1. Les plans d’exécution ; 2. Le devis descriptif ; 3. Le - TopicsExpress



          

1. Les plans d’exécution ; 2. Le devis descriptif ; 3. Le détail estimatif ; 4. Le cahier des clauses administratives particulières (CCAP). 1. Les plans d’exécution L’ensemble des plans d’exécution offre une vision dans l’espace des ouvrages et permet d’organiser l’enchaînement des interventions des différents corps d’état qui se succèdent dans un même lieu. 2. Le devis descriptif Il est nommé et le cahier des clauses techniques particulières (CCTP) par lots réunit les nombreux documents descriptifs d’une opération. Certains de ces documents n’apportent que peu d’information comme le descriptif détenu par le notaire ou le descriptif de vente pour l’accession, mais, en revanche le descriptif établi pour la définition des principaux matériaux au moment de l’élaboration de l’avant projet définitif (APD) ; ou plus particulièrement les CCTP de chaque lot sont indispensables et ils permettent de positionner géographiquement les éléments, de connaître leur mise en œuvre et ainsi d’établir la liste des tâches élémentaires. C’est-à-dire que les CCTP par lots sont des outils pour fixer la limite d’intervention des différents intervenants et éventuellement noter les oublis et les super positions. 3. Le détail estimatif Le détail estimatif ou la décomposition du forfait ont un rôle financier, mais ces documents sont aussi des outils de planification. En effet les quantités d’ouvrage à réaliser permettent de fixer le temps d’intervention et le nombre d’équipes nécessaires. 4. Le cahier des clauses administratives particulières (CCAP) Ce document fournit les informations importantes relatives à : - l’existence et la durée du délai de préparation, - conditions d’enchaînement sur le délai d’exécution, - conditions d’applications des prolongations de délai contractuel, - contraintes d’organisation de chantier, - clauses particulières sur la réception et la libération du chantier, etc. o Les renseignements nécessaires à l’établissement du calendrier sont : • Maître de l’ouvrage fournira : - son accord définitif sur le nombre de tranches, les dates et l’ordre de livraison des bâtiments au bénéficiaire ; - les informations hors travaux concernant les futurs utilisateurs, les services concédés, les modalités de financement, etc. • L’entrepreneur, pour ce qui le concerne fournira : - les renseignements sur le matériel et les moyens mis en œuvre, - le tracé même succinct des installations de chantier, - les modes opératoires (préfabrication), - l’indication du temps et du potentiel des équipes pour chaque tâche, - le temps de travail de la semaine, etc. o Liste des opérations à suivre pour établir le calendrier : a) Prendre connaissance du dossier technique – ça donne une vue générale sur l’ensemble des interventions et doit pouvoir formuler ses premières observations sur l’organisation des entreprises et en particulier sur les manques ou sur le double emploi des prestations. b) Obtenir des renseignements complémentaires – à obtenir par le coordonnateur et proviennent notamment : - du permis de construire, - des concessionnaires (eau, électricité, télévision, etc.) - du futur gestionnaire, etc. c) Décomposer, examiner et attribuer les tâches élémentaires – le coordonnateur doit : - décomposer le projet en tâches élémentaires, - examiner la logique entre les tâches et les contraintes en dépendent et traduire cette analyse par des décisions à prendre pour la livraison de gros matériel, - attribuer un temps à chaque tâche élémentaire, chacune étant personnalisée par son coût, l’effectif nécessaire, les moyens, la tâches (ou les tâches) qui la précède et celle (ou celles) qui lui succède, etc. d) Formaliser et diffuser le planning – on doit respecter les quatre phases suivantes : - établir le graphe planning, c’est-à-dire la logique de l’enchaînement des tâches, - dessiner les tâches dans un calendrier (ou planning), - en faire des sorties par bâtiment, par corps d’état de façon à en faciliter la lecture par chaque participant, - diffuser le document, o Cas d’un entretient ou modification d’une maison déjà fait On doit suivi les étapes suivantes : - Vérifier l’examen de l’information, prévoir