ZONARD TU ES NE, ZONARD TU RESTERAS. 4 Mon père (grand - TopicsExpress



          

ZONARD TU ES NE, ZONARD TU RESTERAS. 4 Mon père (grand philosophe comme disait Coluche) m’a maintes fois dit : -Roger il y a bien des sortes de gens, mais on peut les regrouper en 2 catégories, les moutons et les loups. Un loup déguisé, en mouton, dans un troupeau, un jour ou l’autre se trahira, son instinct primaire étant de tuer. Pour un mouton, c’est différent, il lui suffira de crier plus fort que tous les loups. Pourquoi je vous dis cela ? Parceque mon tonton Guy à chaque fois qu’il était à la maison, me soufflait à l’oreille. -Ton père oublie une catégorie : le monde ouvrier .Alors Moi , tout jeunot je croyais vraiment que le monde ouvrier était un vrai un monde à part de notre monde à ou et qu’il était enfermé dans les usines. .J’ai eu avec mes oncle Guy, Claude, René tout 3 frères de ma mère, oncles que j’ai le plus fréquenté, à différentes périodes de mon adolescences ce genre d’instants privilégiés. C’est à cette période que la carrière ou nous allions le soir, une fois que les explosions avaient eu lieu, et que les ouvriers avaient désertés, c’est à cette période que la carrière a cessée son activité d’extraction de plâtre .Elle laissera place a une décharge ou pendant très longtemps (une dizaine d’années) des milliers de camions vont venir déverser, des ordures ménagères, industrielles, et des gravats. La décharge une fois comblé cet immense trou, fermera ses portes dans les années 1970. La carrière, était notre terrain de jeu favori, une fois les ouvriers partis, nous descendions, a coup de pierre nous fracturions les chaines qui entravaient, les wagonnets, nous les poussions, puis une fois bien lancés , nous sautions dedans, et ainsi , lancés a toute vitesse nous dévalions , au travers de la carrière. . C’était très dangereux, surtout qu’il y en avait toujours un qui pour s’amuser, essayait de faire dérailler les wagonnets. Le jeudi jours ou il n’y a pas d’école, avec Patrice. T que l’ob surnomme Papy, nous allons aux poubelles. Les poubelles, cela ne veut pas dire aller fouiller dans les boites à ordures ou les gens jettent les ordures ménagères, ce sont les jours ou sont sortis les encombrants. Nous partons le matin à 7 heures pour ne renter que vers 16, 18 heures. Quand nous entreprenons nos tournées, je pense que nous devons parcourir, dans la journée, une bonne vingtaine de kilomètres. Nous avons une vieille carcasse de Landault, sur laquelle il ne reste que la structure métallique et les roues, que nous trainons à l’aide d’une ficelle. Nous déambulons ainsi sur les trottoirs allant de poubelles en poubelles. Les gens sont méfiants et nous évitent craignant que nous ne véhiculions des maladies, des puces ou des poux, ce qui est faux, pour les maladies !!!! Un jour, à Saint gratien, alors que nous sommes en train de fouiller, dans un tas de détritus, les gendarmes, s’arrêtent à notre hauteur, alors fusent les questions du genre : Qui êtes vous ? D’où venez-vous ? Que chercher vous dans les poubelles ?vous avez intérêt à ne pas tout renverser par terre, et quand vous aurez fini, vous remettez tout en ordre. Le bruit de la conversation, attire la propriétaire de la propriété ou nous sommes en train de fouiller. Quand elle ouvre son portail, Patrice me regarde et discrètement me fait un signe en mettant ses 2 mains à son cou signifiant ainsi nous allons nous faire ‘’étrangler’’. Une conversation entre la dame et les gendarmes s’engagent, et nous sommes étonnés lorsqu’avec aplomb elle assure que nous lui avons demandé si nous pouvions fouiller. Les gendarmes s’excusent platement : -Excusez-nous madame, mais vous savez qu’avec ce genre personne il faut être vigilant, il ne faut jamais leur tourner le dos. -Messieurs, je vous remercie de votre prévenance, mais il se trouve que je connais ces deux enfants, ils viennent de temps en temps, sonner à la grille pour savoir si je n’ai rien à débarrasser. Et. . . Tenez, regardez donc. Elle invite les gendarmes à entrer dans le jardin. Patrice et moi restons sur le trottoir (de là au moins si cela tournait mal, nous pourrions filer, en pratiquant une règle apprise depuis longtemps, chacun d’un coté, pour avoir plus de chance de ne pas se faire attraper). - voyez par vous-même, j’avais mis quelques bibelots de coté pour eux. Les gendarmes au bout de quelques minutes, vont ressortir, montent dans leur voiture, le brigadier alors que la voiture s’éloigne mets son index prés de son œil, pour nous signifier ‘’ qu’il nous surveille. Patrice et moi, nous apprêtons à continuer ‘’notre tournée’’ quand la ‘ bourgeoise’ sort sur le trottoir.
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 17:21:22 +0000

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