Sylvain Rabotoarison Cette âme traîtresse qui prétend - TopicsExpress



          

Sylvain Rabotoarison Cette âme traîtresse qui prétend réconcilier Il était l’homme de tous les régimes depuis le début de la troisième République malgache. Plutôt discret, moins babillard, Sylvain Rabotoarison, actuellement propulsé par la main du diable au sommet d’un controversé Conseil pour la Réconciliation Malagasy, est en réalité, un faux jeton. Son passif nébuleux explique comment ce général en retraite avait trompé ses intimes politiques. Et son prochain cible est déjà dans son collimateur. Le général Sylvain Rabotoarison mène actuellement une campagne qui négocie le sort d’Andry Rajoelina. En fait, ce gendarme en retraite est en train de militer pour Andry Rajoelina sous la bannière du Conseil de Réconciliation Malagasy, afin que ce dernier reste au pouvoir pendant un, deux, trois…douze mois supplémentaire. Il accompagne ainsi le général Rakotoarimasy, un autre renégat, dans cette mission au service d’un putschiste nommé Andry Rajoelina. L’homme arrivait ainsi au côté d’Andry Rajoelina par un coup de pouce de la France qui l’a soutenu durant son parcours politique. L’ancienne puissance coloniale lui avait décoré d’une Légion d’honneur pour les loyaux services qu’il avait rendu à sa « reny malala ». Mais, pour gagner une cote à la France, il avait mis à prix ses relations avec ses compatriotes malgaches. Et s’il arrivait à donner un coup de pied en vache à tout le monde, c’est que le général Sylvain Rabotoarison n’est pas à ses premières armes en la matière. L’homme était au service de tous les régimes. Il apparaît comme un valet dans le palais, mais en réalité, il a joué des tours bien traîtres. Ministre de l’Intérieur durant le régime de Zafy Albert, il a travaillé dans les couloirs avec un certain Norbert Lala Ratsirahonana pour faire éjecter le « prof » de son poste de président de la République. Il était à son premier coup. Devenu ainsi commandant en chef de la Gendarmerie nationale jusqu’au dernier soupir du régime Ratsiraka, en 2001, il a tourné casaque et bascule subitement dans le camp de Marc Ravalomanana. Fin stratège qui lui valait la méfiance de Didier Ratsiraka. Aux yeux de l’amiral, Sylvain Rabotoarison est un déserteur, mais en clair, un perfide qui ne mérite même pas une seconde d’attention. Ce serait la raison pour laquelle, Didier Ratsiraka avait refusé de lui recevoir récemment. Même Albert Zafy, qui est un membre de sa famille, l’avait qualifié ouvertement de « traître » dans son livre sur la crise de 2001. Il venait de dégager Didier Ratsiraka au pouvoir, en 2002, pour tomber dans la cour du nouveau régime Ravalomanana. Promu ministre de l’Environnement et des forêts par Marc Ravalomanana, son mandat a été marqué par le début du trafic de bois précieux. Il avait adoubé, par exemple, la transaction illicite de 30 camions de bois précieux de Majunga à Ambohitsorohitra, dont on ne connaît plus leurs traces jusqu’à présent. Il a été botté en touche par Marc Ravalomanana et concoctait alors la destitution de ce dernier sur ordre de Paris. Fidèle serviteur de la France, Sylvain Rabotoarison aurait travaillé avec certains chefs militaires pour ficeler le projet de coup d’Etat contre Marc Ravalomanana. Ce dernier a été dégagé du pouvoir, Sylvain Rabotoarison refait de nouveau, surface dans le régime Rajoelina après quelques mois de repli stratégique sur la scène politique. Il fut un candidat malheureux de la France à la primature de la transition en 2011. Sa candidature a créé de graves altercations entre Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de France en 2011, et Mamy Rakotoarivelo, chef de la délégation de la mouvace Ravalomanana. Actuellement, rusé comme il est, avec le soutien indéfectible de la France, il est propulsé à la tête du Conseil de réconciliation Malagasy. Une institution qui va suivre les directives de Paris plutôt que la nécessité incontournable des réalités politiques malgaches. Une âme traîtresse est ainsi à la tête d’une institution qui se veut être crédible pour réconcilier les discordes dans ce pays. Alors que déjà, il a mis un coup de poignard dans le dos du professeur Albert Zafy, porte-voix et initiateur du concept de réconciliation nationale, pour une histoire de soif de pouvoir. En 2001, le général Sylvain Rabotoarison avait abandonné ses troupes, alors qu’il était commandant en chef de la gendarmerie nationale, comme les autres chefs militaires de l’époque, dont les généraux Marcel Ranjeva, alors ministre des Forces armées, et Mounibou Ismaël, chef d’Etat-major général de l’armée malgache. A cette époque, et durant les moments forts de cette crise postélectorale, des compagnons de lutte de Sylvain Rabotoarison avaient péri dans des conditions désastreuses lorsque ce dernier avait abandonné le navire des légalistes pour rejoindre le camp Ravalomanana. « Un berger qui vante le loup n’aime pas les moutons », disait un adage italien. Le général Bouba, lui, a rendu l’âme au fond des trous, mais le général Sylvain Rabotoarison, alors promu ministre dans le régime Ravalomanana, n’a pas daigné apporter assistance à ce regretté général. En 2006, le général Sylvain Rabotoarison avait agis tout feu tout flamme pour que le général Randrianafidisoa soit jeté derrière les barreaux. Alors que ces deux généraux étaient des camarades de la 2ème promotion de l’académie militaire d’Antsirabe. Dans d’autres cercles, il a aussi su prendre à contre-pied ses proches. Le général Sylvain Rabotoarison, secrétaire général de la société minière MCM (Madagascar Coal Mining), a pu dégager du circuit de cette société, deux anciens ministres des Mines dont Jacky Rabarison et Elysée Razaka, qui sont, pourtant, ses amis intimes, mais qui semblent casser ses pieds au sein de cette société. Et il excelle dans ses tours de traîtrise. Toujours dans des affaires de ressources minières, trois conseillers d’un chef de tribu Antemoro ont été jetés en prison par l’Emmo-Reg, avec le consentement de Sylvain Rabotoarison. Ils s’opposaient au projet dévastateur de la société Mainland Mining à Manakara mais finissent dans le sac des forces de l’ordre qui avaient exécuté les ordres d’un lobby minier sous l’ombre d’un certain Sylvain Rabotoarison. Jusqu’au janvier 2013, Sylvain Rabotoarison a été parmi les têtes pensantes de la campagne pour Hajo Andrianainarivelo. Il a suivi régulièrement les réunions avec l’équipe de Hajo Andrianainarivelo jusqu’à déclaration de candidature de Edgard Razafindravahy à laquelle le général ne s’attendait pas du tout. Il a cherché une issue pour sortir du camp de Hajo Andrianainarivelo afin de sauver sa face devant Zaka Rakotonirainy (un pro-Ravalomanana) et Nirina Andriamanoerasoa (un Ratsirakiste aguerri), amis de Sylvain Rabotoarison qui soutenaient Edgard Razafindravahy. Pour Sylvain Rabotoarison, c’est l’intérêt qui prime et non la valeur ni même le principe. N.R lanation.mg/article.php?id=4171
Posted on: Sat, 25 May 2013 22:47:38 +0000

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