préparation technique et le temps, - Coordonner le planning des charges, - Contrôler le suivi de l’avancement, - Créer la synthèse technique, administrative et budgétaire. II. LES TACHES 1. Les tâches élémentaires Définition : Une tâche élémentaire (ou un élément) est un travail de courte durée, réalisée en un lieu unique, par une équipe qui appartient à un seul corps d’état, c’est-à-dire qu’elle doit respecter à la fois les trois unités suivantes : le lieu, l’action et le temps. Pour être plus précis sur la définition de la tâche élémentaire, pour être conforme à cette appellation elle doit répondre aux critères suivants : a. Etre positionnée chronologiquement, c’est-à-dire que sa date de début «t0 » devra être bien précisée. b. Etre limité dans le temps – et d’habitude cette caractéristique de durée est une donnée, que l’on peut fait sortir par des tables de temps élémentaires. c. Etre caractérisée par des moyens, comme : - main d’œuvre, - matériels, - matériaux, - coûts, etc. Les tâches élémentaires sont du type suivant : a. Les tâches travaux – qui sont créées à partir des résultats du métré, donc pour chaque article du métré qui existe dans une unité d’œuvre de planification, nous pourrons faire correspondre une tâche élémentaire. b. Les tâches approvisionnement – qui sont créées à partir des tâches travaux et la valeur de cette tâche est un pourcentage de la valeur de la tâche complète. c. Les tâches coordination – qui servent à indiquer sur un planning certaine étapes comme : - le début des travaux, - le contrôle, - la réception, etc. d. Les tâches administratives – comme sont celles pour Maître D’Ouvrage, etc. Représentation symbolique d’une tâche : la tâche élémentaire sera représentée par un rectangle ou un carré à l’intérieur duquel on inscrit le nom de la tâche élémentaire. Elle pourra être définie par trois éléments : - tA – date de départ de tâche «A », - fA – date de fin de tâche «A », - dA – durée de l’exécution de la tâche «A » Entre ces éléments il y a la relation de suivante : dA = fA - tA En figure suivante est représentée une tâche élémentaire avec ses éléments : Remarque : Une opération est décomposable en tâches élémentaires quand elle est susceptible d’être éclatée en une suite finie de tâches, dont l’exécution successive est jugée équivalente à la réalisation tout entière. 2. Les tâches composées Une tâche composée regroupe des tâches élémentaires de même nom, qui appartiennent à différentes unités d’œuvre de planification (voir schéma suivante) : Dans ce schéma : C – représente le chantier, Tr – représente une tranche de construction, B – représente un bâtiment d’habitation, Es – représente un escalier d’un bâtiment, Et – représente un étage d’un escalier, TC – représente une tâche composée, Te – représente une tâche élémentaire. Une tâche composée doit respecter les règles suivantes : a) Une tâche composée ne regroupe en aucun cas deux tâches élémentaires qui appartiennent à une même unité d’œuvre de planification. b) Une tâche composée renferme au moins une tâche élémentaire. c) Un système de planification doit permettre de regrouper au moins 30 des tâches élémentaires dans une tâche composée. d) Dans la planification des travaux, un ensemble des tâches qui représente le déroulement logique de la construction est appelé sous – réseau. e) Dans la planification par la méthode des tâches composées, un sous – réseau regroupe des tâches qui représente la construction de plusieurs unités d’œuvre de planification. f) Ces unités d’œuvre sont rassemblées dans un sous – ensemble de planification qui peut être assimilé à un tableau. III. CONTRAINTES Les tâches élémentaires sont interdépendantes et leurs liaisons sont appelées contraintes. Définition : un lien est l’indication d’une relation d’ordre entre deux tâches. Si on crée un lien entre une tâche «B» et un succédant «C», on peut dire que : - lorsque «C» ne peut commencer que si la tâche «B» est terminée ; - lorsqu’aucune autre tâche n’est pas prévue entre «B» et «C», comme en figure n° 4 : C’est-à-dire qu’à chaque lien correspond une contrainte généralement technique, qui se traduit par un nombre de jours qui séparent le début de la tâche succédant «B » de début (ou de la fin) de tâche «A ». On peut dire qu’une contrainte est une exigence qui peut être imposée par les éléments suivants : a) La technologie – si la tâche suivant «B» on ne peut pas commencer qu’après l’exécution de la tâche précédente «A». b) Le matériel – par exemple une grue ne pourra pas desservir qu’une certaine quantité des matériaux dans un temps donné. c) La main-d’œuvre – si l’on ne veut pas dépasser un certain effectif sur le chantier, on ne pourra pas exécuter deux tâches en même temps, même si l’organisation le permet. d) Le climat – par exemple on ne pourra pas exécuter d’enduit, même si les cloisons sont montées, si l’on est en période de gel. e) Les finances – si l’on veut limiter un débours mensuel, il faudra tenir compte du montant de celui-ci, même si une série des tâches sont exécutable en même temps. Par rapport des ces éléments, les contraintes peuvent être classifiées en : 1. Contraintes de type potentiel – ce sont celles qui sont affectées uniquement de nécessités chronologiques. 2. Contraintes de type cumulatif – ce sont celles qui sont en outre affectées des nécessités technologiques on de façon plus générale liées aux moyens mis en œuvre. 3. Contraintes de type disjonctif – qui en dehors des toutes les précédentes ont en plus des incompatibilités. Par rapport de celles trois types des contraintes on peut de la même façon de classer en trois groupes et les problèmes d’ordonnancement : 1. Le problème central – son objet est l’analyse de temps d’exécution. 2. Le problème cumulatif – qui prend en compte à la fois les contraintes de type potentiel et celles de type cumulatif. 3. Le problème disjonctif – qui prend en compte la totalité des contraintes, mais il est très peu utilisé en pratique. Par rapport à la manière comme s’exerce la liaison entre deux tâches, les contraintes peuvent être classifies-en : 1. Contraintes internes – qui s’exercent entre deux éléments consécutifs d’une tâche composée et sont : - La suppression du mal alignement, - la continuité 2. Contraintes externes – qui s’exercent entre des éléments qui appartiennent à deux tâches composées différentes. Ces contraintes externes peuvent être : a) contraintes positives – quand elles permettent de situer une tâche succédant «S» derrière une tâche antécédente «A», voir schéma : b) contraintes négatives – qui permettent de situer une tâche succédant «S» avant la tâche «A», voir schéma suivant : Représentation symbolique d’une contrainte D’habitude une contrainte est représentée dans le graphisme par une liaison entre deux tâches, comme sur la figure suivante : Donc on peut dire que CBA représente la contrainte qui s’exerce entre celles deux tâches, A et B. Une contrainte part toujours de la droite de rectangle qui représente la tâche «côté fin », pour joindre le côté gauche de la tâche suivant «côté début », donc il faut bien lire que la tâche B ne se ferra qu’après la tâche A. IV. GRAPHE On peut dire que le problème de l’ordonnancement reste donc la décomposition en tâches élémentaires d’une opération que l’on souhaite, et ensuite elles doivent ordonner en un ensemble rationnel, qui reconstitue l’opération. Définition : la représentation symbolique de toutes les tâches élémentaires sous forme de rectangle et de toutes les contraintes sous formes de liaisons, va entraîner un schéma appelé graphe. Par exemple pour construire une maison on peut faire un graphe comme ça : Mais d’habitude un planning (ou un graphe) au départ de l’enchaînement des opérations il doit contenir de termes de temps, pour permettre les actions suivantes : 1. Indiquer aux corps d’état qui participent à la construction d’un ouvrage, les tâches qu’ils doivent réaliser dans la période à venir (la semaine ou le mois). 2. Préciser à ces corps d’état les dates prévues de début des tâches, leur durée et les effectifs nécessaires. 3. Contrôler régulièrement l’avancement des travaux pour déceler les retards. 