Que le temps passe vite, pour moi, ce n’est qu’un lendemain. - TopicsExpress



          

Que le temps passe vite, pour moi, ce n’est qu’un lendemain. Celui, de cette nuit, où je t’ai perdu à tout jamais. Où, la tête dans une pile de vêtement, j’ai crié de toutes mes forces, où j’ai vu, mon frère ainé, abattu, les yeux rouges, retenant ses larmes comme le vrai homme que tu voulais qu’il soit dans ces moments, après avoir été appelé par maman, lui disant que c’est fini. Il y’a 4 ans jour pour jour, tu es parti te reposer. Laissant derrière toi, ceux pour qui tu t’es longuement battu, « tes enfants » du Sénégal comme du Bénin. Si tu avais eu le choix, tu serais resté avec nous, mais en bon musulman, tu n’as cessé de croire, même dans la maladie, à la grandeur d’ALLAH. A peine parti, les visages se sont enfin faire connaitre, les médisants ont repris de plus belle, ils ont voulu faire de la discrimination, ils ont voulu s’en prendre à celle qui est resté avec toi dans les pires moments, jusqu’à la mort, cette femme forte, que dis-je « surhumaine », que j’ai eu la chance d’avoir comme maman. Comme un bouclier, elle a su nous protéger, faire face à toutes les flèches qui surgissaient de toutes parts. Ceux qui se disaient de la famille, ont voulu nous diviser, ils y sont arrivé, je peux dire car ceux là qu’on appelle « demi-frère ou demi sœur, domou baye » se sont fourvoyés, je leur en ai voulu, je leur en veux mais comme on dit yallah bakhna. Malgré tout, DIENE un jour, DIENE toujours, quiconque s’en prenait à l’un d’entre nous, se retrouvait face à une famille plus soudée que jamais. Tel a été la volonté de cet homme, si fier même dans la souffrance, le patriache d’une famille nombreuse et souvent ébranlée par des rancœurs, des malentendus. Ce jour, là, le ciel m’est tombé sur la tête, mon monde s’est écroulé, j ai perdu l’homme de ma vie, celui qui n’a jamais hésité à me faire confiance, à m’appeler « maman ». Assise, devant toi, je n’y croyais pas. J’ai aidé mon frère à te préparer, te regardant, te suppliant intérieurement de te lever et de dire « Amicolle » mais rien, tu étais muet. Je me suis rappelé cette nuit, où, j’ai supplié DIEU de te rappeler à lui, car mon cœur saignait de te voir autant souffrir. Tu es parti en laissant ta petite dernière Rach diene et moi, des orphelins dit-on. Dans ma douleur, j’ai vu des visages, déchiffré des expressions, qui voulaient dire « il est bien mort maintenant, on verra comment vous allez faire », c’est normal, ils ont toujours vus en nous, des guerriers, qui n’ont jamais hésité à défendre leur père, à l’assister au moment où il n’avait personne. Pourtant on a jamais rien demandé, juste la PAIX, la PAIX, JAM. On n’a demandé que xa. Maman, ne voulait que xa. Et comme si tu avais prédis tout xa, tu lui demandais de se taire à chaque fois, quelques soient les difficultés qui viendront. De prier rek car cette maison, tu l’as baptisé « darou salam ». Je ne garderai que le meilleur, et cette phrase, la dernière, sortant de la bouche d’un mourant, à sa fille qui a vécu sa maladie avec lui, « Ami, tu es ma maman ». Cela raisonne, encore et encore. Je te remercie pour les valeurs que tu nous as inculquées. Tu m’as toujours boosté, appuyer dans mes choix et je t’en remercie, que la terre te soit légère. Cette appellation si tendre « le vieux », est devenu notre quotidien. Seule dans ma chambre et dans le noir, je pense à toi, et les larmes ne cessent de couler, je les chasse avec rage, car je me dis que je suis forte. I’m strong. Que la terre te soit légère « le vieux ». 4 années, pffff, pour moi, ce ne sont que des jours. Ne dit-on pas que la fille reste la femme de son père, sa complice ? Eh oui, on se cachait pour manger du chocolat, et boire du coca, sans que maman nous voit !!! Pire, on se disputait, se jurant de ne pas se parler de la journée !! Vaine tentative, car quelques minutes à peine, j’entends quelqu’un m’appeler « ami, ami oh, amicolle, viens ma fille » signe que la guerre est terminée. Tu es et resteras le seul qui me comprenais le mieux, l’homme de ma vie. Oui, l’homme de ma vie, car je n’ai pas encore rencontré quelqu’un avec autant de valeurs comme de principe que toi !!! Tu n’avais plus rien mais ta fierté, ta grande fierté comme tu le dis souvent, ce sont tes « enfants ». Je suis maintenant persuadée que la famille DIENE, du Sénégal jusqu’au Bénin pourrait écrire un livre, tellement il y’a de choses à raconter, de rancoeurs à surmonter et surtout de pardon à accorder. I’m proud to be your daughter El Hadj M’baye Babacar DIENE, I’m proud to be DIENE. 1 Fatiha et 11 Ikhlass pour mon papa, aka « le vieux » .
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 00:06:52 +0000

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