Seine-St-Denis : préparation des municipales Une lettre du - TopicsExpress



          

Seine-St-Denis : préparation des municipales Une lettre du comité POI d’Aubervilliers-La Courneuve Elections municipales de mars 2014 : notre position Chaque jour, les travailleurs, la population, les jeunes, les retraités sont confrontés à la politique du gouvernement Hollande-Ayrault qui poursuit et aggrave la politique du gouvernement Sarkozy-Fillon : austérité, retraites, privatisations, accompagnement des licenciements et des restructurations, remise en cause des conquêtes ouvrières, attaques contre les services publics, l’école (rythmes scolaire et loi de refondation), déréglementation, projet de loi de flexibilité issu de l’accord Medef-CFDT démantelant le Code du travail, acte III de la décentralisation (regroupement forcé des communes dans des métropoles)… Cela parce que le gouvernement se soumet aux diktats de l’Union européenne et de ses traités (Maastricht, TSCG) qui exigent la réduction des déficits et de la prétendue dette, et le renflouement à coups de centaines de milliards d’euros des banques et des spéculateurs. Force est de constater que cette politique est relayée : — par le conseil général « de gauche » de Seine-Saint-Denis, présidé par Stéphane Troussel (PS) : suppression de subventions aux cartes de transport Imagine’R et Améthyste, aux associations culturelles et sportives, augmentation des tarifs de cantine en collège, des impôts locaux, etc. ; — par la municipalité PS d’Aubervilliers : application à marche forcée de nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013 rejetés par les enseignants et les personnels communaux avec leurs organisations syndicales, les parents d’élèves et leur association, fermeture du laboratoire de prothèse dentaire du centre municipal de santé, augmentation des impôts locaux, etc. L’élection municipale de 2014 devra être l’occasion de faire de la commune un point d’appui pour la résistance à l’Union européenne et à ses coups destructeurs, à la politique du gouvernement et du conseil général. Quelle devrait être une politique ouvrière, de défense des seuls intérêts de la population, des travailleurs et des jeunes d’Aubervilliers ? — refuser de relayer les plans d’austérité d’où qu’ils viennent : de Bruxelles, du gouvernement, du département ; — résister à la politique qui étrangle financièrement les communes, auxquelles on veut imposer l’intercommunalité forcée, et à la mise en place de Paris-Métropole, combattre pour la liberté d’association des communes ; — combattre pour l’annulation de l’augmentation des tarifs des cantines en collège par le conseil général. Pour Aubervilliers : — abroger les rythmes scolaires de Jacques Salvator ; refus d’appliquer la loi Peillon de refondation de l’école (projet éducatif territorial) ; — combattre contre toute fermeture de classe, pour l’ouverture des classes nécessaires, pour les créations de postes d’enseignants et d’enseignants spécialisés nécessaires dans les écoles ; pour le maintien de toutes les subventions aux associations et institutions culturelles et sportives : — combattre pour la réouverture de deux centres de Sécurité sociale comme centres de plein exercice ; — combattre pour la restitution de tous les moyens nécessaires, en financement et en personnels, au centre municipal de santé ; — combattre pour le rétablissement d’un véritable office public HLM, le blocage des loyers et des charges et les constructions nécessaires à la satisfaction des demandes ; — créer des places en crèches publique à la hauteur des besoins ; — s’engager à aucune augmentation d’impôts locaux. Nous estimons qu’une telle liste d’unité et de résistance aux plans de l’Union européenne, plans relayés par le gouvernement Hollande-Ayrault, le conseil général et l’actuelle municipalité, devrait être constituée et soutenue par des militants, des responsables, des travailleurs, issus de tous les courants du mouvement ouvrier et démocratique, d’accord avec cette perspective, ce qui implique le refus de tout désistement ou accord au second tour pour une liste qui ne dénonce pas publiquement les mesures anti-ouvrières prises par le gouvernement, le conseil général, ne s’engage pas à les combattre et n’en exige pas le retrait.
Posted on: Sat, 31 Aug 2013 01:17:48 +0000

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