Que la réconciliation, ne soit pas à géométrie variable... Dans un autre sens la réconciliation impose un acte de justice parce qu’il y a eu manifestation volontaire d’actes délictueux, par un être sensé être conscient. Et comme tel, parce qu’il s’agit d’un être conscient, point n’est besoin, a priori de le charger d’une invite à se soumettre à la justice. L’acte délictueux a pu être commis en un moment de relâchement, d’absence temporaire de conscience, et cela de manière impulsive ou sous le coup d’un acte passionnel, acte incontrôlé, le cas de l’effet de groupe sur l’individu qui se laisse phagocyter l’esprit par une attitude mimétique, nous aurions pu dire moutonnante selon l’appartenance à un groupe social particulier ou à une obédience idéologique, surtout par manque de réaction idiosyncrasique relevant d’un esprit critique assez suffisant. Mais justement, parce qu’il est question d’un être sensé conscient, le mécanisme fonctionnel de la conscience en appelle toujours à un autre moment essentiel, parce qu’incontournable, celui du regret, du remords, instant d’auto sanction, qui, à chaque retour des moments des exactions, flagellent douloureusement l’individu. Cet individu aura nécessairement besoin de faire réparation psychanalytique, sorte de catharsis, qui le libérera de ses supplices psychiques, au risque de subir de sérieux troubles mentaux. Pourtant ce processus cathartique s’avère quelque fois œuvre difficile à réaliser.
Posted on: Sat, 24 Aug 2013 23:14:42 +0000
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