Mouvance Ravalomanana Vers un boycott de toutes les élections - TopicsExpress



          

Mouvance Ravalomanana Vers un boycott de toutes les élections ? Tant que la situation politique n’évolue pas, la mouvance Ravalomanana va boycotter toutes les élections de cette année, y compris les élections législatives jumelées avec le deuxième tour de l’élection présidentielle, le 20 décembre prochain. Ce choix est mal vu par ceux qui prônent la participation de tous les acteurs politiques aux élections en vue d’une solution durable à la crise malgache. C’est un boycott total du processus électoral qui est préconisé actuellement par les partisans de l’ancien président, toujours en exil en Afrique du Sud. A vrai dire, le camp Ravalomanana a de moins en moins de marge de manœuvre, tant que le processus électoral est soutenu par la Communauté Internationale et tant que l’ancien PDG de Tiko n’est pas autorisé à rentrer à Madagascar. Raison pour laquelle, la mouvance préfère le boycott plutôt que la soumission. Certains analystes issus de la société civile estiment toutefois que l’ancien président devrait soutenir un des candidats en lice à la course à la magistrature suprême, mais Marc Ravalomanana a préféré snober le processus dès que son épouse a été exclue de l’élection présidentielle par la nouvelle Cour Electorale Spéciale. D’autres ont estimé que la participation de la mouvance aux prochaines élections législatives devrait, en outre, constituer un moyen pour elle de déterminer sa force politique. Mais il est clair maintenant que l’équipe de Ravalomanana ne va pas non plus participer aux élections législatives tant que la situation n’évolue pas dans le sens qu’ils auraient souhaité depuis la mise en œuvre de la Feuille de route de sortie de crise. « Tant que la situation est restée la même, nous n’avons aucun intérêt à participer aux élections législatives », a affirmé hier le membre du Congrès, Hilarion Rarison. Ce dernier a également montré du doigt le Premier ministre, Jean Omer Beriziky, tout en approuvant ainsi totalement la suggestion du professeur Albert Zafy en vue du remplacement du chef de gouvernement issu de sa propre mouvance. « Le Premier ministre a déclaré haut et fort que la Feuille de route est son véritable chef hiérarchique alors que de nombreuses dispositions inscrites dans ce document, pour ne citer que l’article 20 autorisant le retour au pays de tous les exilés politiques, restent inappliquées », a spécifié le CT. Le simple boycott ne permettra sans doute pas d’imposer une solution à la crise malgache. Mais c’est, pour le moment, le seul moyen de pression à la disposition de la mouvance Ravalomanana. Car, pour l’instant, le retrait des partisans de l’exilé d’Afrique du Sud des institutions de la Transition, qu’ils avaient intégrées à la suite de la signature de la Feuille de route, en septembre 2011, n’est pas à l’ordre du jour. Bizarre, bizarre ! Les meetings du Magro se poursuivent quotidiennement, mais ce n’est point en se réunissant dans une cour privée que les partisans du tombeur de Didier Ratsiraka vont pouvoir influer sur le cours des événements. Dans les prochains mois, si la mouvance Ravalomanana et ses alliés éventuels ne parviennent pas à empêcher la tenue des élections, ils devront rester en touche durant un temps indéterminé, car le régime de Transition a déjà engagé la machine de guerre, avec le soutien sans faille de la Communauté Internationale, pour la réalisation du scrutin du 25 octobre, qui risque malgré tout d’être controversé. La vraie sortie de crise n’est sans doute pas pour demain. lanation.mg/article.php?id=6425
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 10:24:23 +0000

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