Une discussion UPR/FDG extrait Yvan Perez 1/2 Ce que je lis - TopicsExpress



          

Une discussion UPR/FDG extrait Yvan Perez 1/2 Ce que je lis là nest même plus du gaullisme (eux au moins ont lhonnêteté, la conscience surtout, de saffirmer à droite) on est dans le poujadisme. Sans parler de ce sophisme qui alimente tous vos propos. Pour info Daniel, je connais bien le programme de lUPR, même la vidéo de 5 heures. Cest dailleurs la première vidéo avec laquelle jai découvert lUPR, et cest ensuite que jai visionné dautres conférences dAsselineau sur lUE... toujours très bonnes sur les analyses (et cest un bon orateur, un bon conférencier, mais cest un métier, nest-ce pas ^^) mais malgré ces analyses (si faciles à faire de nos jours) ce que dit lUPR est très contestable sur les solutions avancées pour palier au problème actuel (qui nest pas du tout un problème de monnaie, mais une très sérieuse dégringolade du capitalisme qui entre dans ses plus fortes contradictions... encore faut-il savoir les lire, les analyser, et ça ce nest pas Asselineau qui vous y aidera... lui qui adule le capital français et ceux qui le détiennent). Le jour où vous entendrez Asselineau parlez du coût du capital, faites-moi signe car ce quon entendra plutôt dans ses propos, cest un discours sur la compétitivité et donc le coût du travail... tout est dit pour quon puisse très simplement ranger ce mouvement politique à droite de léchiquier, très proche de DLR dailleurs... comment pouvez-vous nier cela ? (et dans le fond, qu-est-ce qui vous différencie de DLR ?) Bref... vous pouvez bavez sur la politique et tenir un discours poujadiste (ni droite ni gauche mais pour le capital français) mais en niant le rapport de force entre le capital et le travail, vous cautionnez tout bêtement le pouvoir dominant, celui du capital donc. (car si on est pas contre, si on ne lutte pas ouvertement contre le capitalisme et ses acteurs... alors on est soit ouvertement pour, soit un timide collaborateur qui ne veut pas saffirmer dans ce conflit irréductible autour de la maîtrise de la valeur économique (qui produit les richesses, et qui les monopolisent) alors on laisse sans le dire lhégémonie sopérer sans rechigner, sinon à la marge. Pour finir Daniel, je dois remettre en place deux mensonges assez incroyables que tu avances pour donner du corps à tes arguments... Au sujet du général de Gaulle pour commencer : tu peux inventer tous les complts absurdes que tu veux, toutes les pseudo-manipulations dont tu parles et dont nous serions victimes... la seule manipulation que je vois, cest celle dun homme qui tente de réinventer lhistoire, mais les faits sont têtus ! De Gaulle, sil est effectivement lhomme du 18 juin, il est surtout celui qui finance la résistance aussi (mais par quel biais ? la question qui dérange, nest-ce pas ?). Il est ainsi parachuté à la tête du GPRF après la libération de Paris, mais des les élections de 45 les lignes politiques se ré-affirment clairement. Le PCF avec près de 30% des voix oblige de Gaulle à intégrer des ministres communistes et syndiqués dans son gouvernement... il ne le fait pas par amour du syndicalisme ou de la sécurité sociale (dont il est un des opposants les plus acharnés). Ce type, avec tout le mérite quon doit lui reconnaître pour ce quil a pu faire (je ne nie pas cela) est tout de même celui qui ne supporte pas la mise en place du programme des jours heureux, au point quil quitte le gouvernement dés Janvier 46. Aucune des ordonnances autour de la Sécurité sociale ne sont signées de sa main, bien entendu ! Pire... lorsquil revient (une fois que le patronat sest redressé, grâce aux USA dailleurs, et que le rapport de force change pour se réaffirmer sur la droite) il inscrit dans la constitution de 58 la reprise en main des budgets de la sécu par lEtat (cest le truc à De Gaulle ça, lEtat fort ! La France forte... ça ne vous rappelle rien ? ^^). En le coup de grâce, de Gaulle le donne avec les ordonnances de 67 (signées de sa main celles-là) qui abolissent la démocratie