«Quand même !» le 07 octobre, 2013 dans Les prohibés par Nico - TopicsExpress



          

«Quand même !» le 07 octobre, 2013 dans Les prohibés par Nico Ramirez Les rois de l’archet : l’un met au violon, l’autre en joue. Mais quand la femme violoniste de Manuel Valls nous gratifie publiquement de sa parole, c’est toujours en soliste. Comme récemment, dans les colonnes du journal espagnol ABC, où elle était invitée à réagir à un sondage qui proclamait que 20 % des Françaises rêveraient de vivre une aventure torride avec son Manu. « Aujourd’hui, de nombreuses femmes veulent coucher avec lui, mon grand amour », confie Anne Gravoin, avec la grande modestie qui semble la caractériser. Et d’ajouter : « Manuel mérite tout ça, et plus encore ». On ose à peine imaginer ce que désigne ce « plus encore »… Chacune de ses interviews est systématiquement la promesse de déclarations étonnantes. « Nous ne vivons pas Place Beauvau avec Manuel. Je ne me verrais pas répéter en sous-sol alors que mon mari reçoit les services secrets au-dessus », expliquait-elle avec l’air d’y croire au Parisien, il y a quelques mois. « C’est sûr qu’une musicienne c’est un peu plus glamour que Mme Ayrault, prof d’allemand dans la banlieue de Nantes », disait-elle aussi dans le même journal, pour expliquer l’intérêt que lui portent les médias. On l’a bien compris, chez Manuel et Anne, les deux font la paire. Ils partagent la même confiance démesurée dans ce qu’ils sont et ce qu’ils font. Avec un sentiment de supériorité et d’arrogance qu’ils ne savent que rarement contenir. Ainsi, quand Anne évite soigneusement de s’exprimer sur Valérie Trierweiler, car dit-elle, tout ce qui sortira de sa bouche sur le sujet pourrait être considéré comme politique. En revanche, tacler lourdement bobonne Ayrault, qui a le heurt de ne pas être une journaliste parisienne, ne l’embarrasse aucunement. Ce qui n’empêche pas Anne Gravoin d’entretenir le secret espoir qu’elle piquera la place de Valoche. Elle veut installer le lit conjugal à l’Elysée, conclut le journaliste d’ABC qui l’a interrogée. En attendant, quand elle ne roule pas de grosses et luisantes galoches à Manu sous les flashes consentis de Paris-Match, madame Valls violone, en ce moment avec Johnny, par le biais de la société qu’elle a créée, Régie Orchestre. « Je ne savais pas que j’aurais un bonheur immense à faire travailler des musiciens qui ont besoin de contrats pour nourrir leur famille », lâche-t-elle avec l’humanisme en bandoulière. Un humanisme vite plié et remisé, quand il s’agit de faire dégager les punks à chien et autres mendiants pris de bière qui importunent madame Valls, lorsqu’elle fait ses courses dans son bobo-land de la rue de la Roquette, à Paris, dans le XIe arrondissement. Sur ordre du ministre, les policiers ont redoublé d’efforts pour chasser Roms, SDF et autres lumpen-errants des trottoirs du quartier. Un petit coup de nettoyage pour la pacification du shopping de madame, bien entendu démenti par monsieur. Quand même !
Posted on: Tue, 08 Oct 2013 00:33:03 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015