Économie « Il y en a marre d’être taxé » Notez cet - TopicsExpress



          

Économie « Il y en a marre d’être taxé » Notez cet article :12345 le 06/11/2013 à 05:00 | Nicolas Desroches Vu 574 fois Le mouvement national des « tondus » se développe depuis la mi-juillet sur la toile, et en particulier sur Facebook. Photo D.R. Même si en Saône-et-Loire, les entrepreneurs sont rares à avoir rejoint le mouvement des « tondus », ils sont en revanche de plus en plus nombreux à se plaindre d’un trop plein de taxes.Partager Envoyer à un ami Taxe sur les véhicules de société, taxe foncière… les entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à avoir le tournis en les énumérant et surtout en les payant. « Nous en avons ras-le-bol de toutes ces taxes », ne décolère pas Luc-Eric Krief, à la tête d’une entreprise de plasturgie à Demigny. « Nous allons vraiment au-delà de graves problèmes si nous ne faisons rien… » Un ras-le-bol général Pour Bruno Neyrat, transporteur chalonnais, « trop, c’est trop ». « Nous faisons aujourd’hui, tout l’inverse de ce qu’il faudrait faire. Depuis 30 ans, l’État n’a pas présenté un budget sans déficit. Est-ce qu’une entreprise pourrait faire de même ? Il faut vraiment arrêter avec ces taxes dans tous les sens. » « Leur augmentation devient insupportable, grommelle le commerçant chalonnais Yves Toitot. Il n’y a pas qu’un problème de charges, mais aussi de réglementations. » Même si le ras-le-bol semble gagner du terrain, les entrepreneurs de Saône-et-Loire n’en sont pas encore « à faire la grève des cotisations patronales », comme le prône le mouvement national des « tondus », se développant sur la toile, et en particulier sur Facebook. Pour l’instant, il n’y a pas de délégué de ce mouvement dans notre département, alors que la Côte-d’Or en a un, en la personne de Sébastien Baret, artisan-commerçant à Dijon. « Nous ne faisons pas beaucoup de bruit, mais en faisant une telle grève, nous allons être entendus », est-il convaincu. Les organisations patronales, CGPME et MEDEF, ne veulent pas être hors la loi, en refusant de payer leurs cotisations. Pour autant, elles ne restent pas les bras croisés. Chacune dans leur coin, ces organisations patronales en passent par la concertation et le dialogue pour se faire entendre. « Nous ne pouvons pas défendre des mouvements qui soient contraires à l’ordre public, déclare Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président national du Medef, dans une interview à paraître dans nos colonnes ce jeudi 7 novembre pour annoncer sa venue à Chalon au Forum économique. Aller casser le péage de l’écotaxe, ce n’est pas la bonne solution. Par contre, on est évidemment très sensible à la colère qui gronde. Ce qui est très frappant, ce sont souvent des entrepreneurs de petites structures qui n’en peuvent plus. » Sur le même sujet Qui ne paye pas ses cotisations risque gros Après les mouvements des « pigeons », des « dupés » ou des « plumés », celui des « tondus » a vu le ... Votre @vis sur lejsl
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 08:53:10 +0000

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