sociale, lélection par les salariés des représentants dans les caisses de cotisations, entre autre. Bref, la classe dirigeante, dont Asselineau (ne vous en déplaise) nest pas si éloigné quil ne le prétend, manipule effectivement lhistoire, en racontant que le syndicalisme nest que corruption, mensonge et idéologie (encore du poujadisme... pouah). Mais lhistoire est maîtresse de vérité, les écrits sont là, et personne ne saurait attribuer la paternité de la démocratie sociale (entre 45 et 67) à de Gaulle alors même quil en était le premier opposant ! Deuxième point sur lequel tu affirmes une grossière erreur, cest en écrivant très naïvement (ce qui métonne de toi, car là on tombe dans le pur partisanisme aveugle je pense) ceci : Méluche nous parle souvent de référendum pour donner la parole au peuple... Cest évidemment un bonne chose. Mais il ne nous explique pas comment le peuple sera informé sur les enjeux du référendum avec nos médias qui sont détenus par les multinationales. Tu affirmes ainsi que le FDG (ah non pardon, Mélenchon, puisque lUPR se plaît à réduire la politique à la construction dun personnage quil chahute ensuite dans tous les sens, niant par cela que ce nest quun porte-parole qui porte les idées de plus de 4 millions de personnes déjà... mais passons)... tu dis donc que le FDG ment, ou ne dit pas tout, et serait pour le référendum dinitiative populaire mais en laissant le capitalisme gérer les médias. Tu affirmes ainsi que, de son côté, lUPR aurait tout prévu (oui enfin, un retour à la normale, alors même que cest la normale qui nous a mené là, mais passons). Tu me dis enfin que je parle sans connaître le programme de lUPR... je crois ne pas me tromper en parlant de vos revendications (vous ne me reprenez jamais à ce sujet) car je les connais. Par contre, tu sembles ne pas vouloir voir (ou tarrêter à ce que te disent tes petits camarades de lUPR) que le FDG est bien évidemment très critique envers les médias, et propose (bien évidemment) dexpulser le capitalisme de cette sphère de pouvoir là aussi ! Alors au lieu de vomir sur Mélenchon de façon très primaire, et dencenser à linverse un petit bourgeois réactionnaire (le chef de file de lUPR oui, dailleurs il le porte sur lui, on ne se refait pas)... tu ferais mieux découter le concerné, celui que tu dénigres tant sans même prendre le temps (apparemment) de lécouter ! => 1/4 vimeo/11087671 => 2/4 vimeo/11228986 => 3/4 vimeo/11231365 => 4/4 vimeo/11232075 => youtube/watch?v=Uid_yI1PFVA => dailymotion/video/x10yuip => dailymotion/video/xar7r7 Etc... PG > MELENCHON ET LES MEDIAS p.1 // 14.04.2010 vimeo 14.04.2010 // Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche rencontre 4 blogu...Afficher la suite 26 novembre, 20:28 · J’aime · 1 Yvan Perez 2/2 Et toujours au sujet des médias, je tinvite à lire le programme du FDG au lieu de le dénigrer Daniel : => pcf.fr/18549 (notamment dans la partie qui concerne la constituante, le FDG propose de graver dans la constitution une certaine indépendance démocratique des médias... et dans la constitution car pour que cela change un jour, il faudra obligatoirement passer par la décision du peuple, un vote donc, car le peuple doit être seul souverain de sa constitution) ! Et note au passage, toujours dans le paragraphe concernant la constitution (entre autre) que le FDG ne propose pas seulement lindépendance des médias, mais aussi et surtout le pouvoir de décision des salariés dans TOUTES les entreprises, médias ou pas ! LUPR propose t-il de remettre en cause les modes de production, la domination du capital sur le travail, le besoin quon nous impose (pourtant pas nécessaire) davoir à se soumettre à des actionnaires et autres capitalistes pour travailler (car même français, même si pas européens ou états-uniens, ces crapules ne vivent que pour le profit) ! Pour Asselineau, le problème reste le coût du travail, la compétitivité de notre pays (nest-ce pas ?)