4. Pointer une fois par mois les travaux terminés afin qu’ils soient payés aux entreprises, etc. A la cause de cette raison, on doit attribuer une valeur de temps pour chaque tâche élémentaire, valeur qui s’appelle temps élémentaire. Cette nouvelle donnée sera introduite dans la représentation symbolique de la tâche élémentaire comme en figure n° 9 : Si une contrainte est un temps qui s’écoule entre deux départs des tâches directement liées, cette liaison peut être illustrée de la manière suivante : Donc le calage au plus tôt d’une tâche composée consiste à rechercher la date de début au plus tôt de tous ses éléments. Le programme de calage au plus tôt effectue le calage des tâches dans l’ordre donné par des liens. Les tâches sont calées provisoirement à l’aide des contraintes externes – au fur et à mesure du calage des antécédentes et puis les contraintes internes appliquées à une tâche donne à chacun de ses éléments une date de début définitive. Pour cette raison le programme de calage au plus tôt est utilisé pour : a) Avant l’adjudication des travaux – pour la création initiale de planning à partir d’avant métré. b) En période de préparation du chantier – quand on introduit les données particulières propres aux entreprises. c) En période de construction – chaque mois, après pointage des travaux terminés afin d’obtenir la nouvelle prévision. - en cour du mois, lorsque des données de planification, autre que celles du pointage des tâches, ont été modifiées. Le programme de calage au plus tôt peut effectuer le calage des tâches composées qui appartiennent à : - un sous-ensemble de planification ; - plusieurs sous-ensembles de planification d’un même chantier ; - plusieurs sous-ensembles de planification de chantiers différents. Chaque sous-ensemble de planification qui est traité dans le programme de calage au plus tôt est indiqué sur une carte à paramètres qui a la forme suivante : - numéro de société, - numéro de chantier, - numéro de sous-ensemble de planification, - date minimale de calage ; Définition : lorsqu’une tâche de début n’a aucune antécédente, la date de début de ses éléments est d’abord la date minimale de calage. Application : Soit une opération «O» avec : • Pour liste des tâches élémentaires : A, B, C, D, E, F, G et H ; • Pour liste des contraintes les impératifs suivants : - A précède B et E, - B précède E, G et H, - C précède A et G, - D précède A, - E précède H, - F précède C, - G précède H ; A partir de ces données on peut tracer le graphe suivant : Mais malheureusement, ce graphe «spontané» sans recherche esthétique, donne un résultat peu clair. Alors il faut définir immédiatement, avant même son élaboration, certaines données de base tirée de la liste des contraintes : • Les tâches de départ – seront celles qui ne sont précédées par aucune autre tâche, par exemple F et D. • Les tâches d’arrivée – seront celles qui ne précédent aucune autre tâche, donc non cité dans la liste de contraintes, par exemple : H. • • A partir de ces éléments, la représentation du graphe définitif pourra être comme ceci : V. CALCUL DE DUREE Le problème central de l’ordonnancement consiste à rechercher la durée de réalisation d’une opération et en règle générale, sa durée minimale. Si pour une tâche élémentaire la durée est une donnée (un temps élémentaire) pour les contraintes cette durée doit être calculée. A partir de ça on peut déterminer la durée moyenne élémentaire d’une tâche composée à l’aide de la formule suivante : Dans laquelle : d.m.e.= représente la durée moyenne élémentaire de la tâche composée, des durées = représente la somme des durées des tâches élémentaires regroupées dans la tâche composée, « n » = représente le nombre de tâches élémentaires regroupées dans la tâche composée, Nous appelons durée élémentaire de référence, la durée maximale que devraient avoir les tâches élémentaires répétitives d’un sous-ensemble de planification afin que le chantier soit réalisé dans le délai prévu, sans qu’il soit nécessaire de multiplier les équipes. Alors, lorsque le délai de construction du chantier est une donnée, cette durée élémentaire de référence est obtenue par la formule suivante : Dans laquelle : d.e.r. = représente la durée élémentaire de référence, dc = représente le délai global de construction (en jours ouvrés), ds = représente le délai de sécurité pour congés, intempéries et aléas, du = représente la durée habituelle de construction d’une unité d’œuvre répétitive, nu = représente le nombre d’unités répétitives A partir de cette relation, la durée globale d’une tâche composée, est donnée par la formule : D.G.R. = d.e.r.