QUAND LA CULTURE TUE LA CULTURE. Un viel adage dit : Ba pèp - TopicsExpress



          

QUAND LA CULTURE TUE LA CULTURE. Un viel adage dit : Ba pèp la sa pèp la enmé pou pèp la enméw. Seulement aucun travail sérieux nest fait en amont pour savoir véritablement ce que veut le peuple. Alors et généralement la veille déchéances électorales, les manitous de la culture descendent dans les rues distribuer de la culture clef en main, en veux-tu-en voilà. Ce nest pas parce que le toutou mange sa pâté avec un vorace appétit quelle est fraîche. Nayant rien de mieux ou de consistant à se mettre sous la dent, sa langue fera briller le fond du pot. Le pays a grandi dans LA POLITIQUE du mak bay (entendre offrande). Tout ce qui est gratuit est bon à prendre. Dailleurs on se bouscule pour le saisir. Casquettes, Tee shirt, autocollants, magazines, bouffes, expositions, foires, et depuis peu concerts festivals etc……… Dans un tel contexte ou la culture a toujours servi la politique, mais jamais la politique au service de la culture, méfiez-vous, le peuple sy retrouve. Il a très bien compris le jeu, et cest lui qui en détermine les règles. Les politiques de ce pays ont le peuple quils méritent, car cest le peuple qui les a façonné à son image. Lorsquon les interroge sur les questions brûlantes de la culture ils vous rétorquent Pèp la poko paré pou sa. Depuis trente ans que jentend cette réponse jai fini par me poser la question suivante : Qui allait préparer le peuple? Doù sortira celui qui nous donnera le bon peuple quil faut, pour la bonne politique quon a ? Je suis certain que tous, vous secouez la tête en souriant. Et vous avez raison. À défaut dune véritable politique culturelle, la collectivité régionale depuis trois ans brade la culture et les artistes de ce pays. Mais ce qui est plus grave, cest que cela se fait avec la complicité des artistes eux-memes ainsi que des producteurs peu scrupuleux qui se frottent les mains. Lactuel festival Bò kaz, autant que tous les autres qui lont précédé, est un puissant gouffre à euro permettant à la population de consommer gratuitement les créations dartistes qui ont du mal à atteindre le quota de 1000 CD vendus pour la plupart. Lorsquils proposent des mini concerts en solo ou en duo, les salles ont du mal à faire le plein. En effet, pourquoi aller payer 25 à 30 euros pour voir Tanya, alors quelle nous offre 3 à 4 morceaux gratuitement dans le festival ? De plus tous les quinquagénaires du zouk savent parfaitement quils ne feront pas déplacer un public qui parle depuis longtemps déjà le même langage que Kalash, Admiral T, Colonel Réyèl, Kris, Riddla, jen passe et des meilleurs. De ce fait, les Alex Catherine et Richard Birman en limite réalité, sont contraint daccepter 1500 euros de Pisiou, pour venir chauffer un public de 5 à 6 milles têtes acquises gratuitement, (têtes que plus jamais il narriveront à rassembler seuls, même à 20 euros). Pour cause de politique du Mak Bay. Et oui, les temps changent mais la politique suit plutôt que danticiper et de devancer. Là est le drame.
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 13:45:26 +0000

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