youtube/watch?v=jDPeRCwLA_g Absolument magnifique ! Paroles - TopicsExpress



          

youtube/watch?v=jDPeRCwLA_g Absolument magnifique ! Paroles et traduction de The Raven Ny voyez aucune paresse de ma part mais Charles Baudelaire ayant déjà fait une traduction renversante en 1856 de ce poème que je trouve purement génial jai préféré mettre sa traduction que la mienne qui naurait même pas était lombre de la sienne. Je mettrais dabord le texte de Baudelaire (moins les couplets qui nont pas était repris par Omnia) en français puis le texte de la chansons. La traduction de baudelaire est poétique et donc pas tout fait littérale. The Raven (Le corbeau) Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, Sur maint précieux et curieux volume dune doctrine oubliée, Pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, Comme de quelquun frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. Cest quelque visiteur, murmurai-je, qui frappe à la porte de ma chambre ; Ce nest que cela et rien de plus. Ah ! distinctement je me souviens que cétait dans le glacial décembre, Et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain métais-je efforcé de tirer De mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, Pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, Et quici on ne nommera jamais plus. Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés Me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusquà ce jour ; Si bien quenfin pour apaiser le battement de mon coeur, je me dressai, répétant : Cest quelque visiteur attardé sollicitant lentrée à la porte de ma chambre ; Cest cela même, et rien de plus. Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein détonnement, de crainte, De doute, rêvant des rêves quaucun mortel na jamais osé rêver ; Mais le silence ne fut pas troublé, et limmobilité ne donna aucun signe, Et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : Lénore ! Cétait moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot : Lénore ! Purement cela, et rien de plus. Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, Jentendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier. Sûrement, dis-je, sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre ; Voyons donc ce que cest, et explorons ce mystère. Laissons mon coeur se calmer un instant, et explorons ce mystère ; Cest le vent, et rien de plus. Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement dailes, Entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne sarrêta pas, il nhésita pas une minute ; Mais avec la mine dun lord ou dune lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; Il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ; Il se percha, sinstalla, et rien de plus. Alors, cet oiseau débène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : Bien que ta tête, lui dis-je, soit sans huppe et sans cimier, tu nes certes pas un poltron, Lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la nuit plutonienne ! Le corbeau dit : Jamais plus ! Mais le corbeau, perché solitairement sur le buste placide, ne proféra que ce mot unique, Comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. Il ne prononça rien de plus ; il ne remua pas une plume, Jusquà ce que je me prisse à murmurer faiblement : Dautres amis se sont déjà envolés loin de moi ; Vers le matin, lui aussi, il me quittera comme mes anciennes espérances déjà envolées. Loiseau dit alors : Jamais plus ! Alors, il me sembla que lair sépaississait, parfumé par un encensoir invisible Que balançaient les séraphins dont les pas frôlaient le tapis de ma chambre. Infortuné ! mécriai-je, ton Dieu ta donné par ses anges, il ta envoyé du répit, Du répit et du népenthès dans tes ressouvenirs de Lénore ! Bois, oh ! bois ce bon népenthès, Et oublie cette Lénore perdue ! Le corbeau dit : Jamais plus ! Prophète ! dis-je, être de malheur ! oiseau ou démon ! mais toujours prophète ! Que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la tempête tait simplement échoué, Naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte, Ensorcelée, dans ce logis par lHorreur hanté, dis-moi sincèrement, je ten supplie, Existe-t-il, existe-t-il ici un baume de Judée ? Dis, dis, je ten supplie ! Le corbeau dit : Jamais plus ! Prophète ! dis-je, être de malheur ! oiseau ou démon ! toujours prophète ! Par ce ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous deux nous adorons, Dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, Elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Lénore, Embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore. Le corbeau dit : Jamais plus ! Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! hurlai-je en me redressant. Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la nuit plutonienne ; Ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; Laisse ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; Arrache ton bec de mon coeur et précipite ton spectre loin de ma porte ! Le corbeau dit : Jamais plus ! Et le corbeau, immuable, est toujours installé Sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; Et ses yeux ont toute la semblance des yeux dun démon qui rêve ; Et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; Et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus sélever, Jamais plus ! Once upon a midnight dreary, while I pondered, weak and weary, Over many a quaint and curious volume of forgotten lore, While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping, As of someone gently rapping, tapping at my chamber door. Tis some visitor, I muttered, tapping at my chamber door- Only this, and nothing more. Ah, distinctly I remember it was in a bleak December, And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor. Eagerly