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les grandes idées un Congo prospère à lhorizon 2025 Wilfried Kivouvou : Les Grandes Idées A toutes celles et de tous ceux qui soutiennent que « Le Congo a un avenir, l’Afrique est notre destin » -------------------- Wilried-Kivouvou2.jpg Par Félicien Wilfried DIABELO KIVOUVOU Economiste-Manager Pourquoi faut-il agir ? Pour l’amour que je porte pour ce pays mien qui m’a vu naitre dans des conditions qui autrefois, sans être extraordinaires, permettaient à une mère de donner la vie sans systématiquement risquer de perdre la sienne. Pour aider ce pays qui m’a vu grandir dans une famille à revenu très modeste avec malgré tout, l’assurance qu’un avenir était possible pour la jeunesse. Pour contribuer à la réhabilitation de l’Etat de mon pays qui a assuré l’essentiel de ma scolarité ; mes parents n’auraient pas eu les moyens de me hisser au niveau d’instruction et de connaissances que j’ai pu acquérir. Pour booster cette société qui m’a également permis de connaitre une expérience professionnelle, car beaucoup d’autres, par milliers cherchent désespérément un emploi qu’ils ne peuvent trouver. Ma conviction est que notre Congo à bâtir dans le cadre d’un dessein continental ne se fera pas sans l’implication de notre jeune génération, tant la pratique du pouvoir d’Etat au cours de ces cinquante dernières années, les choix des politiques économiques et sociales opérés et les rapports de vassalité psychotique honteuse entretenus avec un certain occident se sont avérés désastreux. Notre survie dans ce contexte d’intérêts souvent antagoniques et violents, repose sur notre capacité à penser une Afrique debout et solidaire, décomplexée du poids de son histoire récente ou ancienne qui restera dans nos mémoires, sommes-toutes, rien qu’une étape. Notre Afrique doit aussi être débarrassée de ses vieilles blessures de la division stérile des groupes ethniques et tribaux artificiellement montés les uns contre les autres, souvent dans le seul intérêt des puissances de l’argent. Notre besoin d’Afrique est ainsi une motivation structurante de l’engagement d’une nouvelle élite pensante et bien sûr agissante que la jeunesse continentale doit pouvoir impulser. Dans quel sens faut-il agir ? Pour ne pas céder à la résignation dans un contexte où le discours politique a fait place au désordre des sirènes et des ragots, donnant à penser que les institutions de la République sont dorénavant ouvertes à toute forme d’aventure hasardeuse, il incombe aux forces de progrès (à cette nouvelle élite) de créer, par tous les moyens légaux et démocratiques, les conditions qui libèrent toute parole, pour parler en toute objectivité : du bilan de la politique du Président de la République, notamment en ce qui concerne la pertinence de sa stratégie mise en œuvre dans le cadre de la municipalisation accélérée et, des performances macroéconomiques de son action (croissance, pouvoir d’achat, création d’emplois des jeunes, production non pétrolière ou PIB de l’économie réelle, commerce extérieur, etc…) ; Du fonctionnement institutionnel de l’Etat, en terme de poids et de la place du Parlement dans une démocratie qui se veut moderne, étant entendu que dans la pratique de nos institutions, et à bien des égards, l’équilibre des pouvoirs n’est visiblement pas garanti. Notre Parlement reste tristement une chambre d’enregistrement des désidératas de l’exécutif et la Justice, une sorte de « tumeur cancéreuse » qui gangrène les fondements d’un Etat de droit. De l’image de notre pays et la crédibilité de nos institutions à un moment où des procédures judiciaires ont cours contre nos dirigeants dans certains pays étrangers, notamment en France pour bien mal acquis, détournement des deniers publics, blanchiment, prise illégale d’intérêts, etc… Les sujets sont bien nombreux. Je suis porteur de grandes idées Pour construire une République qui augure une ère nouvelle fondée sur le triptyque Ethique, Responsabilité et Egalité (ERE): L’Ethique retrouvée, ensemble de valeurs cardinales sans lesquelles aucun progrès, ni aucune vie en communauté, ne sont possibles, et sans lesquelles prévaut la cristallisation de la société par la seule loi de Talion, celle du plus fort qui écrase les plus faibles et des antivaleurs ; La Responsabilisation, processus au-travers duquel le Citoyen participe librement et en conscience au rêve