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4 morts et une dizaine de blessés dans des combats entre les ex-Séléka et la anti-Balakas BANGUI Samedi 30 novembre 2013 | 00:03 UTC (Xinhua) - Quatre personnes ont été tuées et une dizaine dautres blesses dans des affrontements opposant vendredi les ex-rebelles de la Séléka (au pouvoir à Bangui) et les groups dautodéfense villageois anti-Balakas (anti-machettes) à Gbago, localité proche de Damara (75 km au nord de la capitale), selon un bilan provisoire communiqué à Xinhua par des sources hospitalières. Cest tôt ce matin que les combats ont repris entre un groupe de jeunes miliciens dénommés anti-Balakas et les éléments de lex-rébellion de la Séléka dans le village Gbago (55 km de Damara, NDLR) faisant quatre morts du côté de la Séléka et plusieurs blessés, a rapporté Jean Brice Toïkoua, responsable local de la Croix-Rouge centrafricaine ayant participé au transport des corps vers lhôpital communautaire de Bangui. Damara est une localité décrétée ligne rouge par la Force multinationale de lAfrique centrale (FOMAC), une force dinterposition, en décembre 2012 au fort de loffensive de lex- coalition rebelle de la Séléka contre le régime du président déchu François Bozizé, mais finalement franchie par les nouveaux maîtres de Bangui en mars de cette année. Il y a un mois, dautres affrontements meurtriers avaient opposé les ex-Séléka aux anti-Balakas à Mbourouba, à 25 km de Damara, sur la route menant vers Bouca, un des principaux foyers de tension à lheure actuelle en République centrafricaine (RCA). De lavis du représentant de la Croix-Rouge centrafricaine à Gbago, les affrontements enregistrés vendredi ont été provoqués par les jeunes anti-Balakas qui ont décidé dattaquer les positions des ex-Séléka en réaction aux exactions de ces derniers sur la population, lesquels ont riposté par une démonstration de force musclée. Un contingent de la FOMAC, qui sera remplacée dans les prochains jours par la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) dotée de 3.652 militaires et civils sous mandat de lUnion africaine (UA), a été envoyé pour calmer la situation, daprès des sources sécuritaires à Bangui. La circulation vers Damara a été interrompue par les forces de lordre. Une source du Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) a qualifié la situation de très tendue et imprévisible. Le climat sécuritaire nétait pas non plus rassurant au cours de cette journée à Bangui où la population vivait dans la panique dune éventuelle attaque depuis la coupure du réseau téléphonique jeudi soir. Certains habitants de PK 12, un quartier populaire à la périphérie Nord de la capitale ont commencé à déserter leurs maisons.
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 09:14:20 +0000

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