Phénix ou Simorgh était niché sur les montagnes d’Alborz. Il avait la couleur du feu comme une statue de bronze. Invulnérable et immortel fabuleux phénix d’Alborz. Héros de nos ancêtres en poésie et en prose. Gardien de nos frontières et nos jardins de roses. Il ravissait les cieux vespéraux d’irisées de bronze. Il chassait les vautours diurnes du ciel d’Alborz. Il volait sous les immortelles étoiles écloses. En reflétant la lumière sur ses ailes lumineuses, il nous a apporté l’amour sous les plumes copieuses: et toute force des cieux dans ces ailes fabuleuses. Phénix fut notre père précieux et la mère amoureuse. Mais fatale erreur de ses enfants qui osent, que le phénix ne côtoie plus les jardins de roses. Et les toiles de fleurs qu’il avait greffées en prose. Nos aïeux trompés d’un appétit d’éros. Du délice des vierges au paradis des partouzes. Ils déposent le phénix en faveur des vautours moroses. En leur rendant la clé des forteresses closes, et en complice avec les occupants atroces, nos ancêtres chassent le phénix et le déposent. Le triste phénix crispé meurt au pied d’Alborz Les vautours dévorent son corps selon leur foi pieuse. Puis au cours de quatorze siècles qui s’imposent. Ils dévoreront tous les captifs du pays d’Alborz. Ils acquerront du phénix même samétamorphose. Par Jahanshah Rashidian
Posted on: Sun, 06 Jul 2014 09:09:06 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015