Ultimatum de 31 juillet : Retrait de Rajoelina : aujourd’hui ou jamais 31/07/2013 Andry Rajoelina pourrait opter pour le silence aujourd’hui en attendant de nouvelles négociations avec l’arrivée du Commissaire de l’Union africaine, Ramtane Lamamra. Aujourd’hui, soit Andry Rajoelina annonce le retrait de sa candidature, soit il déclare être prêt à aller vers les élections sans la communauté internationale. La troisième option serait une Transition de 7 ans comme en Côte-d’Ivoire à l’époque. Le président de la Transition Andry Rajoelina n’a qu’aujourd’hui pour annoncer de manière unilatérale et non-conditionnelle selon les termes de l’aide-mémoire du GIC sa décision de retirer volontairement sa candidature aux présidentielles. Or jusqu’ici, aucun indice ne permet d’envisager ce retrait. Le président candidat persiste dans son silence depuis son retour de Dar Es Salaam où il a discuté d’après le communiqué officiel de la présidence de la Transition des « trois options de sortie de crise » avec le président de la Troïka, Jakaya Kikwete. D’après ses proches collaborateurs, Andry Rajoelina n’est pas prêt à retirer sa candidature. Mais, à l’allure où évolue la situation avec la célérité exceptionnelle avec laquelle a été adopté au Parlement (voir article par ailleurs) le projet de loi relatif à la restructuration de la Cour Electorale Spéciale, force est d’anticiper que le locataire d’Ambohitsotohitra est en train de régulariser son retrait. Candidatures menacées. Par ailleurs, les deux autres candidats, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, restent ferme dans leur position. Le silence de l’amiral Rouge vaut d’après ses proches refus catégorique de se plier aux diktats de la communauté internationale. Par contre, Lalao Ravalomanana a poursuivi sa pré-campagne électorale malgré les exigences du Groupe International de Contact sur Madagascar. Les dirigeants de la mouvance de l’ancien président ne cessent de marteler qu’il n’est pas question pour Lalao Ravalomanana de se retirer de la course à la magistrature suprême. Contrairement à Andry Rajoelina, l’ancienne Première Dame et Didier Ratsiraka ne sont pas tenus de retirer leur candidature avant le 31 juillet. Le Point 4 du « Plan en sept points » du GIC-M les concerne cependant. Ce point 4 prévoit, rappelons-le, l’assainissement et la révision de la liste des candidats par la nouvelle CES qui pourra éliminer les candidatures jugées « irrégulières ». Les deux candidatures se trouvent donc menacées avec l’adoption définitive par le Congrès et le Conseil Supérieur de la Transition du projet de loi relatif à la restructuration de la Cour Electorale Spéciale. Délai de grâce. Malgré tout, un délai de grâce de 15 jours serait donné aux trois pour se conformer aux résolutions du GIC-M. Au niveau de la CENI-T, ce nouveau délai de 15 jours est encore tolérable. Au-delà de ce nouveau délai, il n’est plus possible d’organiser des élections cette année 2013. D’après un membre de la Commission Electorale Nationale indépendante pour la Transition, s’il faut observer ce nouveau délai de 15 jours pour donner aux trois candidats la chance de quitter le processus électoral, on peut tenir le 1er tour des Présidentielles au début d’octobre et le deuxième tour avant le 25 décembre. Mais dans ce cas, la nouvelle CES serait obligée de chercher un nouveau cas de force majeure pour justifier la tenue du 2e tour des Présidentielles pendant la période de pluie. En tout cas, la communauté internationale croit encore en la tenue des élections cette année malgré le pessimisme de certains politiciens. La représentante du Système des Nations unies à Madagascar, Fatma Samoura, l’a confirmé hier à Anosy lors de la réunion du Comité de Pilotage du Programme Intérimaire que le PNUD a eue avec la vice-primature en charge de l’Economie et de l’Industrie. RAJAOFERA Eugène - See more at: midi-madagasikara.mg/la-une/ultimatum-de-31-juillet-retrait-de-rajoelina-aujourd-hui-ou-jamais#sthash.b82ZXctC.dpuf
Posted on: Thu, 01 Aug 2013 12:42:54 +0000
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