(Posd – Posp) Dans laquelle : D.G.R. = représente la durée globale de référence, d.e.r. = représente la durée élémentaire de référence, Posd = représente la position de dernier élément de la tâche composée dans le sous-ensemble de planification, Posp = représente la position du premier élément de la tâche composée dans le sous-ensemble de planification, En ce qui concerne les contraintes, nous pouvons calculer le temps d’une contrainte externe par exemple à l’aide de formule suivante : dSe = dae ± n + K.Dae ± n – K’Dse ± K’’ Dans laquelle : d – représente le début d’un élément, s – représente un élément de la succédant S, a – représente un élément de l’antécédente A, e – représente la position (abscisse) de l’élément dans le sous-ensemble de planification, n – représente le décalage de position, D – représente la durée, K – un paramètre multiplicateur de la durée d’un élément de l’antécédente, K’ – un paramètre multiplicateur de la durée d’un élément de la succédant, K’’ – un paramètre additionneur, Quand on utilise et la formule de calcul des contraintes, un sous-ensemble de planification pour la construction d’un ouvrage, peut être figure dans une table : VI. CALENDRIERS ET MARGES Définition : un calendrier est une table de correspondance qui permet de traduire en jours calendaires les calages des tâches, qui sont calculés en jours ouvrés. Chaque chantier est muni de deux calendriers : - le calendrier opérationnel, - le calendrier contractuel, Le calendrier opérationnel – est caractérisé par les faits suivants : - le premier jour du calendrier est le jour du début des travaux - il est prévu avec des «marges». Pour tracer un calendrier de ce type, après calage au plus tôt des tâches, on obtient le planning au plus tôt de la construction d’ouvrage, c’est-à-dire le planning «opérationnel». Ce planning se termine avant la fin du délai contractuel de construction d’ouvrages, avec une valeur des marges, comme sur la figure suivante : Ces marges représentent les aléas, les intempéries, les congés, etc. Le retard dans la construction des ouvrages commence lorsque le délai contractuel est prévisionnelle ment dépassé, compte tenu des marges. Le calendrier contractuel – représente le calendrier d’après que, l’ouvrage doit être transféré au propriétaire. Ce calendrier s’utilise pour : • Etablir le planning opérationnel joint aux pièces du marché, • Pour le calcul des paiements prévisionnels, • Pour le calcul de la marge répartie. Un calendrier de ce type représente même tâche qui sont dans la figure n° 19, dans un schéma comme en figure suivante : Pour mieux relever la différence qui existe entre celles deux types du calendrier on peut les superposer comme la figure suivante : Le calcul d’une marge : la marge répartie d’une tâche élémentaire est calculée par la formule suivante : Dans laquelle : s = représente un élément d’une tâche composée, M.Rs = représente la marge répartie de cet élément, d2s = représente la date de début d’élément par le calendrier opérationnel, d1s = représente la date de début d’élément par le calendrier contractuel, M.Rc = représente le nombre de jours de marge consommé à la date de calcul. VII. LE CHEMIN CRITIQUE Dans un tracé de sous réseau les tâches composées qui ont une marge nulle sont généralement situées sur une branche qui s’appelle chemin critique. Les tâches élémentaires qui se trouvant sur le chemin critiquent sont appelées tâches critiques. Les tâches situées sur un chemin critique, avec sa marge nulle, entraîne « ipso facto » avec ses retard un recul de la date de fin du planning. S’il est nécessaire d’apporter des modifications à la durée globale du planning, alors c’est sur les tâches critiques qu’il faudra réfléchir pour étudier les améliorations possibles du délai global. Pour illustrer ceci, si on revient au graphe qui donne le planning d’une maison avec un seul étage, après qu’on donne les valeurs pour les tâches et pour contraintes, il résulte un schéma comme ceci : Si on analyse ce planning on peut trouver trois chemins : - le premier passe par les tâches :1,2,3,4,5,9,10,8,11,19,20,13,18,21, et il cumule 70 jours ; - le second passe par les tâches :1,2,3,4,5,9,10,7,17,11,19,20,13,18,21 