38 ans après l’indépendance, quel bilan pouvons-nous tirer de - TopicsExpress



          

38 ans après l’indépendance, quel bilan pouvons-nous tirer de notre autogestion ? Aujourd’hui 6 juillet 2013, ne nous contentons pas du côté des différentes festivités de l’indépendance seulement, mais mettons à profit cette journée pour un véritable examen de conscience. Qu’est ce que nous avons fait pour notre pays ? Qu’est ce que nous devons faire de notre nation ? Déjà, nous comptons 38 ans d’indépendance, le moment est venu pour nous arrêter et nous regarder en face pour voir sans complaisance ce que nous avons effectivement fait de notre pays. Depuis 1978 à nos jours, nos gouvernants nous ont fait des discours élogieux dans lesquels ils nous promettent de bâtir un pays plus beau que celui que nous avons connu auparavant et un avenir meilleur. Malheureusement, la situation est chaotique dans tous les domaines. Après, quel bilan pouvons-nous tirer de notre autogestion ? Pour répondre à cette question, il suffit de braquer les projecteurs dans l’administration de notre pays et les infrastructures de base. Au plan administratif, les Comores sont à l’agonie, l’administration est totalement pourrie et chacun fait ce que le bon lui semble. Les autorités mettent le disfonctionnement partout. C’est en effet l’incompétence, l’irresposabilité et la médiocrité de toutes les forces politiques et leurs dirigeants qui ont mis le pays en enfer. La corruption et le pillage des caisses de l’état sont devenus monnaie courante. Concernant les infrastructures le bilan est plus que négatif. Les infrastructures scolaires et sanitaires ont vieilli mais aussi ne subissent aucun entretien. Dans le secteur de la santé c’est la catastrophe. Voyons dans quel état se trouvent ce que nous appelons des hôpitaux généreux de référence comme El-Marouf, son état est délabré. Et ces dernières années, on se déplace en masse vers les pays voisins pour nos soins. Dans le domaine économique, c’est encore très dramatique. Les produits d’exportations (vanille, ylang ylang n’ont pas de valeur. Les petites et moyennes entreprises de fabrications de produits de toute sorte ont disparues comme l’entreprise de fabrication de savon, bonbon et d’autres. Notre pays importe tous de l’extérieur : ciment, riz, sucre, tomates, etc. Ce qui entraine des dépenses exorbitantes et une sécurité sanitaires dérisoire. Au regard du tableau partiel que nous venons de peindre nous pouvons facilement répondre à la question que nous-nous sommes posée. Puisqu’il en est ainsi, il reste à savoir si nous devons croiser les bras pour laisser notre pays dans cette situation méphistophélique. Chers camarades étudiants, la balle est dans notre camps car c’est nous les futures responsables de notre pays donc, c’est à nous de se libérer de la méchanceté de nos dirigeants. Nous devons être unis ici et une fois dans notre pays avec des plans d’actions pour mener un combat de changement pour que les choses s’améliorent définitivement et de façon durable.
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 10:34:14 +0000

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