Reporté pour le mardi 12 octobre, le Congrès serait renvoyé aux - TopicsExpress



          

Reporté pour le mardi 12 octobre, le Congrès serait renvoyé aux calendes grecques, ceux qui rêvaient des postes aux cotés de Kengo Wa Dondo devraient penser à d’autres astuces. Joseph Kabila hésite, les décisions issues des concertations seraient un piège tendu par le réseau Kengo contre sa personne. Le raïs est dans l’impasse, de Hui clos de Kampala aux concertations du Palais du Peuple, une spirale d’échec, mission impossible pour le forum des concertations de se substituer au souverain primaire, qui a élu Etienne Tshisekedi Président de la République. La solution se trouve donc sur l’avenue Petunias, voilà les vraies raisons qui expliquent le déplacement de la Kabilie à Limete, Joseph Kabila commence à comprendre qu’il a été poignardé par Léon Ludwich Kengo Wa Dondo. Certifié les résolutions des concertations seraient suicidaires pour lui, car il laissera la gestion de l’appareil de l’Etat entre les caciques du réseau Kengo. Le grand dribbleur, Léon Kengo n’a qu’un rêve, « faire ce qu’il n’a jamais fait », cest-à-dire assumer les fonctions du Chef de l’Etat. En 1990, il se détache, en opportuniste politique, de son maître Mobutu à qui il avait longtemps servi de pilier, pour créer avec son groupe congolais, dont un certain Miko Rwayitare, l’UDI (Union des Démocrates Indépendants) que feu Mandungu Bula Nyati, appelait, non sans raison, le parti de l’étranger. Ce parti, tout aussi opportuniste, devient membre de l’USOR. Ils se sépareront ensuite de Tshisekedi qui leur avait servi de blanchisserie, pour fonder l’USORAL et conquérir la primature, en trahissant Tshisekedi. Il va se lier à Monseigneur Laurent Monsengwo Pasinya, aujourd’hui cardinal, pour créer la stratégie de la 3ème voie. Cette voie consistera à déstabiliser l’USORAS (Union Sacrée de l’Opposition) et les FPC (Forces Politiques du Conclave) en vue de créer une voie intermédiaire, la fameuse 3ème voie. Lors des négociations du Palais du Peuple en 1994, Kengo réussit son opération en devenant le premier ministre au sein du HCR/PT (Haut Conseil de la République-Parlement de Transition), et tout son clan va retrouver le pouvoir. En septembre 1996, il va diriger (à la naïveté des congolais), la cellule de crise lors de l’invasion du Congo par des troupes burundo-rwando-ougandaises. Il va jouer un rôle néfaste pendant cette guerre d’agression, en favorisant ses frères d’origine et en corrompant ainsi les officiers congolais. Démasqué par ses origines et sa complicité tutsie, cela va lui valoir la méfiance totale et populaire des masses congolaises. Ainsi, par une motion présentée par le député national Ngongo Luwowo, il sera révoqué de son poste de premier ministre et empêché de quitter le pays, suite à l’ouverture d’un dossier judiciaire pour haute trahison. En intelligence avec Paul Kagame, Kengo n’avait pas voulu d’une solution négociée face à une guerre que le Zaïre ne pouvait pas gagner, vu l’état de délabrement avancé de notre armée. Il a suivi la voie de Kagame de continuer la guerre pour que les FAZ soient humiliées par l’APR, afin que les rwandais puissent aller jusquau but de leur stratégie d’occupation du Congo. Le 5 novembre 1996, Kengo va refuser ainsi de participer au Sommet des chefs d’Etat d’Afrique convoqué par le président kenyan. Le Zaïre ne participera donc pas à ce Sommet. Après que les FAZ aient déjà perdu quelques villes, Kengo enverra son ministre Kamanda participer au Sommet de Brazzaville, les 2 et 3 décembre 1996.En janvier 1997, Kengo va de nouveau bouder non seulement le Sommet de Nairobi II, mais, tous les autres Sommets en vue de favoriser les troupes d’agression de conquérir un peu plus de villes pour mieux négocier en position de force et, selon le programme initial, parachever l’occupation du Congo. Kengo et sa bande ne voulaient pas négocier la paix pour enfin coincer Mobutu et l’humilier et pouvoir enfin reprendre sa place. Faut-il encore le souligner aujourd’hui ? Baramoto, Nzimbi, Likulia, Mahele, ne voulaient pas se battre sur ordre du premier ministre Kengo. Envoyés discuter de l’état du terrain en Angola avec Savimbi, ces généraux étalaient à Savimbi, un état de besoin de 16 millions de dollars US ! Savimbi leur dira clairement qu’il n’avait pas besoin d’un état de besoin, car il avait tout chez lui. Ceux-ci sont repartis pour ne plus revenir. Sans l’argent, ils ne voulaient pas se battre. C’est le 23 mars 1997 qu’un groupe de parlementaires de la Mouvance Présidentielle conduit par Ngongo Luwowo des FPC et du Maniema va s’allier à ceux de l’USORAL pour démettre Kengo wa Dondo de son poste de premier ministre pour « haute trahison et intelligence avec Paul Kagame». Et il sera révoqué et interdit de sortir du Zaïre, le 24 mars 1997. Il réussira cependant, grâce à des complicités, à sortir clandestinement du pays par le port SICOTRA (comme par hasard !) pour Brazzaville et la Suisse. Ensuite, il fera des déclarations fracassantes contre le nouveau pouvoir. Après son retour à Kinshasa, 2006, il renonce aux ambitions présidentielles et se replie à Kota Koli. Moyennant de fortes sommes d’argent, il va jouer aux équilibristes auprès des députés provinciaux de l‘Equateur, à Mbandaka. Il est élu sénateur de l’Équateur. Le 11 mai 2007, après avoir obtenu la bénédiction de Kagame donc de Joseph, il va mettre celui-ci en difficulté afin qu’il puisse choisir entre un frère (Kengo) et un ami (Okitundu du PPRD).L’argent du peuple détourné va jouer sa carte. Il sera élu président du Sénat par 55 voix contre 46 à Okitundu,sur un total de 106 votants. Le 14 mai 2007, lors de son intronisation, il devient ainsi la deuxième personnalité de la République bananière du Congo. Mission accomplie pour Kagame, l’I.T.P et la France de Sarkozy qui va le décorer pour des services rendus à la Françafrique, la Franc-maçonnerie et la corruption au Congo occupé. Aujourd’hui, nous nous trouvons devant un schéma similaire à celui des années 90 où Kengo s’était présenté comme l’homme de consensus, la 3ème voie, il s’était emparé de la primature, en intelligence avec son réseau, au grand dam des congolais. Et aujourd’hui, il veut jouer au même jeu avec son forum des concertations : corruption, détournement de fonds publics et trahisons, il veut contourner le verdict du 28 novembre qui a plébiscité Tshisekedi Président de la République, et tenter de neutraliser par la suite Joseph Kabila, étant donné qu’il aura après l’application des résolutions issues de ces concertations, le contrôle de l’appareil de l’Etat.
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 08:33:26 +0000

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