PAROLES... Cest fort !!! A lire... Akhenaton – La Fin De Leur - TopicsExpress



          

PAROLES... Cest fort !!! A lire... Akhenaton – La Fin De Leur Monde Lyrics Featuring: ShurikN “La fin de leur monde” est initialement sorti dans lalbum Soldats de Fortune, dAkhenaton, sorti le 14 mars 2006. Durée 10min ! Après demain cest loin ... [Couplet 1 : ShurikN] Regarde ma Terre en pleurs Mais les choses ici prennent une telle ampleur Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en chœur Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs Je l’entends toutes les nuits, lasse des fantômes qui la hantent Lasse de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble Par le sang de la haine constamment ensemencée Au pas cadencé, quand ce dernier chasse le vent hors des plaines Rien n’a changé depuis Où Je Vis, Juifs, Catholiques Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit Comme ces orages dont leau se mêle à nos larmes Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à volé l’âme Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable Même si paraît que de lautre coté tout est plus calme, plus stable Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons Les artères pleines d’amer comme un caddie au Géant On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser Que quelqu’un me dise, si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée Qu’un jour les abrutis s’instruisent Perché sur ma plume, j’attends c’moment, observe ce bordel De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel Héra se barre à tire dailes, lasse de la sève qu’on tire d’elle On clame tous qu’on laime, mais aucun de nous n’est fidèle Jalousie et convoitise se roulent de grosses pelles Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches Et pendant ce temps-là, certains amassent des sous par grosses bennes Devine qui est-ce qui creuse, mais avec des plus grosses pelles Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère Où le futur se construit, sans cris, sans mecs à terre Ni de centrale en fuite, rien sur le compteur Geiger Et finalement conscient qu’ici, on nest que locataires Tu parles d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution On aurait dû le rendre comme on nous l’a donné Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique Et y a pas assez de fric pour eux Alors la dalle faudra la tempérer Les hommes tombent sous les rafales racistes Mais on peut rien pour eux Alors les balles faudra les éviter Le cul devant la télé, occupé à rêver Le doigt posé sur la commande, on se sent exister On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer Mais dresse tes barricades et tu les verras tous hésiter Garni d’incompréhension et de stèles géantes Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence Juste un bout de carton pour s’étendre Tout le monde a ses chances, de quelle planète vient celui qu’a dit ça ? Un homme politique, je crois, live de Bora Bora Pendant que les foyers subissent, façon tora tora Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas Paroles et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles Mais les merveilles se sont envolées Il reste que des monts, mais cest raide à grimper Et au sommet, y a que des démons en costumes cintrés Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible Les temps changent c’est sûr, mais y a toujours des irascibles Ils ont le bonjour d’Henry, dArron, Mormeck ou Zinédine A l’heure où les gens dînent Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking Tout le monde s’en indigne Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé Et on sait bien ce que mémé va voter Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles Vive la démocratie, celle qui brandit la matraque, face à des pacifistes T’es pas d’accord, on te frappe Multirécidivistes : cest jamais ceux-là quon traque Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas Alors on se barde de préjugés débiles De partout les extrêmes dominent, en prime time A chaque fois qu’ils déciment une famille Et bien avant ces régions où sévit la famine Images trop crues pour un beauf devant sa viande trop cuite Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner au jeu Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taf Comprends : ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à loups Des gilets dynamites, et des scuds y en a un peu partout Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout Et un de ces quatre il finira par tomber J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever J’espère qu’il sera pas comme le nôtre, aigri et crevé Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter [Couplet 2 : Akhenaton:] Tu sais, on vit dans la télé Le globe, cest fêlé Ils servent de lemballé mais en vrai cest la mêlée On sprend à espérer des choses simples Mais leur fabrique à peur sest mise en branle Tout ça pour les dérégler Cris sans cicatrices, terreur dans la matrice Ils disent quune vie vaut plus à New York, Paris, Londres ou Madrid Alors cest comme ça une échelle dans la peine On aime ces catastrophes quand des gens manquent à lappel Surtout sils nous ressemblent, on les filme à la morgue Et nous dans les sofas contents d’échapper à la mort Il reste dans les cœurs lanomalie appelée peur Et grâce à ça de toutes parts ils ont recours à la force Cest une révolution, cette fois elle est de droite Voilà pourquoi le chantage à lemploi dans pleins de boîtes Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit Ils disent c’est humanitaire Mais ils niquent les mers et la terre, pour chaque écart cest la guerre Si le quotidien est précaire Cest quils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères Si lAfrique est en colère, cest parce que les trusts la pillent Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker Est-ce que la rancœur et le désir drevanche cest tout ce quon leur a offert ? On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables Comme si ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge Mais cest en 46 que sest ouverte une nouvelle page Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales ? Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables Alors quelles nous ont tous torché le cul, nus dans le sable ? On force sur la boisson, parie sur les canassons Mais la réalité cest quils nous font bouffer du poison Et dans lhôtel du bonheur beaucoup font la valise L espoir tué par des fanatiques libéralistes Pas de bombes sales, ni de grosses salves La stratégie est simple : ils exploitent et ils affament Quand on les voit à la télé, ces cons ont lair affable Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table Des comptes sous faux noms, ils prétendent agir au nom de la liberté Mais cest la monarchie du pognon La France et les States par factions interposées Se livrent une guerre en Afrique, et tu veux rester posé ? Freedom par-ci, démocratie par-là Mais jai maté sous la table et jai vu que cétait que des palabres La vraie mafia, non la cherche pas en Calabre, ni dans ce bled Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade A fumer du mauvais tabac et manger de la merde Où le Xanax fait un tabac avec lalcool fort Les rues deviennent des grosses forges Et le métal y est commun, monté sur grosses crosses La violence au quotidien de tant de gosses pauvres Et moi jattends lapocalypse après cette apostrophe Jen ai marre de tous ces mensonges quils colportent Pour les servir , dans de nombreux cas il y a mort dhomme Tous terroristes, jentend leurs théories Vanter le sacrifice pour des principes, cest horrible Les mômes survivent, nourris à leau et au riz Pendant que leurs poufs se baladent à Aspen ou St Morritz La flore crame, la faune canne Dis, cétaient des barbus qui lâchaient lagent orange sur le nord Vietnam ? Non, cétaient les boys, mais qui peut mindiquer la justesse dune cause ? En partant de là, chacun écrit ses droits Désolé, je trouve aucune excuse à Hiroshima On peint lhistoire comme on colorie vite une image Et peu importe qui se fait tuer chaque fois je le vis mal On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent Du moins, est-ce au Rwanda quand ils jouent du lance-roquettes ? Pour placer le pantin qui conviendra a la France Une casserole de plus au ministère de la défense Ils se crêpent le chignon, au fond ils sont ignobles Sur la conscience des députés, y en a plus dun million Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles Défilent sur des chars le 14 , ils se pignolent au son de la Marseillaise Et dune imagerie guerrière quils veulent tranquillement refiler aux élèves De leur appart dans le 16 On voit un tableau différent : ils disent croire en Dieu, mais croient en ce quils possèdent Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du World Trade Mais sortent des débris le passeport de Mohamed Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque Tu comprends pourquoi cest le désert dans les bibliothèques Au collège de la vie ils jouent les profs dhistoire Et abreuvent le quotidien de mille sornettes illusoires On a bâti une forteresse, on la nommée Alamut Coincés physiquement entre garde à vue et garde à vous Compte tenu de la pression patriotique Jadmire les gens de gauche en Israël , en Amérique Est-ce quon vaut mieux en France ? Désolé si jinsiste Mais regardons-nous franchement, on est aussi racistes Ensuite on vend de la liberté au marché public Putain le drame avec les valeurs de la république La république, elle passe ses weekends en régate Puis se prostitue de toutes parts pour un Airbus ou une frégate Elle exécute dans une grotte des opposants canaques Et mange à table avec des gars style Giancana Puis explose le Rainbow Warrior Et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot Sponsorise les fanatiques aux quatre coins du monde Les entraîne au combat et à manipuler les bombes Le collier casse, ces cons échappent à tout contrôle Et quand ils mordent la main du maître, alors on crie aux monstres Ils discutent notre futur autour dun pichet Pour notre sécurité, zarma, ils veulent nous ficher C’est la France de derrière les stores Et jen ai marre de me faire gruger Par des tronche de dispensés de sport Je me bats pas pour la Porsche mais pour un meilleur monde Avec mes petits bras Souvent à cette époque où la terreur gronde Où la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde Pour être un meilleur homme On vit en ces temps où dans un taudis de Paris 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment Depuis des années dans les archives Alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking Tappelles pas ça du racisme ? Après ils pleurent quand, perdus, on revient aux racines Ils ont caricaturé nos discours radicaux Et lont résumé par wesh, wesh ou yo, yo ! Nous complexés, si peu sûrs de soi On sinterpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi Chaque jour, la grande ville resserre létreinte Et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains Ma vie, un mic, une mixtape, loin des ambitions De qui sera élu président en 2007 Jadore ce moment où ils dévoilent le minois De qui devra tailler des pipes monumentales aux Chinois A défaut dargent putain, donnons du temps Dans nos bouches, le mot liberté devient insultant Car cest les soldats qui le portent et non plus le vent Comme si le monde était rempli de cruels sultans Mécontent des schémas quon nous propose Je cultive maintenant les roses dans mon microcosme Mesure les dégâts minimes que mon micro cause Ça ne peut qualler mieux alors j’attends la fin de leur monde…
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 14:06:26 +0000

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