collectif, et dont il tire sa juste rétribution ; L’Egalité des chances, réaffirmée comme principe, afin que le talent et le génie individuels enfin libérés participent utilement à leur juste place, au progrès matériel et moral de l’ensemble de la société. Nouvelle ERE, pour une nouvelle société Ces principes serviront de support à l’édification d’une société où prévaudront : Plus de démocratie. Une démocratie apaisée, qui épouse les contours de son époque et reflète au plus près les aspirations profondes des Citoyens. Se fondant sur les principes décrits ci-haut, elle aura pour mots clés la probité morale et intellectuelle des Acteurs politiques, la proximité entre Gouvernants et Gouvernés, la Transparence des systèmes électoraux et la Sanction/Récompense basée sur les résultats. Plus de progrès économique et social. Un progrès qui n’est pas une fin en soi, mais une condition essentielle nécessaire au développement collectif et à la réalisation individuelle. Dans cette nouvelle ERE, le progrès s’articule autour de la principale ressource du pays : les Citoyens congolais. Les moyens financiers de l’Etat seront prioritairement affectés au développement humain et à la valorisation du Travail intellectuel et manuel, condition de la réalisation des Individus dans la cité. Plus d’Humanité. La qualité d’une société se mesure à la manière dont elle traite les catégories les plus vulnérables aux premiers rangs desquels figurent les enfants, les handicapés et les personnes âgées. Cette humanité ne saurait se confondre avec une assistance faite de dons médiatisés, qui sans élever ceux qui donnent, abaissent et humilient cruellement ceux qui reçoivent. Il s’agit ici de droits à ouvrir, dans un élan solidaire, aux catégories qui, soit du fait de la nature, soit des choix opérés des décennies durant, sont durablement et quelquefois définitivement exposés à la misère et à la Pauvreté Le rêve congolais a un avenir… Au niveau national Pour que le Congo parle à ses voisins et à l’Afrique toute entière, il nous faut mettre de la cohérence dans nos choix de politique économique et social, fiscal, mais également faire de la transparence démocratique et institutionnelle, notre credo. Sur plan institutionnel Notre conception du pouvoir d’Etat se veut pragmatique et efficiente, éloigné de la mystification qui entoure, chez nous, la fonction de chef fondée sur des croyances messianiques qui confinent à l’idolâtrie. Une réforme constitutionnelle s’impose, non pas pour la tripatouiller dans le sens de l’extension des mandats ou autres artifices visant à pérenniser la présence de quelques illuminés à la tête de l’Etat. Bien au contraire ! Il s’agit d’une adaptation qui dépersonnalise la fonction présidentielle avec un mandat unique et efficace, donc non renouvelable, d’une durée suffisante (6-7 ans) pour mettre en œuvre un programme. De même, pour toutes les autres fonctions électives (maire, député, sénateur etc…), la limitation des mandats sera désormais la règle. L’institution Judiciaire, sérieusement indépendante et impartiale, pilier central ou l’épine dorsale de notre aspiration pour l’émergence d’un pays fondé sur le principe d’un Etat de droit véritable se trouve être au centre du projet démocratique. Elle est la clef de voute de l’architecture institutionnelle à venir et devra bénéficier de la priorité absolue des pouvoirs publics et des acteurs sociaux, en terme de moyens à y consacrer et aussi et surtout de la qualité irréprochable des magistrats qui y seront admis. La création d’une institution, à l’instar des commissions « Vérité et Réconciliation » ayant pu exister autre part, apparaît comme une démarche intelligente et sage pour permettre à la nation de faire la lumière sur son passé douloureux dans la paix, la concorde et la justice. Une justice sereine et équitable soucieuse de la cohésion sociale et de l’unité des filles et fils du pays. Les malentendus historiques sont si lourds que le Congo ne saurait tourner la page si celle-ci n’est ni écrite ni assumée par toute la communauté nationale. La décentralisation demeure un choix politique de premier ordre qui, dans les faits, doit prendre appui sur un nouveau découpage territorial plus réaliste et en cohérence avec nos engagements de regroupement supra national. Quatre grandes régions suffisent pour impulser une grande politique d’aménagement du territoire et de développement