Se payer du bon temps? C’est combien ça? J’ai fait la tournée des magasins et j’ai demandé : Avez-vous du bon temps a me vendre? On m’a répondu n’importe quoi : J’en ai plus, on vient de vendre le dernier, c’est dans la commande, allez demander au psy…. Bon ben je suis allé à Montréal écumer la ville à la recherche du bon temps. Après 100$ d’essence brûlée dans les bouchons de circulations et une bonne dizaine de contraventions j’ai réussi à me trouver un stationnement. 25$ pour sortir du char ce n’est pas cher. Voilà que je fais boutiques et grande surfaces pour me procurer du bon temps. On m’accueille à bras ouvert : - You looking for anayting spéchial? - Yes! I am lokking for a good time. - Sorry, Kaput, is back order. J’ai même fait quelques dépanneurs, j’ai beau être bilinguiche mais là je n’ai rien compris du tout. Découragé je suis allé marcher sur la Ste-Catherine. Une dame s’approche de moi. La pauvre elle avait presque tout perdu. C’est à peine s’il lui restait quelques vêtements. - Hey beau mec, tu veux te payer du bon temps? La pauvre, elle ne voyait presque plus. Je lui ai tendu un 20$ et me suis retrouvé en prison. Je ne savais pas que faire la charité était défendu. Deux trois coups de matraques plus tard, on m’a libéré. J’ai téléphoné à ma banque pour lever un hypothèque sur ma maison. J’ai repris mon char qui était rendu à la fourrière parce que j’avais dépassé ma limite de temps. J’ai détruit la carrosserie de ma bagnole en renversant 2 ou 3 cent cônes orange. Détruit ma suspension dans des nids de poule et regagné la maison. En arrivant chez moi, je voie Ginette et Ti-mous jouer ensembles. - Qu’est-ce que vous faites? - Ben Alain on se paie du bon temps. - Je peux me joindre à vous? - Allez viens. La morale de cette histoire c’est que le bonheur est chez soi et à l’intérieur de soi. Il ne suffit de presque rien pour être heureux.
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 13:29:54 +0000
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