... car capitaliste dans lâme, ne voulant certainement pas remettre en cause cela, son seul souci reste donc de protéger le capital français face à la finance internationale (cest toute sa critique de lUE, et il na pas tort) mais tout en affirmant quil faut assumer cette compétition internationale, et trouver sa place dedans (faire une France forte en somme, dans ce capitalisme que les bien pensants voudraient voir se généraliser, ou que les plus timides se contentent de vouloir moraliser ou réguler... la bonne blague) ! 200 ans délections avec un capitalisme toujours au pouvoir... et vous en demandez encore ? Deux guerres mondiales pour défendre les intérêts du capital (alors même que ce ne sont pas les capitalistes qui vont dans les tranchées, cest vous et moi)... et vous en voulez encore ? Ou croyez-vous que mène cette compétition économique à terme, si ce nest à linévitable encore une fois (car croire que tout ça ne restera que du conflit économique est une illusion... il y a un moment où lintérêt des ETats face à dautres Etats devient plus important que les timides alliances et autres coopérations envisagées) ! Là encore, lhistoire est maîtresse de vérité. Mais lUPR participant à la réinvention de cette histoire (pas en totalité évidemment, je le redis, sur lUE Asselineau fait de très bonnes analyses et conférences je trouve aussi) car ce demi-Poujade quest Asselineau martèle à qui veut bien, lentendre que de Gaulle cest le sauveur (alors quil est aussi un pion du capital, des USA et de lAngleterre dailleurs à lépoque) et que le CNR de la Sécurité sociale, le CNR des jours heureux (programme dont de Gaulle na pas DU TOUT participé à la rédaction ni à la mise en place) ce serait loeuvre dune alliance droite-gauche quil faut refaire aujourdhui (face à loccupant ? Mais quel occupant dis-moi ? Leuro ? Ou le capitalisme ?). Pour finir donc, encore une peu dhistoire les amis... Si vous nêtes pas au courant, sachez que dés 1943, les classes dirigeantes des différents Etats (quon nomme parfois à tort les élites) savent que lAllemagne a perdu la guerre, et que les USA sont là. Les vraies questions dordre politique qui se posent donc à ce moment, et bien avant la Libération, cest qui va gouverner dans ces pays libérés ?! Bien entendu, pour les USA, cest le diable rouge, le bloc de lest quil faut combattre... il faut donc empêcher tout début de socialisme ici ou là. En France, grande Nation qui a cette faculté à rayonner bien au delà du continent européen (notre langue est parlée dans des dizaines de pays, nos territoires sétendent sur tout le globe, etc) le fait de voir un PCF et la CGT à 30% aux élections de 45, nétait pas pour plaire aux USA. Cest alors que dés 1947 (ré-écouter les discours de Truman à ce sujet, ils sont révélateurs de la pression infligée à la France par les USA) le patronat reprend enfin du poil de la bête... et redresse la tête (après avoir autant collaboré, passivement, ou pas) ! Donc le CNR de 1944, et 45, celui du programme des Jours Heureux, nest pas DU TOUT le CNR de DE Gaulle. Et dailleurs, à ce sujet, on peut sinterroger sur la dénonciation de Jean Moulin (mais passons). Terminons en disant que, bizarrement (ou pas) vous nentendrez jamais Asselineau parler dAmbroise Croizat, de Marcel Paul, de Benoît Frachon ou de Louis Saillant quand il parle du CNR. Il le fera que pour parler du général De Gaulle (mais cest alors nier ce qui, dans le fond, animait réellement le Conseil National de la Résistance et la Résistance Intérieure, essentiellement communiste et ouvrière, syndicaliste) ! De la même manière que vous nentendrez jamais Asselineau parler de salaire ou dénoncer ouvertement le coût du capital. Il parlera de protéger le pouvoir dachat des français, de compétitivité, etc... un discours qui ne laisse donc aucun doute quand à ses convictions politiques (car cet homme a bel et bien des convictions, républicaines, mais de droite... et le considérer au delà des clivages cest dune naïveté déconcertante si tu veux mon avis camarade)
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 02:16:26 +0000

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