Méditation du 22 au 29 Septembre 2013 : Luc 16.1-13 Et si vous - TopicsExpress



          

Méditation du 22 au 29 Septembre 2013 : Luc 16.1-13 Et si vous n’avez pas été fidèle dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? Apprendre à bien faire est le thème de notre méditation Bien faire son travail ou encore assumer correctement ses responsabilités est une préoccupation controversée de notre époque. En effet, les hommes et les femmes d’aujourd’hui se divisent très souvent lorsqu’il est question d’éthique du travail ou de la responsabilité que ce soit au niveau familial, professionnel ou autre. Plusieurs parmi nous estiment qu’il n’est pas nécessaire de s’appliquer pour chercher à bien faire parce que selon eux cela ne servirait à rien : il faudrait juste vivre et profiter de sa situation au maximum, se soucier des avantages et privilèges sans penser aux devoirs et obligations. Un père ou une mère qui ne prendrait pas soin de sa maisonnée mais qui voudrait tous les honneurs rattachés à sa position familiale ; un enfant qui ne respecterait pas ses parents mais qui voudrait profiter de leur encadrement matériel et financier ; un employé qui ne respecterait pas les horaires de service et son cahier de charge mais qui voudrait avoir une promotion ; un responsable qui maltraiterait ses employés ou collaborateurs et qui voudrait avoir de bons rendements ; un élu qui n’aurait pas respecté ses promesses électorales et qui voudrait être réélu ; un chrétien qui ne respecterait pas ses engagements à l’église et qui voudrait être béni ,etc..Bref plusieurs parmi nous accordent plus d’importance à la position, aux avantages plutôt qu’au rôle et aux devoirs. Ceux-là sont en fait soit malhonnête, soit paresseux, soit tout simplement déçu par la vie. Entre ceux qui sont enclin au mal, ceux qui n’aiment pas travailler et ceux qui ont l’impression que ce sont les malhonnêtes qui réussissent dans la vie, il y a un point commun : ils n’ont plus d’espérance en Dieu et ont décidé de diriger eux-mêmes leur vie. Par contre, d’autres personnes estiment que Dieu reste le seul juge de nos vies et qu’il appréciera ce que nous avons fait de ce qu’il nous a confié ou encore qu’il y a une justice sur terre. Ceux-là font l’effort de s’appliquer, de bien faire leur travail, de bien assumer leur responsabilité par crainte de Dieu, par conscience professionnelle ou simplement par un sens élevé des responsabilités. Où est-ce que tu te situe : entre ceux qui ne veulent que se contenter des avantages et privilèges sans penser aux responsabilités et ceux qui cherchent à bien faire ? Le Seigneur Jésus dans le texte que nous méditons aujourd’hui évoque cette question après avoir enseigné sur la repentance c’est-à-dire le fait de regretter ses pêchés, et de revenir à Dieu. Cette parabole de l’économe infidèle se situe à un moment où Jésus est préoccupé par l’hypocrisie des pharisiens qui voulaient paraître juste devant les hommes sans se laisser transformer à l’intérieur. Cette parabole nous relate l’histoire d’un homme riche qui ayant été informé de ce que celui à qui il avait confié ses biens les gaspillait décida de le démettre de ses fonctions après lui avoir demandé de faire un bilan. L’économe infidèle en question prit le temps nécessaire pour réfléchir à son sort en cas de perte de sa position et le résultat de son introspection l’inquiéta : incapable de travailler la terre ou de mendier pour survivre, il serait alors condamné à souffrir. C’est alors qu’il eut une brillante idée à savoir préparer ceux qui pourraient s’occuper de lui dans ses moments de détresse : il pensa à modifier les dettes des débiteurs de son maître afin qu’ils se souviennent de lui plus tard lorsqu’il aurait besoin d’eux. Cette attitude de sagesse et de pro activité fut appréciée par le maître et le Seigneur Jésus car, désormais, l’économe infidèle au lieu de mettre l’accent sur l’acquisition de biens matériels, se préoccupait plutôt de bonnes relations humaines même si cela pourrait poser problème. Est-ce à dire qu’il y aurait dans ce texte un encouragement à la malhonnêteté pour se sortir d’une situation difficile ? Lorsqu’on considère le texte dans son ensemble, on constate que le Seigneur Jésus met l’accent sur une juste rétribution du travail accompli : travail bien fait implique récompense ; travail mal fait implique punition . Le Seigneur Jésus attire notre attention sur l’amour et le soucis du bien-être du prochain comme condition de sécurité pour la vie mais aussi principale motivation dans la responsabilité et le travail. En effet, plus que le matériel, les relations humaines entretenues avec loyauté nous assurent d’une vie sereine dans les bons comme dans les mauvais jours. Si l’économe infidèle s’était préoccupé de la confiance placée en lui par le maître, il n’aurait pas dilapidé ses biens. Les vrais amis sont connus pour être présents dans les bons comme dans les mauvais jours. Or, le matérialisme dans lequel nous sommes engagés nous pousse souvent à rechercher l’argent, les plaisirs et les honneurs en piétinant ou en négligeant ceux qui sont à côtés. Pire : les positions que nous occupons ne sont pas assumées dans le but de procurer du bien-être à ceux qui nous entourent mais plutôt à les exploiter. Très peu parmi nous se soucient de ce qu’ils pourraient apporter aux autres à partir de leur position, préférant penser à ce qu’ils pourraient en tirer. Le Seigneur nous interpelle à bien faire notre part dans un souci de service pour le prochain et de recherche de la gloire de Dieu. Quelque soit notre position, nous sommes tous des êtres en relation. Apprendre à bien faire implique un examen de soi : notre manière d’être et de faire devrait être remise en question à la lumière de la Parole de Dieu. Cela implique aussi prier pour demander à Dieu la force pour lui être agréable car nous sommes des êtres faibles. Enfin cela implique rechercher la gloire de Dieu dans le service au prochain Apprends à bien faire
Posted on: Tue, 24 Sep 2013 08:58:36 +0000

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