des infrastructures indispensables qui répondent aux contraintes de développement intérieur et conformes aux objectifs d’intégration sous régionale et panafricaine. La Sangha et la Likouala formant ensemble une région ; la Cuvette centrale, la Cuvette-ouest et les Plateaux une deuxième ; le Pool et la Bouenza mis ensemble, le Kouilou, le Niari et la Lékoumou, comme quatrième ensemble. Brazzaville et Pointe-Noire demeurant des régions autonomes en raison de leur statut respectif de capitale politique et économique. Les compétences, le fonctionnement et la définition des moyens dans le cadre de cette réforme feront l’objet d’une loi-cadre, en plus des dispositions constitutionnelles y afférentes. Au plan économique et social Il nous faut, dans le contexte d’une architecture institutionnelle complètement modifiée, faire preuve de génie et d’audace pour enclencher un processus irréversible de progrès utiles et solidaires en faveur de l’ensemble de nos populations, acteurs dynamiques et conscient du besoin de construction du projet panafricain. Avant toute chose, deux ambiguïtés de notre époque doivent être mises en lumière : La pauvreté et la corruption. Il est pour le moins aberrant de construire le projet de tout un pays qui aspire à son développement à ce qui est étonnamment admis dans un cadre connu sous le vocable de « Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP)». Ça manque d’ambition ! Si la pauvreté est une conséquence de l’échec des politiques de développement mise en œuvre dans nos pays, le moyen d’en sortir ne peut se concevoir en termes de lutte contre elle. Il faut plutôt faire plus de développement avec des choix de politiques industrielles, économiques, et sociales plus pertinents qui rendent possible la création de richesses par des activités productives ou de services, entrainant la création des emplois qui réduisent in fine la pauvreté de masse. Quant à La corruption dans notre pays - fléaux d’une ampleur sans précédent dans l’histoire des nations organisées- ; le fait est qu’elle résulte de l’inobservation des règles ordinaires de gestions des finances publiques, du non-respect de la transparence dans les procédures de passation de marchés, de l’inefficience des organes de contrôle d’Etat (Inspection générale d’Etat, Inspection des finances, Cour des comptes et de discipline budgétaire, etc…), la faiblesse du contrôle parlementaire, l’incapacité des juges corrompus à dire le droit, ainsi que tous les dispositifs légaux et réglementaires prévus pour veiller à la bonne gestion des finances publiques, traquer les fraudeurs et autres corrupteurs de tous poils. La solution consiste avant toute chose, à remettre en place et rendre impératif le fonctionnement de toutes ces structures à la tête desquelles doivent siéger les compétences nationales les plus pointues – qui existent - dont l’honnêteté et la probité morale ne souffrent d’aucune contestation, pour faire simplement le « boulot ». A cela, il importe d’améliorer les conditions de vie à travers un « bouclier social » qui consiste en un paquet de mesures économiques, fiscales et sociales touchant à la fois à la revalorisation des revenus du travail des fonctionnaires, et assurer de manière rigoureuse le contrôle et la maîtrise des prix des produits de consommations courantes, la définition des mécanismes de fixation des loyers, la régulation des tarifs et la pratique des transports en commun en zone urbaine, la suppression de toutes les taxes ou prélèvements illégaux ou non réglementaires et enfin, l’assouplissement de la politique fiscale de l’Etat sur toutes les activités productives des secteurs de base. Toutes ces mesures associées devraient permettre de pousser dans leurs derniers retranchements, la corruption et ses acteurs. Ainsi, point n’est besoin de créer artificiellement des programmes spécifiques de lutte contre la corruption avec des institutions superflues à l’appui. Dans les grandes lignes de politiques économiques et sociales, il est de la première importance de définir le choix du modèle de société que nous voulons bâtir. En harmonie avec les objectifs et les stratégies panafricaines, le Congo profitant de ses atouts naturels doit fonder son modèle de développement sur l’agriculture, l’agro-industrie et dans une certaine mesure le transit logistique sous régional. Ainsi, 30% au moins des recettes pétrolières devront