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Vu 16 fois- Publié le 21/08/2013 À L’HÔPITAL, LA GALE S’EMBALLE Après la gériatrie, le parasite a investi le service de soins de suite. Impliquant une vaste et complexe opération de nettoyage. En attendant le grand nettoyage qui débute aujourd’hui, les 160 agents du service de soins de suite et de réadaptation revêtent un équipement spécifique afin de limiter le risque de propagation du parasite. Photo DR Elle court, elle court, la maladie, non pas d’amour, mais parasitaire. Après le service gériatrie, où les admissions ont été rouvertes en début de week-end dernier dans la mesure où le retour à la normale était considéré comme acquis, c’est au tour du service de soins de suite et de réadaptation (SSR) du centre hospitalier de Montbéliard d’être touché par la gale. Du moins très probablement puisque dans l’attente du diagnostic définitif, il s’agit pour l’heure de suspicions portant sur cinq patients. Mais sans attendre les résultats dermatologiques, la direction de l’établissement, qui a immédiatement pris des mesures préventives, engage une vaste opération de nettoyage deux jours durant, à partir d’aujourd’hui. La gale qui parasite l’organisation de l’hôpital Conséquences : après la clôture des admissions mise en œuvre pour limiter les risques de transmission, toute personne étrangère est interdite d’accès mercredi et jeudi. Objectif : traitement des 110 chambres et des 114 locaux du service répartis sur trois niveaux où sont actuellement accueillis 140 patients encadrés par 160 agents. Une opération à grande échelle destinée à endiguer un parasite dont le risque de propagation s’avère important. C’est d’ailleurs un patient en provenance de gériatrie qui pourrait avoir importé la bête en SSR où le personnel navigue entre les différentes structures qui le composent, augmentant, de fait, la problématique de la contagion. Car la gale se développe après une période d’incubation de six semaines. Ainsi, le transfert du parasite d’un service à l’autre s’est probablement effectué durant ce laps de temps. C’est-à-dire en amont de la prévention mise en place dès le 2 août en gériatrie, soit cinq jours avant le diagnostic définitif, lorsque les premiers signes furent relevés. Douze cas, dont neuf portant sur des soignants ont ainsi été relevés la semaine dernière. Auxquels devraient s’ajouter cinq nouveaux éléments, selon toute vraisemblance. « Cette période d’incubation implique une grande vigilance de notre part », relève le directeur de la communication du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard, Damien Oudot, « dans la mesure où les personnes sorties de gériatrie ces dernières semaines sont susceptibles d’y revenir ou d’intégrer un autre service ». La gale, en effet, mobilise beaucoup de temps. Lequel entre dans le coût financier des opérations, difficilement chiffrables certes. Mais qui doit intégrer le poids de l’absentéisme, la gale contractée par les agents étant considérée comme maladie professionnelle, tout comme le traitement administré aux quelque 365 agents et patients des services incriminés, le nettoyage des locaux ainsi que celui des textiles. Les vêtements des particuliers, quant à eux, étant placés dans des sacs plastique, l’absence de contact avec la peau dont se nourrit le parasite lui étant rapidement fatal. Reste maintenant à savoir si le grand nettoyage sera tout aussi fatal à la bestiole. La réouverture rapide des admissions en SSR en dépend. Sébastien MICHAUX VOS COMMENTAIRES
Posted on: Wed, 21 Aug 2013 05:41:29 +0000

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