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Report des élections : les autorités prennent le risque La communauté internationale a déjà déclaré qu’elle serait inflexible quant au maintien du calendrier électoral, ainsi que sur le retrait des trois candidatures qu’elle a contestées. Qu’à cela ne tienne, le gouvernement vient de prendre un décret de report, au 23 août, du premier tour du scrutin présidentiel. Partant, le délai de démission des autorités politiques candidates à cette élection est fixée au 23 juin, ceux ayant déjà accompli la démarche revenant à leur poste jusqu’à cette nouvelle date. Le gouvernement, du moins le Premier ministre les ministres qui avaient participé au Conseil de gouvernement qui s’est tenu en parallèle, la semaine dernière, avec un Conseil des ministres à Iavoloha, a donc opéré un virage à 180 degrés en quelques jours, sachant qu’il avait longuement hésité à adopter un tel décret, avant de décider de la tenue d’un conclave des chefs d’institutions et des signataires de la Feuille de route. Elections reculées : les contestations fusent Le report des élections a suscité de vives réactions au sein du microcosme politique, en l’occurrence parmi les premiers concernés, les candidats engagés dans la course à la présidentielle. En font notamment partie Hajo Andrianainarivelo, Camille Vital, Saraha Georget Rabeharisoa ou encore Roland Ratsiraka qui ont tous dénoncé cette décision du gouvernement et estimé en l’occurrence qu’il revient à la Ceni-T de trancher sur la question des dates. C’est ce que confirme d’ailleurs la présidente de la Commission chargée des élections qui se réfère à l’article 10 g de la Feuille de route, stipulant qu’il revient à la Ceni-T et aux Nations Unies de fixer le calendrier électoral. D’ailleurs, le 23 août, des épreuves du baccalauréat se dérouleront encore. En tout cas, Béatrice Atallah effectuera ce week-end un déplacement auprès de la Sadc pour, selon toute vraisemblance, une nouvelle mission de sauvetage des élections. Candidature des trois : la CES insiste Au titre des résolutions du conclave des chefs d’institutions et parties prenantes à la Feuille de route, tenu à Ivato, figure le retrait des candidatures d’Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Lalao Ravalomanana. Dans ce sens, le Premier ministre, le président du Conseil de la Réconciliation malgache (CRM), le président du Comité de suivi et de contrôle (CSC) de l’application de la Feuille de route, ainsi que les responsables des forces de l’ordre, ont formulé une demande auprès de la CES pour qu’elle revienne sur sa décision en effaçant ces trois noms de la liste des candidats à la présidentielle. En guise de réponse, les magistrats de cette cour ont déclaré les requêtes de ces derniers irrecevables. Pour se justifier, la CES a fait valoir, sans même avoir statué sur le fond, que ses arrêts, avis et décisions ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Bref, en d’autres termes, un conclave pour absolument rien.
Posted on: Sat, 08 Jun 2013 18:10:35 +0000

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