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un ptit texte qui fous la trouille dedier specialement a ceux qui ne croient pas dans les mysteres dhaiti. :) Nuit de Miragoane -Tout cela n’est que mensonge! Cria t-il Entouré environ d’une dizaine de personnes, Jacques Selondieu semblait être certain de ce qu’il avancait. Etudiant à la faculté de droit. En troisième année seulement, il s’était déjà frayé un chemin dans l’un des plus grands cabinets d’avocats de Port-au-Prince. Brillant, intelligent, il n’admettait rien qui ne pouvait pas être prouvé, écrit, ou accepté par les plus grands scientifiques du monde. Bref Jacques Selondieu était un scientiste qui faisait confiance qu’à la logique et aux mathématiques. - tout cela n’est que mensonge ! continua t-il. Combien parmi vous on déjà vu un marcheminuit*, un loup garou, un revenant ? Tous se regardèrent, comme s’ils se posèrent eux même la question. -alors ? Leur demanda t-il Mais ils ne dirent rien. Sembla ne pas trouver de réponse à sa question. Il était environ trois heures lorsqu’il avait commencé son discours sur cette petite place de Miragoane. Il était là, parce qu’on lui avait chargé de rencontrer un certain avocat de Miragoane pour une affaire urgente. L’avocat devrait lui remettre des dossiers qu’il fallait remettre à son patron, le plus tôt possible. Le maitre qui était occupé ailleurs lui avait demandé de l’attendre sur cette petite place. Et c’est là que Jacques Selondieu avait rencontré ces quelques jeunes qui entamaient une discussion sur l’existence des fameux bandes Champrelles* à Miragoane. Il sortait de sa veille voiture pour expliquer aux jeunes que ces on dits étaient des histoires inventées par les vieillards. Deux heures ont passés Jacques Selondieu était encore là sur cette petite place. Parlant à haute voix devant ce public qui n’arrêtait pas de s’amplifier. Six jeunes portant l’uniforme de leurs écoles, deux marchandes de bonbon prêtant attention à ses affirmations , un cireur de bottes frottant les souliers d’un monsieur portant un costume., Sans compter les passants curieux qui écoutaient son discours avec beaucoup d’attention. - Une fois mon père a tiré sur un chat qui faisait pas mal de bruit sur le toit de la maison. S’exclama un jeune élève. - Ah, bon. Tu as donc vu un loup garou , toi ? - Non, il pensait que c’était un loup garou mais c’était plutôt le chat du voisin. - Eh bien les amis qu’est- ce-que je vous ai dis, il n’y a pas une seule personne qui peut assurer qu’il en a déjà vu un . Et il continua ses discours sembla même commencer a convaincre quelques un dans la foule. Il évoqua les grands débat d’ Ersnt Bertram sur son livre Nietzche Essai de Mythologie, parla de Voltaire…la foule acquiesça, secoua la tête comme pour dire que jacques Selondieu avait raison. - Ce n’est pas parce que vous n’avez jamais vu une telle chose pour affirmer qu’elle n’existe pas jeune homme. Répondit brusquement une voix dans la foule. - Je ne sais pas, mais je vous assure s’il existait vraiment des hommes capables de voler comme des fusés spatiales, des hommes capables de se transformer en n’importe quel animal, nous serions le peuple le plus riche du monde. Les grandes puissances de la terre viendront chez nous pour acheter nos redoutables armes. Au lieu de fabriquer des hélicoptères, ils auront des hommes volant comme superman. Ils auront des soldats capables de se transformer en n’importe quel animal pour dévorer leurs adversaires. Il n’y aurait jamais de soldats étrangers sur nos sols et nous ne payerions jamais de dette de l’indépendance nous serions le peuple le plus respecté du monde entier. Un volé d’applaudissement sortait de la foule comme pour dire à Jacques Selondieu qu’il avait parfaitement raison. - Vous savez Haïti est un pays plein de mystère, Continua le vieil homme, il y a de tas de choses qu’on ne peut pas comprendre. - Qu’est-ce qu’Haïti peut encore avoir comme mystère. Tous les mystères Freud les a déjà passé en lumière, Einstein les a déjà dévoilés, Kant les a déjà démystifiés. Le cireur de bottes garda le silence. - Alors, chany* vous ne dites rien. D’ailleurs qu’est-ce que vous pouvez savoir de Kant de Freud de Voltaire de Einstein, ce ne sont pas des marques de chaussures Un ricanement s’éleva de la foule ridiculisant le cireur de bottes qui, sans un bruit disparaissait au milieu de tous ces gens. Il était environ quatre heures quand il avait quitté la petite place de Miragone pour aller retrouver l’avocat qui l’attendait au palais justice. Selondieu a passé près d’une heure de temps a discuté avec le maitre avant, enfin qu’il puisse prendre son véhicule et mis cap pour Port-au-Prince. C’était la pleine lune, ce soir -là. Il faisait un peu froid. Les ombres des buissons a chaque coté de la route dessinaient des formes diaboliques surl’asphalte. Jacques Selondieu, conduisait très vite il voulait rentrer chez lui le plus tot possible. 