabaruka, lui aussi de Taba-Gitarama, un agent des Ponts et Chaussées. Des noms d’animaux se sont fait entendre. Maître Ngango Félicien prit la balle au bond, monta au créneau, tout le Psd et le Pl avec. C’est ainsi que le 16 juillet 1993, prirent fin les velléités de ce premier ministre qui se croyait potentiellement présidentiable. Il se voyait déjà dans le costume du successeur de Juvénal Habyarimana. Apparemment, il s’en plaisait, de ses rêveries. Le pouvoir corrompt ! Ce docteur vétérinaire était devenu insolent aussi. Et « Petit traité de propagande à l’usage de ceux qui la subissent » nous prévient : « La rumeur se déforme considérablement avec sa diffusion et le propagandiste l’utilise pour la calomnie, et pour déstabiliser son adversaire, la possibilité de remonter à la source de la rumeur étant mince et le contrôle difficile. » Ainsi le président Habyarimana était-il devenu la girouette de la propagande du Fpr dont il a joué le jeu jusqu’à la scission du Mdr. D’un côté ceux qui collaboraient avec le Fpr dont les Twagiramungu Faustin, les Gasana Anastase et consorts et, de l’autre : ceux qui se disaient assez puissants pour reprendre le pouvoir du Prince via la démocratie électorale. Tout l’œuvre de M. Gasana Anastase visait à préserver le Fpr de cette éventualité : les élections démocratique. A moins d’être sorcier, vous ne pouviez parler d’événements avant qu’ils n’eussent eu lieu dans votre rapport du 14 mai 1992. En outre, les investigations partent des faits et établissent des habitudes afin de remonter le courant jusqu’aux auteurs. Vos a priori deviennent des accusations gratuites, et votre méthode ne consiste qu’à balancer des semi-vérités pour mieux faire avaler des mensonges de la propagande. De ce qui précède, on aboutit à ce constat : le Dr. Anastase Gasana n’a été membre d’aucun parti politique, le FPR excepté. Ce que je vais prouver dans la dernière suite et fin de mon intervention. Seif-Omar DUFITEMUNGU.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 10:06:17 +0000
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