1. Rhinopharyngites La rhinopharyngite aiguë est une inflammation - TopicsExpress



          

1. Rhinopharyngites La rhinopharyngite aiguë est une inflammation ou une infection simultanée des fosses nasales et du pharynx dont l’origine est quasiment toujours virale : Elle prédomine chez l’enfant de 6 mois à 6 ans (« maladie d’adaptation »). La transmission se fait par voie aérienne. Après une incubation courte de 2 à 3 jours, le tableau associe fièvre, douleurs pharyngées, obstruction nasale, rhinorrhée aqueuse puis muco-purulente, fièvre habituellement modérée, possiblement élevée chez le jeune enfant. La muqueuse est inflammatoire avec parfois un écoulement postérieur. Des adénopathies sous angulomaxillaires sont fréquentes. La rhinopharyngite peut s’associer à une otite moyenne aiguë congestive (otoscopie systématique chez l’enfant), une sinusite aiguë et/ou une bronchite aiguë selon le tropisme du virus en cause. Chez le nourrisson, le tableau peut parfois être trompeur sous la forme d’une gastro-entérite aiguë fébrile. L’évolution est favorable en une semaine. Une surinfection bactérienne peut parfois survenir (Haemophilus, pneumocoque), faisant persister ou réapparaître la fièvre : otite purulente, sinusite purulente, ethmoïdite. Des formes récidivantes ou chroniques existent, plus fréquentes chez les enfants en collectivité. Des facteurs favorisants sont à rechercher (allergie, tabagisme passif, pollution). Le traitement est toujours symptomatique : antipyrétiques (paracétamol, prévention des convulsions chez le nourrisson), lavages avec du soluté physiologique, aspirations des sécrétions nasales. Il faut privilégier les mesures d’hygiène et éviter toute antibiothérapie systématique, le plus souvent inutile. L’antibiothérapie n’est à initier d’emblée que s’il existe une complication bactérienne précoce ou chez l’enfant à risque d’otite moyenne aiguë purulente (nourrisson gardé en collectivité, antécédent d’otite récidivante) ou sur terrain immunodéprimé. En dehors de ces situations particulières, une antibiothérapie différée est à proposer en cas de suspicion de surinfection bactérienne (fièvre persistante au-delà de 4 jours). Le choix de l’antibiothérapie repose sur les mêmes principes que pour l’otite moyenne aiguë (OMA) purulente. 33
Posted on: Mon, 23 Sep 2013 19:52:53 +0000

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