8 h 45 min. afficha sur le cadran de l’horloge de la voiture. Il était la seule voiture sur la route et ne voulait ralentir pour rien. Il savait déja que les routes du pays n’était pas si sur avec les zenglendo. Soudain Selondieu sentit que la voiture ralentit sur sa course. Ce qu’il redouta de plus venait d’arriver le moteur de sa vielle nissan rendit l’ame une trentaine de Km après qu’il eu laissé la dernière station de service après miragoane. Il sortit du vehicule en prestant. Qu’allait-il faire ? Dans la nuit sur la route il vit avancer deux lueurs. Il crut que c’etait un vehicule. Sa surprise et aussi sa frayeurs furent grandes quand il vit qu’il s’agissait d’un àne sur lequel était monté un viellard. - c’est une bonne chose de vous trouver ici a cette heure. Jubila le viellard - qui…qui etes vous. Ajouta Jacques qui glacait déja son sang dans ses veines. - Vous ne me connaissez pas ? repondit le viellard - Non. - Je suis maitre minuit, le maitre de la nuit. Ajouta l’homme de sa voix puissante. La surprise de Selondieu fut encore plus grande. Lui qui ne croyait pas a ces genres de coneries, lui qui d’habitude eu des centaines d’arguments pour expliquer a ses amis que la superstition n’existait pas. Le voilà, là, A dix heures du soir environ a Miragoane. La ville réputée être le berceau de la sorcellerie en Haiti, devant un vieillard qui n’avait rien de naturel avec son vieux chapeau de paille, son foulard rouge au cou et sa chemise trouée comme un revenant. - Maitre minuit ?! s’etonna Selondieu, qu’est ce que vous me voulez ? - Ce que je vous veut ? répondit le viellard sur un ton sec et autoritaire. Les yeux de l’homme le fixa à un point tel que Selondieu sentit que son regard fut aussi brulant que le soleil. La peur commenca de plus belle a l’envahir. - votre mot de passe ! lança brusquement le viellard. - Mon mot de passe, qu’est-ce que ca veut dire ? - Ca veut dire que si vous n’avez pas de mot de passe, vous mourez pour avoir voulu prendre possession de cette nuit qui n’est pas à vous. - Qu’est-ce-que c’est tout ça ? Se questionna Selondieu .Est-ce une blague ? Non , il ne voulait pas croire au charabia du vieillard et en plus se dit-il , ce n’est pas un vieil homme comme celui là qui va le faire peur. Il se ressaisit et dit à l’homme - vous ne me faites pas peur. J’ai pas de mot de passe. Et j’en ai rien à ciré de votre mot de passe. La nuit est a tout le monde et ce n’est pas un vieillard comme vous qui va me faire peur ! l’homme le regarda, avec un sourire aux lèvres. Le genre de sourire que lance les maniacs avant de passer aux actes. D’un geste prompte il descendit de l’åne et avança vers lui. - ah bon, comme ça vous n’avez pas de mot passe. Dit l’homme . le même sourir aux lèvres. - Messieurs avancez ! cria-t-il d’une voix puissante. Soudain, quatre ombres sortis du buisson. Le cœur de Jacques a faillit sortir de sa poitrine quand il vit arrivé devant lui ; un chien portant des lunettes. Une bourrique sans tête, un porc fumant une cigarette et un cabrit avec un chapeau haut de forme. Tous marchèrent sur leurs deux pattes arrières. Hébété, Selondieu comptempla ce mascarade sans un mot. - Que-ce-passe-t-il ? lança le chien - il y a ce monsieur qui refuse de donner son mot passe. Repondit le vieillard - ah bon , monsieur fait le dur. Ajouta la bourrique. Ils avancèrent vers Selondieu, qui tremblait de peur. - mais je le connais. Dit le cabrit. C’est Jacques, Jacques Selondieu. - Comment ?…vous…vous connaissez mon nom ? - Bien sur Jacques, j’étais là ce matin sur la place de Miragoane. Je t’ai même posé des questions. Tu te rappelles pas ? - Non… dis Selondieu, tremblant de peur.. - C’est moi le Chany* lui lança le cabrit Oui, il se rappelle bien du vieux cireur de bottes. Il n’avait rien de sur naturel pourtant. Jacques Selondieu, comprit maintenant ce que l’homme l’avait dit ce matin. Que « Haiti est un pays plein de mystere ». il se mit a genou suppliant le cabrit de le laisser partir et jura de ne plus jamais douter du grand mystère du pays. - il est trop tard pour vous, jeune homme. Ajouta le vieil homme. Tous plongèrent sur lui. l’emporterent vers les buissons sombres et opaques. Ses cris douloureux retentissaitent au quatre coin de la route. Puis petit à petit sa voix s’étouffa au plus profond de cette nuit, cette terrible nuit de Miragoane
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 15:06:39 +0000

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