être consacrées au financement direct des activités agricoles/agro pastorales ainsi que les infrastructures attenantes. Sur cette base, il nous faut définir une stratégie de développement industriel propre à nous insérer dans la chaîne de valeurs mondiales. Toute ambition dans les domaines économique et social dans notre pays serait vouée à l’échec si le système éducatif reste en l’état. Une loi de programmation scolaire doit être mise en place pour d’une part, repenser l’orientation stratégique de notre enseignement avec en ligne de mire la refonte de tous les programmes et le renforcement des dispositifs de formation professionnelle, d’autre part, la définition d’un plan pluriannuel de reconstruction de toutes les écoles/universités du Congo qui ne sont plus dignes d’un Etat qui veut regarder son avenir en grand. Dans ce cadre, il est fort à parier que le chômage endémique et massif des jeunes trouvera largement réponse tant les secteurs d’activités visés sont à priori à forte absorption de main d’œuvre. Un soin particulier devra être mis sur la maîtrise et la modernisation de la fonction publique de même que les autres démembrements de l’Etat dans le cadre de la réforme de l’appareil de l’Etat. C’est un impératif d’efficacité pour l’éclosion d’un secteur privé national dynamique. D’autres secteurs de l’économie nationale devront être densifiés et, toutefois, dans le sens de conforter les secteurs agricole et agro-industriel, lesquels sont considérés comme la base structurante de tout l’ensemble. Les accords pétroliers devront faire l’objet d’un examen minutieux et pragmatique, sans aller en guerre contre les opérateurs souvent soupçonnés, à tort ou à raison, de spolier les ressources qui auraient pu aider à accélérer notre développement. Il est une évidence qui aura du mal à se démentir : un Congo réellement démocratique ne pourra faire l’économie de la transparence dans la gestion de toutes ses ressources, dans l’intérêt bien compris des acteurs en présence. Mais, au demeurant, le Congo a vocation à se tourner vers une économie de production des biens de consommation et des services pour la satisfaction des besoins quotidiens de ses populations. Il faut au mieux inverser sinon équilibrer sur une décennie et demie la prééminence des ressources non pétrolières dans la constitution du PIB national. L’emploi des jeunes doit être décrété « Priorité nationale ». Toute dépense publique ou toute politique à mettre en œuvre doit être évaluée, à chaque fois, à l’aune de son potentiel de création d’emplois directs ou indirects des jeunes. Cette exigence sera érigée en critère pertinent de validation de tous les projets auxquels se trouve impliqué l’Etat ou ses démembrements ainsi que pour le secteur privé devant bénéficier d’un financement public. Au plan diplomatique La France, ancienne puissance coloniale et partenaire historique, par la voix de ses nouvelles autorités annonce à corps et à cri que : la « FrançAfrique », c’est terminé ! Notre pays doit prendre toute sa place dans un dialogue fructueux à initier avec responsabilité et sérénité aussi bien dans le cadre des relations bilatérales et que de celui des instances continentales africaines, pas seulement avec la France, mais aussi avec les USA, l’Union Européenne, la Chine, le Brésil ainsi que les grands ensembles émergents. L’objectif étant de parvenir à construire des partenariats réellement gagnant-gagnant. Au plan culturel et symbolique Le Congo de la nouvelle naissance que nous souhaitons porter sur les fonds baptismaux doit matérialiser sur son sol ses liens avec de grands repères historiques tels que les fondements négro-africains de la civilisation égyptienne, la traite des noirs, la colonisation, la décolonisation, etc… Cela s’entend par l’érection de monuments dédiés à cet effet, mais aussi l’aménagement et/ou la « débaptisation » de plusieurs lieux symboliques. Le peuple doit être consulté par voie de référendum en ce que Brazzaville comme dénomination de la ville capitale fasse l’objet d’un changement de nom ; de même que le mémorial Savorgnan de Brazza deviendrait la cité de la mémoire, etc… Aussi, faudra-t-il envisager un pont culturel, et bien au-delà, avec la diaspora noire de toutes les Amériques et d’ailleurs partie d’Afrique quelles que soient les circonstances, pour qu’ensemble, soient réhabilités à jamais au rang de la dignité humaine, tous