«Notre justice est d’une mauvaise qualité, on y trouve des textes injustes, à l’instar du code de la famille qui ancre davantage les disparités entre la femme et l’homme, c’est que le statut de la femme est inférieur à celui de l’homme». Dans le même contexte, il dénonce le mutisme de la justice face aux affaires de la corruption. D’ailleurs, il a insisté sur l’indépendance des magistrats considérés les défenseurs des droits de l’homme. «Dans ses décisions, le magistrat doit faire prévaloir la loi et sa conscience professionnelle", a-t-il défendu. L’état d’impunité des juges a amené à des dépassements et des abus en matière de détention. «Mes 10 appels lancés pour l’obtention de la liberté provisoire ont été refusés, d’ailleurs, la liberté provisoire disparaît de la terminologie juridique algérienne», déclare-t-il. Selon l’interlocuteur, la revalorisation des salaires de magistrats les a encore enfoncés dans la peur de perdre leur poste et leur carrière, et ce, au lieu de les faire penser à la protection des droits.
Posted on: Sun, 15 Sep 2013 19:35:18 +0000
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