NOS DEUX JOURS DE RETRAITE AU MONASTERE DE TOFFO (BÉNIN) Vivre - TopicsExpress



          

NOS DEUX JOURS DE RETRAITE AU MONASTERE DE TOFFO (BÉNIN) Vivre un temps de retraite au monastère, c’est tout simplement prendre un jour, deux jours ou plus, pour vivre à l’écoute de Dieu, à l’écoute de ses aspirations, en retrait par rapport au quotidien. Par ce texte et ces quelques photos, je vous invite à découvrir le monastère de Toffo. La communauté propose de partager ce qui la fait vivre, tout simplement : la présence de Dieu, son amour, et sa miséricorde. Ainsi, elle offre pour quelques heures à quelques jours : Un lieu pour s’arrêter, faire silence - Un lieu pour prier avec la communauté - Un lieu pour écouter la Parole de Dieu, dans la solitude - Un lieu pour faire retraite, seul ou en groupe. Benoît (vers 480-547) est un chercheur de Dieu. Il n’est pas le seul ! Car au cours des premiers siècles, dans de nombreux lieux autour du bassin méditerranéen, des chrétiens cherchent comment vivre l’Evangile dans une vie retirée du monde... L’ouverture au monde colore la vie au monastère. « les hôtes ne manqueront pas au monastère » dit déjà Benoît dans la Règle et tout est organisé pour qu’ils soient accueillis « en toute humanité ». L’Office divin est la prière du Corps du Christ louant le Père, intercédant pour tous les hommes. Benoît insiste pour que rien ne lui soit préféré. C’est bien la note particulière bénédictine. Benoît nous invite à plusieurs reprises à nous servir mutuellement : « Les frères se serviront mutuellement. Personne ne sera dispensé du service de la cuisine, sinon pour cause de maladie ou pour quelque occupation de grande utilité. Par cet exercice, en effet, on acquiert plus de mérite et de charité. On donnera des aides à ceux qui sont faibles, afin qu’ils s’acquittent de leur tâche sans tristesse. » Saint Benoît nous invite à vivre du travail de nos mains : « C’est alors qu’ils seront vraiment moines, lorsqu’ils vivront du travail de leurs mains, à l’exemple de nos pères et des Apôtres. » Congrégation des Bénédictines de Ste-Bathilde : Marguerite Waddington-Delmas, Mère Bénédicte. D’origine anglaise, protestante, mère de six enfants, veuve, telle fut Marguerite Waddington-Delmas, Mère Bénédicte, fondatrice des Bénédictines de Sainte Bathilde. A l’origine de la Congrégation, la recherche spirituelle d’une femme protestante au début du vingtième siècle. Beaucoup de ses intuitions pour une vie monastique féminine ouverte et forte, beaucoup des réalisations initiées à Vanves, seront confirmées dans leurs grandes lignes par le Concile Vatican II. Comme d’autres en même temps qu’elle, elle peut être considérée comme pionnière. Vivre ensemble « Des actes constitutifs de la vie cénobitique rassemblent la communauté entière : prier ensemble, prendre les repas en commun, recevoir l’enseignement spirituel de la prieure et, dans le partage et l’écoute mutuelle, prendre en charge avec la prieure les tâches et l’avenir du monastère. »
Posted on: Tue, 20 Aug 2013 21:49:55 +0000

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