Qu’est ce que la Batterie ? La Batterie est un instrument à - TopicsExpress



          

Qu’est ce que la Batterie ? La Batterie est un instrument à percussion très “polymorphe” : on peut la moduler, l’enrichir comme on veut. La Batterie, selon Charlie Wattz, est un instrument bruyant. La Batterie, ce monstre étincelant trônant au centre de la scène … qui n’a jamais été intrigué, si ce n’est fasciné par, cette importante créature, tantôt douce et légère comme une braise de printemps, tantôt explosive comme un tonnerre. Nous allons découvrir ici comment elle est apparue et quel est son rôle dans la musique et aussi au sein de l’orchestre. Il faut bien dire que “BATTERIE” et “PERCUSSION” sont deux choses assez différentes. Autrement dit, un bon percussionniste n’est pas nécessairement un bon batteur, et l’inverse est vrai aussi. Au niveau professionnel, il faut choisir une branche dans laquelle on veut se spécialiser. Tout de même, la batterie est devenue une spécialité quand il s’agit de la famille des percussions. La batterie était autrefois le terme employé pour désigner le pupitre de percussion dun orchestre symphonique. Depuis, les ensembles dinstruments à percussion continuent de porter ce nom. Une batterie de Jazz comporte généralement : Une grosse caisse de petite taille (caisse de Jazz), un ou plusieurs Toms (dits aussi tom-toms) montés au-dessus de la grosse caisse, une caisse claire, avec un pied pliant et des baguettes ou des balais métalliques, des cymbales charleston actionnées avec le pied gauche (pour les droitiers), et des cymbales suspendues au-dessus de la grosse caisse sur un pied séparé, un gros tom-tom posé par terre sur des pieds. La famille des tambours (dont la batterie fait partie) est la plus importante au sein des instruments de percussion. Une membrane souple ou peau tendue sur lextrémité circulaire ouvert dun fût ou simplement sur un cercle mince est considérée comme un tambour, la membrane (peau) étant étant frappée à la main ou avec une ou des baguettes (Certains instruments dépourvus de membrane sont également appellés tambours, comme le tambours de bois ou le tambours d’acier). Surtout les continents, à lexception de lAustralie, il rare que les indigènes naient pas de tambour, la peau de linstrument étant celle dun animal, La peau de tambours occidentaux est en peau de veau, mais ce matériau a été largement remplacé à la fin des années cinquante par le polyéthylène, en 1957 plus précisément par Remo. Cette matière fournit des peaux dune texture plus uniforme (contrairement au veau, dont lépaisseur augmente sur léchine dorsale) et est également moins sensible au variations atmosphériques, mais elle suse aussi avec le temps. Pour tendre la peau on se contente de la coller ou de la clouer sur linstrument, comme dans le cas du tambour de basque, ou de lenrouler sur un cercle en bois appelé le cercle intérieur ou cercle denroulage, comme sur la plupart des batteries aujourdhui. La peau encore humide, coupée environ 15 cm plus large que le fût du tambour, est placée sur une surface plane, le cercle étant posé dessus; elle est ensuite repliée tout autour à laide dun outil dont la forme rappelle celle dun manche de cuiller, on la laisse alors sécher. Toutefois les peaux en plastiques sont généralement livrées déjà tendues sur un cercle, et leur taille varie de 15cm de diamètre pour la plus petite à 90 cm pour la grosse caisse. Le cercle muni de peau ou de plastique, est placé sur le fût, et un second cercle le cadre, est fixé dessus, la tension appliquée à ce cercle par des cordes (comme sur les djembés) ou par des vis (comme sur les batterie). La plupart des tambours peuvent être accordés dans une certaine mesure en réglant la tension et en élevant ou en abaissant le son; sur les Timbales, cette opération est si précise, quelles jouent exactement les notes tel quelles sont écrites sur la partition (hauteur de son déterminée). Par contre la caisse claire et la grosse caisse doivent sonner tout à fait indépendamment de lharmonie densemble; sur ces instruments (ou éléments), on recherche en effet une hauteur de son aussi imprécise que possible. Cette absence de hauteur de son déterminée est facilitée par la présence dune seconde peau désaccordée par rapport à la première; en outre, sur la caisse claire, le timbre produit un effet de son blanc . De nombreux tambours comme la grosse caisse, les tom-toms et le tambour de basque existent ou ont existé avec une ou deux peaux ; ceux qui sont munis dune seule peau sont plus facilement accordables et possède une hauteur de son moins indéterminée. Le fût dun tambour nest pas une nécessité fondamentale : par exemple, les « roto-toms » accordables inventés récemment, nont pas de fût et produisent néanmoins un son de tambour résonant. Toutefois, lair contenu dans un fût profond résonne aux fréquences les plus basses de la membrane et donne un son plus profond, bien quon ne sache pas exactement pourquoi un fût en forme de cuvette ou de ruche correspond dans bien des cas à une possibilité daccords précis (timbales). Dautre part, il existe des instruments intéressants composés dun fût long et étroit dont une extrémité est recouverte dune très petite peau. Lair peut alors déterminer la hauteur du son, décidant de la note, comme le fait la colonne dair des instruments à vent ; on compte parmi ces instruments les tambours de Nouvelle-Guinée et, parmi les instruments modernes, les « boobams » inventés récemment aux Etats-Unis. Dans de nombreuses parties du monde, notamment en Afrique, la hauteur du son et la sonorité des tambours sont soigneusement réglés. Les tambours classiques de la musique indienne sont accordés pour sonner à la fondamentale (la tonique); «le cercle de tambours» birman de vingt-trois tambours à main en forme doeuf donne une gamme de quatre octave pentatonique presque aussi distincte que celle du «marimba». Avec lextraordinaire complexité rythmique des musique de tambours africaine et indienne, lart du tambour atteint des sommets incontestés dans la musique extra-européenne. Il est vrai quen Occident il est issu principalement des traditions militaires et est resté à lécart du principale courant de culture musicale. Néanmoins, lère moderne a ouvert des horizons beaucoup plus larges, notamment avec des compositions comme Stravinsky et avec des batteurs de théâtre et avec les musiciens de Jazz; ils ont tous contribué à hisser la percussion dorchestre au premier plan de la musique. ddrumcornerentertainmentdrumlessons.blogspot
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 06:53:38 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015