et il cumule 75 jours ; - le troisième passe par les tâches :1,2,3,4,5,6,12,16,7,17,11,19,20 ,13 18,21, et qu’il cumule 83 jours. Comme on connaît déjà que le chemin critique correspondent au temps le plus long, c’est-à-dire que en ce cas le troisième chemin est le chemin critique, et il représente le délai nécessaire pour réaliser cette maison. On doit mentionner que dans la littérature de spécialité le chemin critique est trouvé sur le nom du « Critical Path Scheduling (CPS) » ou bientôt « Critical Path Method (CPM) » et d’habitude dans un graphe, après qu’on identifié le chemin critique, il est tracé à double ligne pour être bien visible : ¢2 : Planning GANNT I. PLANIFICATION DES CHANTIERS Planification : Outils permettant de lier les différentes tâches entre elles dans le temps. L’objectif étant la prévision (programme des actions situées dans le temps) et l’organisation (mise en place des moyens d’exécutions nécessaires). Différents type de représentation : 1/ Planning GANTT (ou à barres) Mise en évidence de la durée de chaque tache d’une manière graphique (barres). Problèmes: planning peu détaillé, ne prend pas en compte les interactions entre les différents corps d’états. 2/ Planning P.E.R.T. Modèle graphique où chaque étape est représentée par un nœud et où les taches sont représentées par les arcs reliant les nœuds. Programme Evaluation Research Task A n° de l’étape date de réalisation d- d+ date de réalisation au plus tôt de l’étape au plus tard de l’étape Problèmes: planning détaillé mais complexe, ne prend pas en compte les interactions entre les différents corps d’états. 3/ Planning chemin de fer Modèle graphique les taches sont représenté par des droites dans un repère ayant les jours en abscisse et en ordonné le nombre de fois où la tache est réalisée (par exemple pour une construction d’immeuble les étages). étages structure plomberie isolation jours Avantage : prise en compte des interactions entre les différents corps d’états. Définition : Un planning Gantt est un fichier par chantier ou par sous-ensemble, où chaque tâche est représentée par une «barre» qui comporte les indications suivantes : - numéro de la tâche composée, - libellé de tâche composée, - numéro du corps d’état appartient la tâche composée, - marges ; C’est-à-dire que les tâches élémentaires d’une tâche composée forment une barre de planning ; la longueur d’une tâche élémentaire est proportionnelle à sa durée et lorsque la durée est donnée en jours entiers, chaque tâche élémentaire comporte l’indication de l’unité d’œuvre de planification à laquelle elle appartient, comme on peut voir en figure suivante : Dans la figure précédente on peut observer que chaque tâche élémentaire est munie de son calage au plus tôt et de ses marges. D’habitude, sur chantier, après le calage au plus tôt des tâches élémentaires chaque mois est fait un état avec les tâches dont la réalisation est prévue dans la période à venir, état qui s’appelle «listing suivi». Ce listing suivi a deux fonctions principales : D’indiquer à chaque entreprise la liste de tâches élémentaire qu’elle doit réalise. De permettre le pointage des travaux terminés et servir ainsi de document de saisie de données pour la prochaine mise au jour des plannings. A la cause de ces raisons, sur listing suivi chaque tâche élémentaire doit être munie des suivants éléments : a) son libellé, b) sa date de début et sa date de fin, c) sa durée, d) sa valeur, e) son effectif nécessaire, f) sa marge libre, g) sa marge répartie ou totale, On peut illustrer un listing suivi en la table suivante : Application : Pour bien mise en évidences les étapes qui on doit suivre pendant l’élaboration d’un planning Gantt, on parte par exemple au un graphe comme sur la figure suivante : Si à ce graphe on applique la représentation des tâches en barres Gantt, il deviendra : Si on analyse ce planning on peut tirer les suivantes conclusions : 1. Le chemin critique a 21 jours ouvrés, 2. On a une marge sur D, qui est : - date au plus tôt : le 7 - date le plus tard : le 12 3. C’est-à-dire qu’il y a un marge de 5 jours. Pour fait ressortir toutes les marges libres et totales, sa représentation est : II. PLANIFICATION DES TRAVAUX 1. Définition : un planning est une représentation graphique qui détermine l’enclenchement des tâches de réalisation d’un projet, par rapport au temps. Cet outil peut être utilisé pour les actions suivantes : - définir et simuler le déroulement des travaux avant le démarrage du chantier ; - gérer les délais d’exécution et les ressources des entreprises pendant son déroulement ; Par rapport à ces deux buts, on peut distinguer les types de plannings de travaux suivantes : - planning de gestion de projet – il est fait par l’architecte qui est maître d’œuvre son rôle est de coordonner les interventions des lots des diverses entreprises ; - planning de gestion de production – qui est réalisé par le conducteur de travaux, et son rôle est d’optimiser l’utilisation de la main-d’œuvre et le matériel de l’entreprise ; Pour élaborer un planning de travaux, on doit suivre les phases suivantes : a) Décomposer l’opération en tâches de réalisation – à partir du mode constructif retenu pour les divers lots, des avant-métrés d’ouvrages, on inventorie les diverses tâches ; b) Affecter une durée à chaque tâche – les durées sont définies à partir des ratios d’entreprises, issues de l’expérience des chantiers antérieurs ou par enquête auprès des entreprises ; c) Définir les antériorités pour chaque tâche – les liens entre ces tâches sont établis à partir de l’expérience du coordonnateur ; 2. Construction d’un planning Pour tracer manuellement un planning des travaux on doit suivre les étapes : a) Classer les tâches et rechercher le rang ou le niveau de chaque tâche. Les tâches sont classées dans un tableau comprenant : à droite la liste des tâches à réaliser et à gauche la liste des tâches antérieures à celles-ci. On affecte à ces tâches le rang ou le niveau suivant : - (1) – pour les tâches qui n’ont pas de tâche antérieure ; - (2) – pour les tâches qui ont des tâches de rang 1 ; - (n) – pour les tâches qui ont des tâches de rang n-1 ; Lorsqu’une tâche est liée à des tâches de rangs différents, le rang de cette tâche est égal à la tâche antérieure de rang plus élevée augmenté de 1 ; b) Construire le graphe potentiel. Pour ça, on précise dans un tableau les tâches de rangs : 1, 2, ….. n ; et on représente les tâches par un rectangle dans lequel on inscrit la durée, le lien par un droite, en indiquant sur celle-ci le type de lien et le décalage. c) Rechercher sur les tâches : - la date de début au plus tôt ; - la date de fin au plus tôt ; - la date de début au plus tard ; - la date de fin au plus tard ; - la marge totale (MT) ; - la marge libre (ML) ; - les tâches critiques ; d) Définir le calendrier de travail. On définit les dates de début de projet et les dates des jours travaillées ou non. e) Tracer le planning Gantt, qui est construit en portant en abscisses le temps (en jours ouvrés) et en ordonnée les tâches suivant leur rangs. Les dates de réalisation des tâches au pus tôt, au plus tard et les marges totales et libres nous aide de trouver le tracé du chemin critique. Pour faire un planning en utilisant un logiciel, on doit suivre les étapes : a) Saisir les données du planning. On utilise comme données, les suivantes informations : désignation de l’opération, date de démarrage des travaux, hypothèse du planning de travail, désignation des tâches et leurs caractéristiques, etc. b) Analyser les sorties informatiques, qui permettent, après analyse, soit de valider le planning, soit de le modifier par changement de la durée des tâches, des liens ou des décalages. Pour tracer un planning on peut utiliser divers méthodes, comme : potentiel tâches, Gantt, Perth, chemin critique etc. Le planning de travaux sert pour établir tous les autres planifications : approvisionnement, outillages et matériels, réunions et contrôles, etc. III. EXERCICE DE FORMATION : Réalisation du prolongement d’un tunnel. Données du problème : • Les travaux concernant la réalisation d’un tunnel urbain de 260 ml de longueur réalisé en tranchée ouverte en trois phases. • Le délai d’exécution de l’ensemble de l’opération est fixé à 11 mois. • Réalisation du radier par 10 ml. • Planning de Gantt : doc 1/1
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 10:53:24 +0000

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