les noirs disséminés à travers la planète Terre. … dans une Afrique en mouvement Au niveau sous régional Historiquement, notre sous-région d’Afrique Centrale est un carrefour de civilisation pour avoir hébergé au moins trois grands royaumes connus dans la zone géographique qui couvre le Congo-Brazzaville, la RDC et l’Angola. Ainsi, mettant en évidence les atouts économiques considérables qui s’y concentrent, notre ambition est de proposer à nos deux voisins, la constitution d’un noyau stratégique dont l’objectif « sous régional » serait de former un socle moteur d’intégration continental au travers de trois chantiers titanesques devant sceller cette alliance. L’institution d’une zone de coopération privilégiée avec en perspective la mise en place d’une union monétaire ; La création d’une université commune tournée essentiellement vers les problématiques historique, anthropologique et archéologique. Un musée adossé à un centre de recherches, à l’image du CICIBA, devra être créé comme un haut lieu de la mémoire Africaine avec pour objectif de reconstituer tout notre patrimoine pillé et disséminé à travers la planète afin de permettre à l’homme Noir africain de refaire son parcours de dignité ; La réalisation d’une transnationale route-rail reliant les villes de Pointe-noire-Brazzaville-Kinshasa-Lubumbashi-Luanda-Cabinda-Pointe-Noire, formant ainsi le « Triangle de la fraternité du NGO (Panthère) » qui se trouve être le symbole de puissance du fleuve Co-NGO qu’on retrouve dans les dénominations con(NGO), et A(NGO)la. Le Congo devra être à l’initiative de la création d’une deuxième zone d’intérêt communautaire liant la RCA, le Gabon, le Cameroun et les deux Congo pour la mise en commun des moyens d’une politique de gestion du deuxième poumon écologique de la planète, à savoir les forêts du bassin du Congo. Au niveau panafricain L’Afrique devra compter dans les vingt prochaines années plus de deux (2) milliards d’habitants, presque l’équivalent de la Chine continentale et l’Inde réunies de nos jours. Il s’entend qu’avec un potentiel de marché de cette ampleur, l’Afrique devra choisir entre se contenter de servir de débouchés à toutes ces économies de production traditionnelles ou émergentes (USA, Europe, Chine, Inde, Brésil, etc…) ou prendre toute sa part dans la gestion des ressources de la planète dans le cadre de la (nouvelle) division internationale du travail qui se dessine. Au regard du péril que court la planète Terre du fait du modèle de développement capitaliste basé essentiellement sur le profit, la concurrence, la satisfaction outrancière des besoins matériels des humains, l’Afrique doit offrir une opportunité de rééquilibrage de notre écosystème en proposant un partenariat stratégique pour son développement, lequel doit allier bien-être social et respect de l’environnement et de la biodiversité. C’est un impératif de survie de l’espèce humaine. Notre approche économique doit permettre de dépasser le paradigme conceptuel fondé sur la croissance dont l’indicateur de référence, à savoir le PIB, ne peut à lui tout seul expliquer les progrès socio-économiques et le niveau de bien-être social. Il s’agira de penser une société différente plus solidaire par la redistribution aux plus défavorisés parmi les humains d’un pourcentage des transactions financières internationales, d’un modèle économique moins financiarisée pour le seul but de spéculer, d’une humanité plus consciente des enjeux écologiques et soucieuse de l’équilibre des forces entre les grands ensembles politiques et économiques membres des Nations-Unies. Une initiative de grande envergure devra être proposée par les pays du « Triangle de la fraternité » de la sous-région Afrique centrale au sein de l’Union Africaine sur cinq axes, au moins, de coopération prioritaire passant par la clarification et le renforcement des compétences ainsi que les missions de la commission africaine sur les prérogatives suivantes, à savoir : Au plan politique et diplomatique : la compétence diplomatique de la « commission africaine » au niveau des instances internationales du système des Nations-Unies ; la création d’une instance panafricaine en charge de la stratégie de défense et de l’organisation des forces armées avec en appui des pôles sous régionaux ; Au plan économique et monétaire (iii) La coordination des projets d’infrastructures d’intérêt continental