Valse en deux temps Quelle fut ma joie devant les photos de la - TopicsExpress



          

Valse en deux temps Quelle fut ma joie devant les photos de la fête au Centre d’Observation et de Rééducation Abdeslam Bennani diffusées sur les pages de Facebook par les soins de Aberhman Ajbari. Non seulement ma mémoire s’est rafraîchie en retrouvant ses souvenirs, mais surtout la transformation positive des lieux, l’évolution des rapports et le degré de liberté de pouvoir échanger et parler de ce qui se passe à Abdeslam Bennani , sans crainte, sans falsification et sans censure. Il y a une dizaine d’années, la censure était le lot quotidien et la loi administrative par excellence. L’éducateur censuré par le directeur, lui-même censuré par le chef de service, lui-même censuré par le chef de division, lui-même censuré par le chef de direction, et ainsi de suite. Cette ambiance de censure, cette peur de divulguer les secrets professionnels de l’état obligeait le personnel à négocier leur marge de manœuvre par de multiples façons et manières qui s’étendent de la négligence et le laisser faire, au mensonge, aux coups et aux peaux de bananes fomentés passant par la corruption. Aujourd’hui, on constate que les éducateurs se sont approprié leur fonction et leur rôle auprès des adolescentes résidentes grâce aux techniques informatiques qui ont pénétré les « murs » visibles et invisibles de l’administration. Espérons que cette révolution technologique sera accompagnée d’ une évolution dans les mentalités et dans les techniques d’approche de ce que l’on appelle la délinquance juvénile. Nous ne pouvons qu’espérer et dire que le temps de la censure est révoqué pour laisser le temps de l’ouverture, de l’échange s’exprimer. Nous l’entendons comme un moment de ne plus « avoir honte » de notre jeunesse qui nous nargue , nous chatouille et nous défie avec les formes créatives de sa déviance…
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 01:26:19 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015