Obama sort l’artillerie lourde en Afrique du Sud et met les - TopicsExpress



          

Obama sort l’artillerie lourde en Afrique du Sud et met les Africains devant leur responsabilité Asi24.info |29 juin 2013 | | ASI24 - DAKAR En encourageant samedi, en Afrique du Sud, les Africains à poser plus de questions aux investisseurs étrangers pour s’assurer que les contrats profitent bien au continent, le premier président noir des Etats-Unis d’Amérique a mis le doigt sur une question profonde relevant du sens de la responsabilité et l’initiative africaine mais aussi et surtout le patriotisme économique africain qui n’existe que de nom sous les cieux du continent. Enfin, le président américain a prononcé les mots que bien d’Africains patriotes attendaient de lui lors de sa visite au Sénégal. Il a attendu d’arriver en Afrique du Sud, le pays de Nelson Mandela et chantre du leadership noir, pour envoyer ses missiles que chaque dirigeant et cadre du continent gagnerait à faire prospérer pour assurer l’émergence de l’Afrique nouvelle. Selon l’Agence France Presse, le président américain Barack Obama a encouragé samedi les Africains à poser davantage de questions aux investisseurs étrangers pour s’assurer que les contrats profitent bien au continent. "Nous regardons ce que les autres pays font en Afrique et notre seul conseil est le suivant : assurez­vous que ça profite bien à l’Afrique", a déclaré Obama lors d’une conférence de presse avec son homologue sud­africain Jacob Zuma, à Pretoria, indique l’agence. Allant plus loin, dans son style que le monde lui connaît, Barack Obama a suggéré de poser des questions : "Des gens veulent construire quelque chose ici : est­-ce qu’ils emploient des ouvriers africains ? D’autres veulent vous aider à développer vos ressources naturelles : quelles sommes resteront en Afrique ?", poursuit AFP. Le président qui a répété observer avec bienveillance "l’attention" portée à l’Afrique par les pays émergents comme "la Chine, le Brésil, l’Inde et la Turquie" persiste qu’"il est important que les Africains s’assurent que ces interactions sont bonnes pour l’Afrique". L’agence rapporte que Obama a affirmé que l’Afrique souffre d’une "longue histoire d’extraction de ses ressources" naturelles. Obama a mis en garde contre ce modèle économique : "Les matières premières sont envoyées ailleurs, parfois transformées et elles sont revendues à l’Afrique." Mais "les profits et les emplois restent là­-bas et quasi rien ne reste en Afrique". Barack Obama a assuré qu’il proposait un partenariat plus équitable, dans l’intérêt même des Etats­-Unis qui "pourraient vendre des iPods, des avions et pleins de biens", à des pays qui seraient plus riches. "Franchement, nous n’avons pas besoin des ressources énergétiques de l’Afrique", a-­t­-il ajouté, en soulignant l’existence de grands projets dans les domaines du gaz, des énergies vertes et du pétrole aux Etats­-Unis. Alors que les échanges entre la Chine et l’Afrique ont dépassé les 200 milliards de dollars (150 milliards d’euros) l’an dernier, des chefs d’entreprise américains ont regretté que le continent ne soit pas dans le viseur diplomatique de la Maison blanche. En mars, le nouveau président chinois Xi Jinping a effectué sa première visite de chef d’Etat en Russie et en Afrique, où il a signé un grand nombre de contrats commerciaux ou dans le domaine de l’énergie. Au cours de son premier mandat, le président Obama n’a fait qu’une visite en Afrique subsaharienne, une courte halte au Ghana. Cette fois, il consacre une semaine au continent avec une tournée qui, après le Sénégal et l’Afrique du Sud, doit le mener en Tanzanie. Récemment, le ministre sénégalais de l’Energie a été critiqué par le site Dakaractu dans le programme de l’installation de panneaux solaires dans 19 villages du pays. Dans la traque des biens mal acquis, les enquêtes disent que plusieurs dizaines de milliards ne sont pas arrivés au trésor public mais dans les comptes bien alimentés des mis en cause. Les conseils de Obama aux Africains devraient être mûris par l’administration Macky Sall que bon nombre de Sénégalais "jugent trop lente et coincée". Plusieurs observateurs nationaux comme étrangers sont d’avis de l’urgence des réformes dans l’administration et de la nécessité d’une révolution des mentalités pour engager le Sénégal dans une dynamique de conquête et de changements opérants. DL/ASI24
Posted on: Sat, 29 Jun 2013 17:36:30 +0000

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