suivant un mécanisme à convenir dans le cadre d’un fonds panafricain de financement et de réalisation des projets structurant pour notre intégration ; (iv) La création d’une fédération africaine des banques centrales sous régionales à l’horizon d’une décennie, selon les réalités entre des économies présentant des critères de tailles et de performances convergentes ; et, Au plan technique, technologique, scientifique (v) Mutualiser par l’entremise de la commission de l’Union Africaine le financement et la coordination de la recherche à travers un comité scientifique panafricain, en relation avec quatre à cinq grandes universités de très haut niveau à créer, et reparti dans les principales zones (ouest-centre-sud-est et nord) ; Que nous reste-t-il à faire ? Nous, peuples noirs d’Afrique, avons déjà fait l’expérience de pires sorts que l’histoire nous a imposés quelque fois avec notre propre complicité. Mais aussi et souvent, notre destin revient toujours entre nos mains. Il s’agit cette fois-ci d’en prendre conscience et de se tenir bien d’aplomb. Aucune volonté n’est à la hauteur d’un Peuple qui décide avec conviction de changer sa condition. Il faut pour cela une véritable révolution courageuse des mentalités dans la justice, la fraternité et la paix. Je suis déterminé à agir. Parce que notre avenir peut être différent et radieux à l’inverse de ce dont on a eu droit jusque-là du fait de l’absence d’une vision claire de nos dirigeants, au Congo et un peu partout en Afrique. Je veux agir aux côtés du peuple congolais qui lutte chaque jour pour sa survie de manière à proposer une offre politique alternative et propre à créer les conditions d’un développement véritable, avec la démonstration nécessaire des mécanismes à mettre en place pour y parvenir. Je veux construire une plateforme d’actions citoyennes et républicaines avec toutes celles et ceux des compatriotes qui considèrent que le Congo de nos rêves qu’il nous faut mettre impérativement en route, commence dès l’instant où nous parviendrons à imposer le libre choix de nos dirigeants, et faire en sorte que se réduise à néant la probabilité de voir se succéder à la tête de l’Etat, les membres d’un clan familial quels qu’en soient les prétextes. Je suis conscient de notre responsabilité collective, devant le péril qui nous guette, si aucune action n’est engagée pour recoudre le tissu national sérieusement ébranlé et qui attend de notre part, un engagement fort et massif en faveur de la réconciliation. J’en appelle à la jeunesse et aux forces vives mobilisées à faire le pari de la Justice libératrice, de l’Unité fondatrice, de la Fraternité féconde,… de manière à offrir à nous-mêmes et à la postérité un Congo riche de ses meilleurs ingénieurs, fiers de ses savants de toutes les disciplines, fort de ses soldats d’une armée républicaine et sûr de ses policiers disciplinés, dynamique avec ses fonctionnaires rompus à l’éthique du service public, prospère par ses agriculteurs prompts à satisfaire les besoins essentiels de son peuple et les autres, confiant quant à son avenir avec ses étudiants conscients et travailleurs, heureux de ses enfants bénéficiant d’un environnement sain et conçu pour eux, respectueux de ses ainés retraités pour avoir servi loyalement et avec abnégation le pays qu’ils aiment, etc… Je suis d’ores et déjà débout pour porter haut la flamme des grands idéaux panafricains avec toutes celles et tous ceux qui comprennent l’impérieuse nécessité d’intégration de notre Afrique en passe d’incarner l’avenir de la planète Terre, si et seulement si nous en sommes, nous-mêmes africains, les architectes et les ouvriers de l’œuvre. Je me sens prêt à porter avec tous mes frères et toutes mes sœurs du Congo, mon Pays, avec tous les citoyens de l’Afrique combattante, ma Patrie, le rêve d’un monde qui devra dorénavant prendre en compte notre place dans le concert des Nations civilisées. S’il vous arrive de sentir l’amour de ce pays habiter votre être, dans un sursaut d’orgueil patriotique, le devoir moral et historique interpelle la responsabilité de chacun à se joindre pour l’éclosion d’un vaste mouvement citoyen, libre et démocratique. Engagez-vous ! Pour écrire cette belle page de notre histoire. Que vivent le Congo et l’Afrique. Brazzaville, le 18 septembre 2013.
Posted on: Sat, 23 Nov 2013 22:16:06 +0000

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