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Un réseau animé par Bandar Ben Sultan veut faire exploser le Liban Par Ghaleb Kandil Les contours du plan du chef des services de renseignement saoudiens, Bandar Ben Sultan, visant à provoquer un embrasement général au Liban, sont dévoilés. Le commandant en chef de l’Armée libanaise, le général Jean Kahwaji, et le ministre de la Défense, Fayez Ghosn, ont fait état de l’existence de cellules qui projettent de placer des voitures piégées dans toutes les régions libanaises. Les faits leur ont donné raison avec les explosions de la banlieue sud de Beyrouth (27 morts et 330 blessés) et de la ville de Tripoli (45 morts et plus de 600 blessés). Ce qui s’est produit dans le chef-lieu du Liban-Nord a fait la lumière sur l’enchevêtrement politique et médiatique du réseau terroriste animé par Bandar, et sa détermination à plonger le pays dans une discorde confessionnelle. La plupart des réactions après le double attentat de Tripoli ont mis en garde contre la discorde. De hautes personnalités politiques des coalitions du 8 et du 14-Mars ont exprimé un soutien sans ambages à l’Armée libanaise et aux services de sécurité dans leur lutte contre les groupes terroristes. Ils les ont appelé à accentuer leurs efforts pour démanteler les réseaux qui placent les voitures piégées. À ce stade, l’enquête a prouvé l’existence de cellules takfiristes responsables des tirs de roquettes, des explosions survenues sur la route Beyrouth-Damas et dans la Békaa et des attentats à la voiture piégée. Ces groupes extrémistes sont financés par certains pays du Golfe et jouissent d’une couverture politique et sécuritaire fournie par le Courant du futur, sous le prétexte de mobiliser en faveur des rebelles syriens. Il est nécessaire de montrer que ces cellules, composées de ressortissants de pays du Golfe (notamment Saoudiens), de Syriens, de Palestiniens et de Libanais, s’emploient à provoquer un embrasement sectaire au Liban. Continuer à leur assurer une couverture, de la part du Courant du futur, va faire payer au Liban un lourd tribut. Le parti de Saad Hariri doit annoncer clairement et ouvertement qu’il retire sa couverture à ces extrémistes et ne doit plus leur assurer une protection pour des considérations confessionnelles. Les attentats de Tripoli ont cependant permis de découvrir l’existence d’un réseau animé par Bandar et comprenant des hommes politiques et des médias, qui se sont efforcés de compléter le travail des terroristes. On a ainsi pu voir des députés fanatiques, comme Khaked Daher et Mouïn Merhebi, ainsi que des cheikhs proches d’Al-Qaïda, comme Baroudi, Daï al-Islam al-Chahhal et Omar Fostok, tenir des propos susceptibles de provoquer une discorde sectaire et un bain de sang. Ils ont accusé, parfois directement, les chiites d’être derrière les attentats contre les deux mosquées sunnites de Tripoli. Les médias audiovisuels, qui ont offert de généreuses tribunes à ces personnalités extrémistes, sont également responsables de la propagation du discours sectaire et confessionnel. Les autorités libanaises sont confrontées au défi d’agir et de réagir selon la logique étatique. Elles doivent prendre des mesures immédiates et sévères pour mettre un terme à ce chaos médiatique, juguler le discours sectaire et démanteler les réseaux financés et animés par Bandar Ben Sultan, qui menacent l’unité et l’existence du Liban. Il n’est pas permis que l’Armée, la Résistance et quelques personnalités sages, restent seules sur le champ de bataille pour défendre le Liban.
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 01:27:23 +0000

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