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Qualif. Coupe du monde 2014 - Les Bleus comme on les aime Dégoulinante dorgueil, léquipe de France a joué le match parfait pour souvrir les portes du Brésil. Quelque chose de fort sest passé mardi. Notre antisèche. Par Laurent VERGNE | Eurosport – il y a 8 heures Mail Partager 5 Tweet Mamadou Sakho, Franck Ribéry, 2013, France - Ukraine Eurosport - Mamadou Sakho, Franck Ribéry, 2013, France - Ukraine Le jeu : Engagement, pressing, mouvement... le détonnant cocktail bleu Deux choses ont frappé à lentame de ce barrage retour: la position très haute des Bleus sur le terrain (Varane et Sakho ont souvent été seuls dans la moitié de terrain tricolore dès le premier quart dheure) et surtout, la férocité de leur engagement. Fidèles à leur promesse, ils ont mis une détermination, une envie et un fighting spirit à hauteur de l’événement. Conséquence presque évidente de ce pressing incessant, les occasions ont suivi, nombreuses. Les buts aussi. Résultat, le premier acte aura probablement été la meilleure mi-temps de lère Deschamps, en dépit de la qualité médiocre de la pelouse, qui na pas facilité la tâche des vingt-deux acteurs. Et plus encore que le système, ce 4-3-3 laissé de côté depuis la tournée estivale en Amérique du Sud, cest lattitude qui a fait la différence. Paradoxalement, après lexpulsion de Kacheiridi en tout début de seconde période, les Français ont parfois eu un peu plus de mal à mettre du mouvement. Conséquence, sans doute, de la débauche dénergie colossale des 45 premières minutes. Mais il y a toujours eu ce souci de mettre de la vitesse, dessayer au moins. Et ça a fini par payer. Les Bleus ont joué comme des morts de faim, comme on rêvait de les voir jouer depuis longtemps, sans plus oser lespérer. Mais la claque de Kiev, finalement, aura agi comme un salvateur détonateur. Ces Bleus ont eu besoin de sentir le danger dune non-qualification pour prendre leur destin à bras le corps. Cétait le prix à payer pour vivre une telle soirée. Les joueurs : Sakho le titan Autant Didier Deschamps avait été malheureux dans ses choix à Kiev (Nasri, Rémy, Abidal...), autant il a eu le nez creux mardi soir. Les cinq joueurs quil a fait entrer pour cette seconde manche ont très largement justifié sa confiance. A commencer par Mamadou Sakho, absolument monstrueux, aussi bien dans sa production défensive que dans son apport offensif. Il a fait son Thuram, loubli défensif en moins. Sil fallait nen retenir quun, ce serait forcément lui. Mais ce serait injuste. Que dire de Yohan Cabaye, remarquable dans son rôle de sentinelle? Et Benzema, buteur pour la troisième fois en quatre matches, et Varane, sobre mais précieux. Oui, Deschamps a eu du nez. Au-delà des entrants, toute léquipe est à mettre à lhonneur. On a une occasion en or de montrer quon peut jouer comme une équipe, avait soufflé Lloris lundi. La parole a été suivie dactes. La stat : 5 La seule qui compte ce soir. Léquipe de France va disputer sa cinquième phase finale de Coupe du monde consécutive. Il y a vingt ans et deux jours, le funeste France-Bulgarie avait scellé la dernière absence en date des Bleus dune grande compétition internationale (Coupe du monde ou Euro). 2014 ne sera pas 1994. La France avait raté le dernier Mondial sur le territoire américain. Elle sera de la fête au Brésil. Le tournant qui na pas eu lieu : les deux minutes qui ont fait basculer le destin des deux équipes Les Ukrainiens ont fait passer deux ou trois frissons dans le Stade de France. Juste avant la mi-temps, notamment, quand Cabaye a sauvé sur sa ligne. Mais laction qui aurait pu tuer les Bleus se situe à la 70e minute: la seule véritable occasion ukrainienne de la seconde période avec ce ballon qui traine trop longtemps dans la surface tricolore, cette frappe déviée par Sakho et cet arrêt de Lloris au nez et à la barbe de Zozulya. Deux minutes après ce gros coup de stress arrivait le troisième but libérateur... Le tweet qui nous a fait sourire Sarko président La question : Est-ce le début de quelque chose ? Il est évidemment trop tôt pour répondre à cette question. Mais elle ne peut pas ne pas se poser. Compte tenu du contexte, et de labsence de lendemain après ce 19 novembre, cétait la fin des haricots ou un acte fondateur. Il ny avait pas dentre-deux. En se sortant dune situation extrêmement complexe, les Bleus ont affiché une force de caractère nouvelle. Ils se sont peut-être révélés à eux-mêmes. Il faudra que perdure lesprit du 19 novembre. Celui-ci peut porter ces Bleus-là assez loin. Sils ont prouvé quelque chose en lespace de quatre jours, dun ratage ukrainien à une noche magica dionysienne, cest que leur avenir leur appartenait. Il sera ce quils en feront. Espérons que ce barrage, avec ses peurs, ses erreurs et sa libération finale, leur aura fait comprendre pour de bon quel doit être leur chemin.
Posted on: Wed, 20 Nov 2013 08:02:28 +0000

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