I wished the morrow;- vainly I had sought to borrow From my books surcease of sorrow- sorrow for the lost Lenore- For the rare and radiant maiden whom the angels name Lenore- Nameless here for evermore. And the silken sad uncertain rustling of each purple curtain Thrilled me- filled me with fantastic terrors never felt before; Presently to still the beating of my heart, I stood repeating, Tis some visitor entreating entrance at my chamber door- Some late visitor entreating entrance at my chamber door;- Merely this, and nothing more. Out into the darkness peering, long I stood there wondering, fearing, Doubting, dreaming dreams no mortal ever dared to dream before; But the silence was unbroken, and the stillness gave no token, And the only word there spoken was the whispered word, Lenore ! This I whispered, and an echo murmured back the word, Lenore ! - Merely this, and nothing more. Back into the chamber turning, all my soul within me burning, Soon again I heard a tapping somewhat louder than before. Surely, said I, surely that is someone at my window lattice : Let me see, then, what thereat is, and this mystery explore- Let my heart be still a moment and this mystery explore, Tis the wind and nothing more. Open wide I flung the shutter, when, with many a flirt and flutter, In there stepped a stately Raven of the saintly days of yore; Not the least obeisance made he; not a minute stopped or stayed he; But, with mien of lord or lady, perched above my chamber door- Perched upon a bust of Pallas just above my chamber door- Perched, and sat, and nothing more. Soon that ebony bird beguiling my sad fancy into smiling, By the grave and stern decorum of the countenance it wore. Though thy crest be shorn and shaven, thou, I said, art sure no craven, Ghastly grim and ancient raven wandering on the Nightly shore- Tell me what thy lordly name is on this Nights Plutonian shore ! Quoth the Raven, Nevermore. Now the Raven, sitting lonely on the placid bust, spoke only That one word, as if his soul in that one word he did outpour. Nothing further then he uttered- not a feather then he fluttered- Till I scarcely more than muttered, other friends have gone before- On the morrow he will leave me, as my hopes have flown before. Quoth the Raven, Nevermore. Then methought the air grew denser, perfumed by an unseen censer Swung by Seraphim whose footfalls tinkled on the tufted floor. Once more on the velvet sinking, I betook myself to linking Fancy unto fancy, thinking what this ominous bird of yore- What this grim, ungainly, ghastly, gaunt and ominous bird of yore Meant in croaking Nevermore. Prophet ! said I, thing of evil ! - prophet still, if bird or devil ! - Whether Tempter sent, or whether tempest tossed thee here ashore, Desolate yet all undaunted, on this desert isle enchanted- On this home by horror haunted- tell me truly, I implore- Is there- is there balm in Gilead ? - tell me- tell me, I implore ! Quoth the Raven, Nevermore. Prophet ! said I, thing of evil- prophet still, if bird or devil ! By that Heaven stretched above us- by that God we both adore- Tell this soul with sorrow laden if, within the distant Aidenn, It shall clasp a sainted maiden whom the angels name Lenore- Clasp a rare and radiant maiden whom the angels name Lenore. Quoth the Raven, Nevermore. Be that word our sign in parting, bird or fiend, I shrieked, upstarting- Get thee back into the tempest and the Nights Plutonian shore ! Leave no black plume as a token of that lie thy soul hath spoken ! Leave my loneliness unbroken ! - quit the bust above my door ! Take thy beak from out my heart, and take thy form from off my door ! Quoth the Raven, Nevermore. Now the Raven, never flitting, still is sitting, still is sitting On the pallid bust of Pallas just above my chamber door; And his eyes have all the seeming of a demons that is dreaming, And the lamplight oer him streaming throws his shadow on the floor; And my soul from out that shadow that lies floating on the floor Will be lifted- nevermore ! Rivages de la nuit plutonienne : Pluton est le nom du dieu romains plus ou moins équivalent dHades dieux des enfers de la rome antique (enfer ayant bien sur le sens de séjour de tout les morts et non pas de lieu de punition des péché) Séraphin : dans la hiérarchie des anges les séraphin sont les plus puissant et les plus prêt du trône de dieu, ils ont six ailes et leur but premier est la purification et la dissipation des ténèbres et des doutes. Leur qualité principale est lamour. On leurs prête le pouvoir de répandre le feu (le feu purificateur) et deux de leurs six ailes servent a se masquer les yeux devant dieu (car pas même les anges ne peuvent supporter la lumière divine) Nepenthes : cest un terme désignant des plantes carnivore qui signifie non-tristesse en grec, mais qui désigne également des remède a la mélancolie et la tristesse (Pâris en enlevant Hélène lui en aurait donné afin de lui faire oublier son pays natale). A lépoque de Poe ce quon a vendus comme en étant était des pilules de népenthès contenaient de la jusquiame, de la myrrhe et de lopium, mais je pense quil fait plutôt référence au népenthès antique. Cette superbe chansons domnia est en fait la mise en musique dun célèbre de poéme dEdgar Allan Poe de 1845 (le groupe a également mis en musique Fairy tale de Lewis Carrol (alice au pays des merveilles), et witchsbrew de Shakespeare (dans mac beth)) Ce texte (absolument génial je le dit et redit) observe un metrique tres stricte et par la atteint uen tres grande musicalité (la beauté né de la contrainte cest bien connue)
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 20:34:32 +0000

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