Transplantation intestinale La transplantation intestinale n’est envisagée qu’après plusieurs mois ou années d’évolution et après avoir confirmé le caractère irréversible de l’insuffisance intestinale. La réalisation de la transplantation intestinale dépend alors du niveau de tolérance et d’efficacité de la NP et de l’incidence de ses complications. La transplantation hépatique associée n’est indiquée qu’en cas de cirrhose ou de fibrose extensive et évolutive, constituant alors la seule option thérapeutique. Actuellement, environ 1500 transplantations intestinales ont été réalisées dans le monde principalement aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, et au Canada [48]. Les deux tiers ont été réalisés chez l’enfant et plus de la moitié ont été associées à une transplantation hépatique. Les données du registre international sont disponibles sur le site intestinaltransplant.org. Environ 80 transplantations ont été réalisées en France, la plupart à l’Hôpital Necker-Enfants Malades [49]. D’après les données du Registre international et les résultats obtenus en France, la survie actuarielle à 3 ans dépasse maintenant 70 % et dépend du type de transplantation et de l’expérience du centre [48, 49]. Des facteurs pronostiques de la transplantation intestinale ont été identifiés : âge > 7 ans, lourd passé chirurgical, thrombose cave inférieure, hépatopathie terminale, rejet cortico-résistant [49].
Posted on: Sat, 23 Nov 2013 22:29:34 +0000