Une semaine nationale mouvementée : perspective de réaction - TopicsExpress



          

Une semaine nationale mouvementée : perspective de réaction internationale musclée Écrit par JdM Samedi, 08 Juin 2013 Le processus électoral est de plus en plus remis en question. Après le cas de force majeure qu’a constaté la Cour électorale spéciale, le gouvernement, au cours d’un conseil spécial, vient d’adopter un décret de report des scrutins, à commencer par le premier tour de la présidentielle, reculé d’environ un mois. Tous les délais suivent aussi la tendance avec, en toile de fond, la grande question relative aux réactions de la communauté internationale par rapport à ce report. Report des élections : les autorités prennent le risque La communauté internationale a déjà déclaré qu’elle serait inflexible quant au maintien du calendrier électoral, ainsi que sur le retrait des trois candidatures qu’elle a contestées. Qu’à cela ne tienne, le gouvernement vient de prendre un décret de report, au 23 août, du premier tour du scrutin présidentiel. Partant, le délai de démission des autorités politiques candidates à cette élection est fixée au 23 juin, ceux ayant déjà accompli la démarche revenant à leur poste jusqu’à cette nouvelle date. Le gouvernement, du moins le Premier ministre les ministres qui avaient participé au Conseil de gouvernement qui s’est tenu en parallèle, la semaine dernière, avec un Conseil des ministres à Iavoloha, a donc opéré un virage à 180 degrés en quelques jours, sachant qu’il avait longuement hésité à adopter un tel décret, avant de décider de la tenue d’un conclave des chefs d’institutions et des signataires de la Feuille de route. Elections reculées : les contestations fusent Le report des élections a suscité de vives réactions au sein du microcosme politique, en l’occurrence parmi les premiers concernés, les candidats engagés dans la course à la présidentielle. En font notamment partie Hajo Andrianainarivelo, Camille Vital, Saraha Georget Rabeharisoa ou encore Roland Ratsiraka qui ont tous dénoncé cette décision du gouvernement et estimé en l’occurrence qu’il revient à la Ceni-T de trancher sur la question des dates. C’est ce que confirme d’ailleurs la présidente de la Commission chargée des élections qui se réfère à l’article 10 g de la Feuille de route, stipulant qu’il revient à la Ceni-T et aux Nations Unies de fixer le calendrier électoral. D’ailleurs, le 23 août, des épreuves du baccalauréat se dérouleront encore. En tout cas, Béatrice Atallah effectuera ce week-end un déplacement auprès de la Sadc pour, selon toute vraisemblance, une nouvelle mission de sauvetage des élections. Candidature des trois : la CES insiste Au titre des résolutions du conclave des chefs d’institutions et parties prenantes à la Feuille de route, tenu à Ivato, figure le retrait des candidatures d’Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Lalao Ravalomanana. Dans ce sens, le Premier ministre, le président du Conseil de la Réconciliation malgache (CRM), le président du Comité de suivi et de contrôle (CSC) de l’application de la Feuille de route, ainsi que les responsables des forces de l’ordre, ont formulé une demande auprès de la CES pour qu’elle revienne sur sa décision en effaçant ces trois noms de la liste des candidats à la présidentielle. En guise de réponse, les magistrats de cette cour ont déclaré les requêtes de ces derniers irrecevables. Pour se justifier, la CES a fait valoir, sans même avoir statué sur le fond, que ses arrêts, avis et décisions ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Bref, en d’autres termes, un conclave pour absolument rien. CST : désordre sans fin Le général Dolin Rasolosoa ne démissionnera pas. Les membres du comité ad hoc veulent coûte que coûte élire son successeur. Cela résume parfaitement la situation qui prévaut actuellement au sein du CST où les échanges deviennent de plus en plus vifs. Plusieurs fois au cours de la semaine, les parlementaires qui veulent destituer l’actuel président de l’institution ont voulu tenir une élection, entre autres au lendemain du conclave d’Ivato, mais ils se sont vu refuser l’accès de la salle des séances qui était fermée. Lors d’une séance plénière qui devait servir à l’adoption du prochain ordre du jour des débats en cette session ordinaire, ils sont sortis de la salle, n’ayant pas obtenu l’assentiment de Dolin Rasolosoa à démissionner, celui-ci estimant qu’il reste président du CST puisque la présidentielle est reportée, et en même temps candidat, étant donné que le fait qu’il fasse partie des 109 personnalités sous sanctions de l’Union africaine, ne pose finalement pas problème. Forces de l’ordre : « protéger les institutions » Nombreux se posent des questions sur la position des éléments des forces de l’ordre face à la situation actuelle. Déjà, ils avaient déployé un dispositif de sécurité plus que draconien et bien armé à Ivato lors du conclave des chefs d’institutions et des parties prenantes à la Feuille de route. Lors d’une conférence de presse, les responsables en communication de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police avaient réaffirmé les déclarations des ministres et secrétaire d’Etat concernés, selon lesquelles les forces de l’ordre ne font pas de politique mais sont là pour veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que la protection des institutions. Interrogés sur les rumeurs de « directoire militaire » circulant en ce moment, ils se sont abstenus de répondre. Par contre, ils ont fait savoir que la population sera toujours la première informée, chaque fois que des nouvelles doivent être communiquées. newsmada/index.php/la-une/17839-une-semaine-nationale-mouvementee--perspective-de-reaction-internationale-musclee
Posted on: Sat, 08 Jun 2013 17:00:58 +0000

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