QUAND DES RESPONSABLES SE NOIENT DANS UN VERRE D’EAU … Actuellement, la mal-préparation de cette élection présidentielle fait jaser tout le monde. Une chose est, pourtant certaine : c’est que, quoi qu’il en soit, la date du 25 octobre doit être maintenue, c’est un impératif catégorique. En effet, il faudra en finir, le plus vite possible, avec cette insolite de transition dont le gouvernement ne cesse de faire montre de son incapacité à être à la hauteur de la situation actuelle. Par conséquent, ce gouvernement est en train de se noyer dans un verre d’eau. Les raisons peuvent en être multiples. Citons-en quelques une pour illustrer notre affirmation : en faisant sa valise, ce gouvernement fait comprendre à tout le monde qu’il a d’autres chats à fouetter. Alors, leurs occupations premières en ces derniers moments ne se focalisent plus sur les intérêts communs, par exemple, l’élection présidentielle, mais sur leurs intérêts propres. Alors, tout porte à croire qu’il se moque pas mal du « qu’en dira t-on ». C’est vrai que certains responsables, y compris le président de la Transition, deviennent de plus en plus un apothicaire sans sucre, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut s’accommoder avec les désordres sans précédent qui s’organisent partout dans toute l’île. Ceci est vrai tant en ville qu’à la campagne. Partout, les gens sont sur le « qui-vive », y compris les agents de sécurité, c’est du jamais vu ! Serait-on en tort de croire que certains officiers sont les premiers bénéficiaires de ces insécurités qui font quotidiennement de beaucoup d’innocents des victimes ? Tout simplement parce qu’ils travailleraient en connivence avec les bandits de grand chemin ou avec ces bandits qui sont armés jusqu’aux dents et dont l’unique souci est de repérer leurs proies de chaque nuit. Voici un deuxième exemple qui abonde dans le même sens : la plupart d’entre nous connaissent bien la beauté d’Analakely avec ses élégants boulevards et avenues quand l’ordre est farouchement observé. Actuellement, je le dis pour ceux qui sont loin d’Antananarivo, Analakely est un peu bordélique. Plus personne ne contrôle rien ! C’est une pagaye que je n’ai jamais connue. La tâche est, pourtant, confiée à la commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Où sont les responsables ?. Les boulevards sont occupés par les petits commerçants au point que les voitures ne peuvent plus passer. Les agents de la CUA qui sont chargés de faire respecter l’ordre ont adopté une nouvelle façon de travailler. Ils sympathisent avec les commerçants en faisant un arrangement avec eux. Il n’est plus question de ramasser les marchandises mal étalées, mais depuis quelques temps, ils se sont mis d’accord pour un soit disant « arrangement ». Les responsables se noient-ils vraiment dans un verre d’eau ?
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 06:19:52 +0000
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